13. Nothing.

7.2K 265 44
                                    




Vendredi :

La douce sonnerie de mon réveil vient me tirer de mon sommeil. Des images de la veille me reviennent en tête, je me force à me lever tout de suite pour essayer de les chasser ...

Aujourd'hui est un autre jour.

Je me prépare, enfile un t-shirt, un short et des baskets - on dit que l'Angleterre est pluvieuse, mais pas en ce début de juillet. Il fait une chaleur étouffante, je ne sais pas comment font les garçons avec leur combinaison toute la journée.

Lorsque je descends, tous les pilotes sont déjà partis, logique : ils bossent alors que je suis en vacances. Je rejoins le restaurant de l'hôtel, et je suis heureuse de constater que malgré l'horaire un peu tardive ils servent toujours le petit déjeuner. J'avais convenu la veille de manger avec les garçons, et comme les essais libres sont assez tard je dois prendre des forces pour tenir jusque là.

Après 15 minutes de marche, j'arrive sur le circuit un peu moins d'une demi-heure avant le début des essais libres 1. Je fais un détour par le paddock avant de rejoindre ma tribune : j'adore l'ambiance qui y règne, toute cette agitation, cette effervescence. C'est à la fois effrayant et apaisant, et cela ne va faire qu'augmenter tout au long du week-end. J'aperçois rapidement les pilotes d'Alpine qui passent non loin de moi alors que je me dirige vers les tribunes, mais je ne croise aucun des garçons. Je n'aperçois pas non plus Max Verstappen, ce qui est déjà un grand soulagement. La situation était déjà inexplicablement tendue, et je doute fort que l'incident d'hier soir aide à l'améliorer.

Alors que je m'installe pour regarder la première sessions des essais libres, je vérifie mon téléphone et constate que j'ai un message :

@CharlesLeclerc : Hey, pour ce midi on t'attendra au niveau du stand Ferrari à la fin des EL1. Te perd pas en route, nous fait pas honte. 😜

Je souris en lisant son message, mais vu l'heure je ne pris pas la peine de répondre : il doit déjà être dans sa monoplace ou prêt à y monter. Les essais sont plutôt calmes, pas de folie ce matin et les garçons sont tous dans le haut du tableau. C'est plutôt prometteur.

Lorsque j'arrive au niveau du stand Ferrari, je repère tout de suite Charles et Carlos qui ont déjà été rejoins par Pierre et Lando. Et lorsqu'ils me remarquent, et bien disons que les réactions varient selon les personnes.

« Dites moi que c'est une blague. Elle n'a pas osé ? S'écrie Charles en prenant un air choqué.

- Pour venir comme ça, t'aurais mieux fait de te perdre en fait, enchaine Pierre avec un air mécontent.

- Oh my god. Amazing ! J'adoooooore !! »

Et tout en criant cela, Lando se met à courir vers moi et me prends dans ses bras. Puis en se tournant fièrement vers les autres il reprend :

« Je savais qu'elle avait bon goût, il suffisait juste de lui laisser le choix. »

Visiblement mon t-shirt Mclaren fait de l'effet. Bien sûr Ferrari restait mon équipe de cœur, mais les garçons étaient adorables et Lando et Pierre n'avaient cesser de se plaindre le week-end précédent du fait que j'étais influencée par Charles. La présence des t-shirts dans le colis m'avait confirmé que cela leur tenait à coeur alors j'avais choisi de les porter ce week-end, malheureusement je ne peux pas tous les mettre en même temps.

« Tu sais qu'ils ne te laisseront pas rentré aux stands Ferrari habillée de la sorte, reprit Charles.

- Ne t'inquiète pas, je te ferai rentrer chez Mclaren »

Une porte vers l'amour Où les histoires vivent. Découvrez maintenant