Chapitre 10 : Retour à la vie normale

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Mars

Pdv Narrateur :

Deux semaines après sa sortie, Neji avait repris un rythme de vie normal, entre entrainements, missions et vie sociale. Sa vie était telle qu'elle était avant, à la différence que désormais, la paix régnait. Afin d'honorer son sacrifice envers Hinata et célébrer son retour, le clan lui offrit un appartement se situant certes sur le domaine des Hyûga, mais suffisamment éloigné de la bâtisse principale pour qu'il ait son intimité.

Cette maison spécialement construite pour lui, mélangeait les styles traditionnel et moderne puisque l'extérieur était entouré d'une engawa (véranda en bois faisant le tour de la maison), bien que la porte soit moderne mais assortie à l'engawa.

Elle comportait deux étages, et s'ouvrait sur le genkan, (partie plus basse que le reste de la maison, servant de séparation entre le monde l'extérieur et la propreté intérieur). Trois pièces se trouvait dans la partie inférieure de la maison. La première, sur sa gauche, était l'ima, (salon simple) composer d'une table basse, d'un grand fauteuil, une table de chevet et de deux lampadaires en bois. Toutefois, il n'y avait pas de télévision. Ce choix, il l'apprit plus tard, avait été fait sur les recommandations d'Hinata. Elle savait qu'il n'était pas un homme d'intérieur et qu'il préférait la lecture aux loisirs électroniques, une télévision ne lui aurais été d'aucune utilité. Sur sa droite, parallèle à l'ima, il y avait le daidokoro, (la cuisine) épurée et classique. Quelques placards, un plan de travail conséquent et l'équipement nécessaire à la confection des repas. Ces deux premiers lieux de vie étaient séparés par un shôji, (porte coulissante traditionnelle) et par un léger couloir menant vers les escaliers. La dernière pièce se trouvait juste à côté de l'ima, c'était la salle à manger. Recouvert de tatami avec en son centre une chabudai (table basse conventionnelle) entourée de quatre zabutons, (coussin servant de chaises) le tout encadré par un shôji. C'est désormais ici qu'il prendrait mes repas. Il trouvait cette pièce aussi chaleureuse que l'ima. Toutes les deux (salon et salle à manger) étaient dans des tons feutrés, blanc, beige et crème.

L'étage donnait lieu à quatre pièces supplémentaires. Deux chambres au style minimaliste, à savoir une armoire et une commode, un futon (un lit) et son sommier en hêtre, une table de chevet, une lampe et un bouquet de fleurs. Des tulipes blanches. Et enfin une salle de bain et des toilettes. Toute la maison était entourée d'un jardin, lui-même entourée d'une barrière muni d'une porte. Ce foyer qui lui appartenait, le rendit heureux. Toutefois, sa plus grande fierté venait d'un simple élément : ma hyôsatsu, (plaque nominative) mon nom inscrit en grand dessus : Neji Hyûga. Même si cette résidence m'avait été offerte par le clan et était sur la propriété du clan, il était fier d'être indépendant.


Pdv Neji :

Cependant, mon oncle estimait que c'était bien peu comparé au sacrifice fait pour Hinata. Il prit la décision la plus importante que le clan est connu : il m'avait nommé chef de la Bunke (branche secondaire du clan Hyûga). A partir de cet instant donc, toutes les décisions, importantes ou pas, lié à la Bunke devait d'abord passer par moi. De plus, en tant que chef, je siégerais au grand conseil. Cette décision était incontestée puisqu'elle était prise par Hiashi-Sama lui-même, il n'empêche qu'elle suscitait l'indignation. Beaucoup de membres de la Soke (branche principale du clan Hyûga) trouvaient dangereux d'accorder autant de pouvoir à un membre de la branche secondaire.

Jamais je n'aurais cru en arrivé là. Même si ma vision du destin avait changé, j'étais persuadé que ma vie serai régit par le clan. Entre les cérémonies, le protocole, mon possible mariage arrangé voir même le prénom de mes enfants, j'étais convaincu que je n'aurais le choix de rien. Cette annonce a été je pense, plus un choque pour moi que pour la Soke elle-même, surtout que mon oncle ne les avait même pas consultés. Pour la Bunke, c'était l'espoir d'un affranchissement même partiel.

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