Voilà deux semaines que je suis rentrée à Miami, ma ville natale. Après avoir fini ma terminale en correspondance et fait mes années à l'Université, me revoilà.
Quinze jours sans l'avoir annoncé à mon frère avec qui j'ai repris contact il y a peu, une demande de ma seconde maman, Iris. Naturellement, je n'ai pas voulu y revenir seule, craignant que des souvenirs insoutenables me paralyse des pieds à la tête. Je suis en présence de Théo et Arthur, des cousins que j'ai rencontré lors de mes études à la fac du Texas.
Bien qu'ils aient la même carrure et les yeux verts, ils sont tous deux reconnaissables déjà par leurs couleurs de cheveux qui diffère, étant donné que l'un est blond et l'autre roux, mais également avec leurs caractères diamétralement opposés.
Je me souviens de leurs rencontre comme si c'était hier, bien que je vinsse juste de débarquer sur le campus, j'avais le droit, grâce à mes parents, d'avoir un appartement universitaire sans avoir besoin de faire une collocation. Je m'étais pas douter une seule seconde que mes voisins étaient deux garçons avec la tête en l'air.
Toutes les occasions étaient bonnes pour venir frapper à ma porte, que ce soit pour des choses futiles tels que du sucre ou du lait jusqu'au rouleau de papier toilette. Mais le plus surprenant est lorsqu'ils ont débarqué devant ma porte, vêtue d'une simple serviette autour de la taille, alors que j'arrivais avec ma mère.
C'est d'ailleurs elle qui m'a permis de me lier d'amitié avec eux, du moins de commencer à faire confiance en me disant que tous les hommes ne sont pas forcément des pervers narcissique ayant pour unique but de remplir son tableau de chasse par n'importe quel moyen.
Il a fallu que ma porte ne leurs soit ouverte qu'une seule fois pour qu'ils débarquent dès l'instant où je suis chez moi. Sous-entendant un travail qu'ils ne comprennent pas, alors que je n'ai aucun cours en communs avec eux, pour au final s'inviter au moment de manger, ce sont des garçons adorables mais également des vrais goinfres, du moins quand ils s'y mettent.
Bien qu'ils me l'aient expliqué un nombre incalculable de fois, je n'ai pas compris de ce signifiait, à cette époque, des études dans la conception et la technologie éducative. Finalement, ils sont devenus éducateurs spécialisées dans les enfants handicapés tels que l'autisme par exemple ainsi que concepteurs d'activités thérapeutique et technologique pour les jeunes en difficultés.
Alors que pour ma part, je me suis lancée dans la psychologie durant mes années universitaire pour devenir à l'heure d'aujourd'hui, psychologue que ce soit pour les adultes ou les enfants.
Mais si je suis revenue dans cette ville, ce n'est pas pour des vacances bien mérités après avoir trimer comme une dingue pour obtenir mon diplôme.
Après une discussion avec les garçons, nous avons décidé de nous associer et ouvrir un cabinet pour nous trois, de ce fait, nous pourrons nous entraider mutuellement en fonction des cas.
Alors nous avons tous les trois couper le cordon ombilical et pris notre envol loin d'eux pour avoir enfin, notre « chez nous ». Bien évidemment, nous restons en contact avec eux, du moins avec mes parents nous reprenons l'habitude d'envois quelques mails pour signaler que tout va bien. Sauf quand il s'agit d'Iris.
Nous avons donc emménagé dans un petit appartement moderne, un deux chambres donc, les garçons doivent vivre ensemble dans l'une d'entre elles, les pièces sont assez grandes dans des tons blancs et gris, mais je sais très bien que cela est provisoire, a un moment où à un autre, nous finirons par nous marcher dessus.
Nous ne sommes pas restés à rien faire, si ce n'est créer notre chez nous et partir à la plage. Nous avons trouvé notre lieu de travail et tout installés en plus de distribuer dans des points stratégiques nos cartes de visites, c'est-à-dire l'hôpital, les soins pour enfants handicapées et même quelques écoles sujets à des harcèlements, tels que ceux que j'ai vécues.
Bien que j'aurais pu, je ne me suis pas approchée du lycée qui a été témoin de mon calvaire, chose que les garçons ont bien compris étant donné qu'ils savent, dans les grandes lignes, mon adolescence chaotique, bercé par des parents absents, l'ombre de son frère ainé ainsi qu'un harcèlement émis par la plupart des élèves sans que personne ne cherche à intervenir.
Profitant d'une belle journée ensoleillée et d'un repos bien mérité, nous sommes tous les trois dehors sur la plage, à Miami Beach précisément. Je suis tranquillement installée sur ma serviette en maillot de bain blanc tandis que les deux gars sont en short à faire du volley pas très loin, prêts à intervenir au moindre problème comme si j'étais une jouvencelle en détresse.
Alors que je suis plongée dans ma lecture, bercée en même temps par le bruit des vagues et des personnes aux alentours, une alerte se mit à émettre de mon téléphone. Après avoir posé mon marque-page, je prends mon mobile et voit qu'il s'agit d'un message émise par une amie de la fac, Mia.
Hey petit cul, comment vas-tu ? Et le soleil de Miami ?
Ce message me fait sourire car depuis que j'ai appris à la connaitre elle n'a fait que de m'appeler ainsi, ou par mon prénom quand c'est vraiment sérieux. Je lui réponds tranquillement en lui disant que la chaleur est moins étouffante qu'à Houston malgré le beau temps.
C'est grâce à son jumeau que je l'ai rencontré, le jours même de ma rentrée universitaire, et dire qu'au départ elle m'avait vraiment fait peur...
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J'ai enfin réussi !
RomantizmVoici la suite de "Je réussirais", dans ce tome, vous trouverez la nouvelle vie de Nazelie quelques années après en compagnie de nouvelles têtes. C'est une histoire écrite à quatre mains, je ne peux donc pas vous certifier que les prochains chapi...