Revivre pour vivre [Terminée]

Chapitre 53 : Second round

Pdv Tenten :

Neji : Je ne te quitterais jamais.

Les mots de Neji résonnaient dans ma tête. Tout irait bien désormais. On avait tout mis à plat, on avait parlé à cœur ouvert et maintenant qu'il n'y a plus le moindre doute ou la moindre tension entre nous, j'étais sûre que plus rien ne nous arriverais. Michiko était toujours dans l'équipe de Neji mais je ne me faisais plus aucun soucis à ce sujet parce que si y'a bien une chose que cette mésaventure nous a appris c'est que je devais avoir confiance en mon mariage et en notre amour tandis que Neji s'est rendu compte qu'être totalement transparent était important pour notre couple. Quoi qu'il en soit, après tous ça, j'étais plus qu'heureuse de retrouver l'homme que j'aime. J'ai passé quelques jours à l'hôpital et tous les jours Maître Tsunade me rappelait à quel point j'ai été inconsciente d'avoir agi comme ça juste après avoir engueulé Neji pour ce qu'il m'a fait subir ! Cinq jours ! Elle a fait ça pendant cinq jours !

Durant c'est cinq jours Neji a continué à s'entraîner avec l'équipe. Il ne voulait pas mais j'ai insisté. Je n'avais plus peur d'elle donc tout allait bien de mon côté et puis après il venait me voir. Un jour il est venu avec elle. Si vous aviez vu sa tête quand elle m'a vu sans une once de peur dans le regard ! Je ne pense pas qu'elle arrêtera de tourner autour de Neji mais désormais elle sait qu'elle ne représente aucune menace pour moi donc... ! Quand je suis sortie nous sommes rentrés et j'avais vraiment hâte. Avec le temps j'ai appris à apprécier l'hôpital mais on est toujours mieux chez soi ! Et je dois avouer que les visites impromptues d'Hanabi me manquaient. Bien sûr elle est venu à l'hôpital, tout comme les filles, les garçons, ma tante et nos senseï mais c'était pas du tout comparable à quand elle le fait à la maison. Enfin... Je sortais aujourd'hui et il était temps. Je suis rentré accompagnée de ma tante, mon mari évidemment, Lee, Gaï senseï mais aussi de Michiko. Cette petite garce avait osé se pointer alors qu'elle était responsable de toute cette situation.

Neji : Qu'est-ce que tu fais là ?

Michiko : Je suis venu vous soutenir ! Après tout on est dans la même équipe !

Neji ne lui a même pas répondu. On est passé devant elle sans même la regarder. J'ai eu un peu de peine quand même. Allez savoir pourquoi... du coup je me suis retourné et :

Moi : Merci ! Tu viens avec nous on va déjeuner.

Michiko : Euh... oui merci. (*totalement déconcertée*)

Si vous aviez vu sa tête ! Elle ne savait plus quoi penser. Neji m'a lancé un regard plein d'interrogation, tout comme Lee et Gaï senseï.

Moi : Bon, vous avez réservé où ?

Lee : Au restaurant de sushi !

Gaï : Oui celui que tu aime bien Tenten !

Neji : Des sushi ? Mais elle est enceinte elle peut pas en manger.

Lee, Gaï : Oh. (*s'arrêtant net*)

Gaï : Pardon on a complètement oublié. (*en pleurant*)

Gaï : Oui désolé mon élève. J'ai été négligeant. (*en pleurant aussi*)

Moi : C'est pas grave, dans les restaurants de sushi il n'y a pas que des sushis ! Et puis j'ai vraiment faim donc allons-y.

Neji : Bon, très bien.

On s'est rendu dans le fameux restaurant et tous s'est bien passé vous n'imaginez même pas à quel point. Eux ont partagé deux plateaux royal avec sushi, maki, sashimi et autres pendant que moi j'avais pris une formule bento, avec une soupe miso, une salade, des gyoza au porc, des makis végétariens et une ribambelles de brochettes (bœuf, saumon, poulet) et bien évidemment avec du riz vinaigré. Lee et Gaï senseï étaient assis l'un en face de l'autre et partageaient le premier plateau, complètement dans leur moment comme d'habitude tandis que Neji était concentré sur moi même s'ils partageaient son plateau avec Masako. Et le moins que l'on puisse dire c'est qu'elle n'en était pas ravi ! Après tous ce qu'elle avait fait elle s'attendait à quoi franchement... on a passé un bon moment tout les quatre, enfin tous les cinq pardon, au point où j'ai carrément oublié que les filles n'avaient pas pu venir. On a beau être amies et très liées de surcroît, on avait nos vies à nous et on était pas toujours disponible. Sur le moment en tout cas parce qu'on trouvait toujours un moyen pour se retrouver et se soutenir.