XL - Finalement tout s'arrange

5 0 0
                                    

Connor

Bien que cela ne fait que quelques jours que Nazélie est réveillée, celle-ci à tenue à rentrer le plus vite possible à la maison. Naturellement, il est hors de question qu'elle se remette à travailler aussi vite dans ses locaux, si bien que certains de ses entretiens se feront dans un bureau à domicile, mais en plus, cette tête de mule qu'est mon amie à tenu à rentrer en béquille, même si le fauteuil roulant aurait été plus approprié quant à son état. Elle refuse d'être à ce point démuni, alors elle souffre, abominablement, mais tant qu'elle ne se met pas en danger, je sais qu'elle fera comme elle l'entend, que l'on soit d'accord ou non.

La veille de son retour, nous en avons parler tous ensemble, c'est-à-dire les jumeaux, Arthur et Théo, puis nous sommes tous arrivés à la même conclusion : il est hors de question qu'on la laisse seule une seconde. Ce n'est pas évident pour Aaron et Mia, étant donné qu'ils travaillent tous les deux dans des secteurs différents au sien, sans parler de Théo et Arthur qui doivent de temps à autres se rendre chez leurs bénéficiaires, si bien que, profitant d'être ce que je suis d'un point de vue professionnel pour être présent à chaque instant. 

C'est donc moi qui suis charger d'aller la chercher à l'hôpital, de l'emmener à ses rendez-vous, tels que l'identification mis en place par les forces de l'ordre ou encore les spécialistes, et lui servir de chaperon lorsque cela est nécessaire, bien qu'elle soit contre.

Pour le coup, nous avons également mis un bureau au rez-de-chaussée à sa disposition, une manière pour qu'elle puisse rester autonome dans ses gestes sans avoir besoin d'un coup de main à chaque instant, déjà que je sais que c'est compliqué quand elle souhaite se laver. Heureusement pour moi, il s'agit de Mia ou d'une infirmière à domicile lors de ses moments. Je me serais jamais permis de faire ce genre de geste à son encontre de toute manière. A peine rentré, je l'aide à s'installer sur notre canapé avant de lui servir à boire. Je l'entends soupirer au loin, signe que cela commence déjà à l'énervée, mais nous n'y pouvons rien, elle restera probablement un long moment dans cet état.

Une fois servie, je m'installe à ses côtés et lui demande, mine de rien, comment elle va.

- Ça va Connor, lance-t-elle après avoir bu une gorgée de café.

- Tu sais que ce n'est pas vrai, parle-moi

Je la vois de nouveau souffler avant de river ses yeux au plafond, préférant rester calme, j'attends tout simplement qu'elle daigne me répondre, ce qui ne tarde pas.

- Je me sens... épuisée... fatiguée de ce qui s'est passé, que cet homme n'avait pas arrêter de me chercher, des gestes de Derek, de mon frère et son manque de discernement, j'en ai marre de tout ça, pourtant...

- Pourtant ?

- Je ne voudrais me retrouver nulle part ailleurs, j'ai pas mal de mauvais souvenirs ici, à Miami, mais je m'y sens chez moi, c'est étrange non ?

Ne sachant pas vraiment comment lui remonter le moral, je lui raconte toutes les visites qu'elle à eu durant son coma, naturellement, elle sait très bien que Darryl y était tous les jours, mais désormais, elle sait que Raïna et Oana sont régulièrement passées pour lui faire la lecture, que mes parents sont venus en coups de vents, mais qu'ils n'hésitaient pas à prendre des nouvelles lorsqu'ils le pouvaient, dans un même temps, ils se sont également charger de payer l'admissions ainsi que les factures de l'hôpital, même si on s'en serait bien charger.

- Et mes parents ? Demande-t-elle d'une petite voix.

- Rien de leurs côtés, maman les a prévenu que tu étais dans le coma, puis que tu t'es réveillée mais ils n'ont jamais répondu.

- Même s'ils étaient présents durant une année, je ne m'étonne pas vraiment de leurs manque de réaction, d'un sens, ils m'ont permis d'être une adulte responsable, tu ne crois pas ?

- Oui j'y crois, mais tu n'as pas eu ton adolescence comme tout le monde

- Vous non plus avec vos cerveaux, ce n'est pas pour autant que vous êtes pas heureux.

Pour réponse, je ne peux qu'acquiescer. Lui embrassant le front, je lui annonce, en même temps, que nous avons discuter de son cas hier soir et que désormais, nous ne pouvons plus la laisser seule. Et bien qu'elle s'y attendait, nous connaissant, elle n'est pas particulièrement heureuse, ce que je peux comprendre.

Profitant de ce moment, je lui annonce dans le même temps que son rendez-vous prévu avec Oana et Raïna se déroulera ici-même. Naturellement, je ne serais pas présent, ça reste quelque chose de confidentiel, mais je serais au même étage, prêt à arriver au moindre problème.

- Oui bien sûr, ce n'est pas plutôt parce qu'elles vous plaisent à Aaron et toi ? J'espère pour vous que ce n'est pas la même fille, car je suis pas prête à voir deux frères se battre pour une femme, aussi mignonne soit-elle.

Pour seule réponse, je me mets à rire, et prêt à lui révélé celle pour laquelle mon cœur craque, comme un véritable coup de foudre, la sonnerie de la porte d'entrée retentit dans la maison, comme on dit, sauvez par le gong. 

J'ai enfin réussi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant