Revivre pour vivre [Terminée]

Chapitre 3 : Bon rétablissement Tenten

Pdv Tenten :

Quelques jours après mon entrée à l'hôpital je peux enfin sortir. Sakura m'y a autorisé même si elle disait que physiquement j'allais très bien mais que moralement j'étais détruite. J'étais d'accord avec elle et je ne savais toujours pas comment j'allais faire. Je me dirige vers mon appartement quand deux tuniques vertes que je ne connais que trop bien surgissent devant moi. Lee et Gaï senseï.

Gaï : Bonjour Tenten, comment vas-tu aujourd'hui ?

Moi : Je vais bien et vous. (même si connais déjà leur réponse.)

Lee : On va super bien Tenten ! (je m'en doutais) Merci de demander ! On a quelque chose à te proposer.

Je me remets à marcher en direction de mon appartement. Le manque d'alcool dû à mon hospitalisation commençait à se faire sentir. Et j'étais pas d'humeur à écouter leurs bêtises.

Moi : Une proposition ? Je ne me sens pas d'un entrainement maintenant. Une autre fois peut-être.

Gaï : Un entrainement. Non ce n'est pas ça.

Lee : Non il s'agit de toi.

Moi : Moi ?

Lee : Oui. Viens asseyons-nous un instant.

Je les suis et nous on s'assoit sur un banc sous un arbre. Je ne me souviens pas les voir vu aussi sérieux un jour.

Lee : Tu sais, tu nous as vraiment fait peur l'autre jour. Et on ne veut pas que ça se reproduise. On a pas envie de te perdre toi aussi.

Il baisse la tête, attristé en retenant ses larmes. D'habitude pleurer en public ne le dérange pas. Ça l'a vraiment affecté alors ?

Lee : Du coup, pour ta sécurité, on a décidé que tu ne pouvais pas rester seule.

Mais qu'est-ce qu'il raconte. Je me lève d'un bond et lui hurle :

Moi : QUOI ??? MAIS POUR QUI VOUS VOUS PRENEZ. JE REFUSE.

Gaï senseï qui jusque-là était silencieux se lève aussi.

Gaï : Tu n'as pas le choix. Je refuse de perdre un autre élève. Alors assieds-toi et écoute ce qu'on a ta te dire.

Jamais il n'avait été aussi autoritaire. Je me rassois les bras croisé, le visage fermé en regardant droit devant moi mais en les écoutant.

Gaï : Tu ne peux rester seule. Tu pourrais attenter à ta vie à nouveau.

Moi : C'est faux ! C'est l'alcool qui m'a fait agir comme ça.

Gaï : Et c'est aussi l'alcool qui t'a fait acheter du poison ?

Je me fige instantanément en entendant ce mot. J'ai honte et d'un coup les larmes me monte aux yeux. C'est vrai. Je l'avais acheté en étant parfaitement sobre. Je n'étais pas certaine de l'utilisé dans l'immédiat, mais je savais que tôt au tard il m'aurait servi. Je commence à pleurer. J'ai vraiment honte. Je me sentais faible.