Chapitre 74

1.5K 97 6
                                    

Lev Swarovski détestait beaucoup de choses : Interrompre ses vacances, obéir aux ordres de son père, les italiens et pire! Les américains. Mais si il haïssait encore plus une chose, c'était le manque de respect.

Et cet italien, ce Nino Belloco lui avait manqué de respect ainsi qu'à son père qui lui était le chef de la mafia russe. En plus il avait du prendre un vol direct pour Cleveland tandis que son père était rentré en Russie.

Il aspira une bouffée de nicotine avant de la recracher aussitôt tout en regardant les immeubles défilé à travers la vitre de la portière.

Pour Lev, son père ne valait plus rien et il mettait en péril la réputation des Russes. Si c'était lui qui était à la tête de la mafia, il ferait trembler le monde. Personne n'oserait lui manquer de respect de cette manière sous peine de mettre leur pays à feu et à sang. Et il comptait bien mettre fin au règne de son père.

– Il faut que je trouve un moyen de me débarrasser de ce *Mu-dak. ( Tête de merde), cracha Lev en écrasant sa cigarette contre le cendrier de sa voiture.

Moï, son chauffeur lui lança un regard interrogateur à travers le rétroviseur avant de se râcler la gorge.

– De qui est-ce que vous parlez monsieur ?

– De mon père, je dois trouver un moyen de lui trancher la gorge pour enfin hériter de ce qui me revient de droit.

Moï sourit.

– Vous savez monsieur vous n'avez qu'à m'en donner l'ordre et je le bute. Je suis votre meilleur tueur.

Lev passa nerveusement sa main dans ses mèches blondes.

– Je sais Moï, mais ce serait trop risqué ! Il faut que je trouve un moyen pour que les autres membres ne se doûte pas que je sois mêlé à tout ça sinon ils vont bien évidemment me zigouiller.

– Et que pensez vous faire monsieur ?

– Réfléchir ! Réfléchir à un plan infaillible et peut être que cet Enzo Verroni va m'y aider ! S'exclama-t-il amusé tandis que son chauffeur garait  le pick-up sur le parking de la maison close.

Sous l'effet de l'excitation, Lev se mordit la lèvre tellement fort qu'elle se mit à saigner, il s'empressa de passer la langue sur sa plaie avant de descendre de la voiture. Moï descendit à son tour.

– Même si ça me brûle la gorge de le reconnaître, les italiens sont doués pour choisir les *Suka! ( Putes)

Il donna un petit coup amical sur l'épaule de Moï avant de marcher vers la villa luxueuse qui était composée de deux étages. L'ambiance mit les russes immédiatement dans le bain. Des hommes assis sur des fauteuils en cuir marron profitaient de la danse sensuelle ( pour ne pas dire vulgaire) à moitié nue et leur jetait des billets dessus.

Ça sentait le tabac, l'alcool et la sueur et Lev adorait ça. Il remarqua d'ailleurs une petite brune qui fumait au fond de la pièce près d'une fenêtre et qui le dévorait littéralement du regard. Elle n'était pas mal non plus, une petite robe rouge moulait ses formes à la perfection et elle portait des talons aiguilles noir. Il lui fit un clin d'œil qui la fit sourire.

Il détourna le regard sachant qu'il allait s'occuper d'elle plus tard, le plus important là maintenant c'était Enzo Verroni. Il avança donc à l'accueil où un homme qui devait sûrement être à peine plus âgé que lui avait les yeux rivés sur son ordinateur.

– Bonjour ! Lança joyeusement le russe.

L'homme releva la tête et grimaça. L'allure des deux hommes ne lui disait rien qu'y vaille.

BEVERLYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant