Revivre pour vivre [Terminée]

Chapitre 33 : Complot et tensions

Pdv Tenten :

La porte s'apprêtait à s'ouvrir quand Neji apparait derrière moi :

Neji : Je ne comprends pas ta réaction.

Moi : Moi non plus. Discuter les ordres ce n'est pas dans tes habitudes.

Neji : J'ai trouvé que nos compétences seraient mieux optimisées comme ça. Rien de plus.

Moi : Tu sais bien que c'est faux.

Neji : Tenten...

La porte s'ouvre sur la mère de la princesse :

Tsuguko : Je suppose que c'est vous qui veillerais sur ma fille.

Moi : Oui Tsuguko-Sama. Nous remplirons notre tâche soyez-en sûre. (*en s'inclinant*)

Tsuguko : J'ai confiance. Je connais la réputation de votre village. Bon courage tout de même.

Neji : Bien Tsuguko-Sama.

Elle s'écarte de nous et s'en va. Nous entrons dans la chambre de Yuriko-Sama après nous être annoncé. Elle pleure mais reste digne face à nous. Elle essuie ses larmes et nous invite à nous asseoir.

Yuriko : Merci d'avoir accepté de me protéger.

Moi : Ne nous remerciez pas, c'est notre travail.

Yuriko : J'imagine que vous vous demandé pourquoi je pleure.

Neji : Vous n'avez pas d'explications à nous donner. (*d'un ton sec*)

Je le fusille du regard.

Moi : Mais si vous souhaitez parler nous sommes là pour vous écouter.

Elle m'invite à m'assoir à côté d'elle et craque. Elle pleure pendant une dizaine de minutes et je ne sais pas quoi faire pour la consoler. Le protocole nous interdit de toucher une personne de son statut. Mais elle pleure tellement que je me permets de m'approcher un peu plus pour caresser son dos pour la réconforter. A peine cinq minutes plus tard, ses pleures cessent, elle se redresse et retrouve sa posture de princesse. Elle me fait penser à Hinata.

Yuriko : Je suis désolée pour se pathétique spectacle que je vous offre.

Moi : Ne vous excusez pas. Vous avez vos sentiments et le droit de les exprimer.

Yuriko : Merci, mais rien n'est plus faux j'en ai peur.

Moi : Que voulez-vous dire ?

Yuriko : Je suis une princesse, je dois faire ce que l'on me dit, quand on me le dit et de la façon dont on me l'a appris. J'ai toujours rêvé d'un mariage d'amour, avec un homme gentil et attentionné. Galand et éduqué. Qui me fasse rire et avec qui je ne m'ennuie jamais. Mais ça n'arrivera jamais. Mon père est mort il y a presque qu'un an maintenant et depuis sa mort c'est ma mère qui gère notre pays. Le problème c'est qu'à cause du chagrin elle n'a pas su faire face aux responsabilités et petit à petit notre économie s'est effondrée. La seule solution pour nous révéler c'est d'accepter l'accord que le Seigneur Akihito nous propose.

Moi : L'accord ?

Yuriko : Oui. La tradition de ce pays veut que pour accéder à la direction du pays, l'aîné de la famille de sexe masculin doit être marié avant ses vingt-et-un ans. Et jusque-là il a rejeté toutes les filles qu'il a rencontré. J'aurais aimé qu'il en fasse de même pour moi mais malheureusement ce n'est pas ma seule vie qui est en jeu.