Chapitre 77

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Beverly tomba littéralement amoureuse de Vernazza. Les maisons colorées et agglutinées qui surplombaient un pont charmant en passant par l'eau bleue-vert, le panorama et le vent marin. Tout était parfait. Elle avait hâte de visiter ce village qui sentait bon la joie de vivre et où on appréciait beaucoup Adryan. Toutes les personnes qu'ils avaient croisées sur le chemin les avaient salués avec un énorme sourire et Adryan avait été obligé de la présenter plus de dix fois.

D'ailleurs il tirait encore la tronche mais c'était pas bien grave car elle était heureuse. Elle avait d'ailleurs appris à se présenter en italien. Il suffisait de dire « Mi chiamo Beverly».
Adryan s'était d'ailleurs moqué de son accent «Pourri». De toute façon personne ne pouvait avoir un accent aussi beau et sensuel que le sien.

Le soleil se couchait lorsque leur voiture se gara devant une villa couleur crème de deux étages où visiblement le toit semblait être une terrasse. Deux immenses poutres sur le porche d'entrée soutenait la partie du dessus.
Le ciel orangée faisait ressortir les fleurs verdoyante qui décoraient la cour.

– Bienvenue chez moi. Souffla Adryan en déposant un baiser sur sa main.

Elle sourit. Adryan descendit de la voiture et l'ouvrit la portière avant de récupérer les valises dans le coffre. Lorsqu'il venait à Vernazza c'était sans garde du corps ni rien qui lui rappelait qu'il était à la tête de la Cosa Nostra. Ici il était juste Adryan.

– Je te préviens, ma mère est un peu spéciale.

Beverly déglutit nerveusement. Une boule s'était créé au fond de son estomac. Et si sa mère ne l'aimait pas ?

– Spéciale comment ?

– Je te laisse le découvrir... j'espère juste que tu ne vas pas détaler comme un petit lapin.

– Si elle ne m'aime pas est-ce que tu vas me quitter ?

Adryan s'arrêta de marcher avant de se tourner vers Beverly les sourcils froncés.

– Je ne suis pas un enfant Beverly, ce n'est pas à ma mère de dicter ma vie...

Il lâcha les valises et s'approcha d'elle pour l'embrasser.

– Cesse d'être aussi nerveuse, Je suis certain que ma mère va t'adorer, c'est impossible de ne pas t'aimer.

Beverly planta son regard dans le sien.

– Est-ce que tu m'aimes ?

– Je..

– *ZIO ADRYAN !!! (oncle)

Beverly et Adryan se retournèrent tandis que deux petites filles couraient vers lui. L'une devait avoir entre 15 et 17 ans, l'autre 8-12 ans.
Adryan ouvrit les bras tandis qu'elles se jetaient littéralement sur lui ce qui le fit rigoler.

Ils échangèrent joyeusement en italien et Beverly ne pût s'empêcher de sourire. Cet homme qui était devant elle n'était pas le Adryan qu'elle avait connu deux mois plus tôt, l'homme du restaurant qui avait essayé de la tuer ou qui avait menacé Amanda pour la faire parler.

Ce n'était pas l'homme le plus dangereux d'Amérique, c'était juste Adryan.

Elle était tellement absorbée par ses pensées qu'elle ne s'était pas rendue compte qu'elle était désormais le sujet de leur conversation.

– *Non è bellissima? è il mio gattino! ( Elle est belle non? C'est mon petit chaton)

– *Gattino? Ma non è un gattino! è una bellissima principessa! ( Chaton ? Mais ce n'est pas un chaton ! C'est une belle princesse) rétorqua la plus petite avec des étoiles dans les yeux.

BEVERLYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant