Chapitre XLV - Quand l'homme ne veut pas faire le premier pas

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Mia

Depuis qu'Aaron nous a parler de son couple fraichement uni avec Oana, il est comme sur un nuage, à juste titre. Je suis toute aussi heureuse pour lui et ait accueillie Oana les bras grands ouverts, tout comme Nazélie d'ailleurs. Mais je n'ai pas attendue pour la menacer des pires représailles si elle lui faisait du mal, même involontairement. D'ailleurs, je me souviens que nous sommes proche de Noël si bien que j'ignore complètement comment ce passera le réveillon.

Nous savons à l'avance que Théo et Arthur passeront les fêtes chez leur famille, ça a été programmer depuis quelques temps de ce que j'ai compris, et connaissant Aaron, il demandera si Oana pourra venir, et comme elle considère Raïna comme sa sœur, aucun doute qu'elle sera également de la partie. Si sachant que Connor craque pour elle...

Hors de question que je me retrouve la seule célibataire du clan Hills, je me le supporterais pas, tout simplement parce que les garçons n'arrêteront pas de me charrier pour trouver un homme, même si c'est uniquement pour me taquiner. D'ailleurs avec tout ça, j'ignore totalement si les parents viennent ou non, il faudra que je leurs pose la question.

En parlant de garçon, je n'arrête pas de lancer des signaux à Darryl, chose qui ne m'est jamais arriver auparavant. Pourtant, celui-ci ne remarque rien, à moins que je ne l'intéresse pas et qu'il ne tient pas à me faire de la peine, je l'ignore.

Mais ne supportant plus être dans l'ignorance, je demande conseil à Nazélie entre un rendez-vous pour le travail et celui du kiné. Et elle ne tarde pas à me dire qu'il ne voit jamais plus loin que le bout de son nez. Pour être directe, il faut que j'aille le voir moi-même pour lui secouer les puces afin de lui montrer ce que je veux, avant de finir vieille fille.

C'est sur cette avis que je finis par me retrouver devant le garage des garçons, en étant incapable de réfléchir à la démarche à suivre. Je jette quelques coups d'œil à l'intérieur, faisant de temps en temps rire Tony et Dylan qui m'ont remarquer depuis longtemps. Mais encore une fois, celui que je cherche à attirer l'attention ne me remarque pas. Comme là dit sa frangine, il ne remarque vraiment rien celui-là.

C'est lorsqu'il est sur le point de monter en direction de son bureau que je me décide de la marche à suivre : dans quelques secondes, lorsqu'il sera hors de portée de vue, je me dirigerais à sa suite et lui dirais ma manière de penser de ses conneries. Après soit il m'avouera qu'il m'apprécie, soit je me prendrais le râteau du siècle, néanmoins, je serais fixée et c'est le plus important. 

Tellement en train de m'encourager moralement, je ne remarque pas qu'il est déjà parti, aussi, je n'hésite pas à me mettre à sa suite sous les salutations de ses trois collègues, munies de leurs sourires aux lèvres. Une fois devant la porte, je me mets à pousser un soupir de courage avant d'enclencher la porte, m'attendant pas un seul instant à ce qu'il se déroulera derrière la porte.

Et c'est ce qui m'arrête sur le champ. Darryl, vêtue d'un bleu de travail ainsi qu'un marcel blanc recouvert d'huile de moteur, prêt à enlever celui-ci, sûrement dans l'optique de se changer.

Ne lui laissant pas le temps de parler, je me dirige vers lui à grand pas avant de le tenir par le t-shirt et le pencher vers moi pour l'embrasser à pleine bouche. Sous ses lèvres fermes, j'oublie absolument tout ce qui se trouve autour de moi, il pourrait même y avoir un tremblement de terre que je ne le remarquerais pas. Seul cet instant compte à mes yeux, rien d'autre.

A bout de souffle, et légèrement déçue qu'il n'a pas chercher à participer à cet élan de désir, je me sépare de lui avant de le pousser, heureusement d'ailleurs qu'il y avait le canapé derrière lui pour amortir sa chute. Le laissant là, hébété, je n'hésite pas à lui dire ses quatre vérités en lui disant qu'il est complètement idiot pour avoir ignorer mes appels de phares, d'un point de vue littéral, mais également que je peux apporter beaucoup à un homme, bien plus qu'il ne peut l'imaginer. Le voyant encore en train de me regarder tels un merlan frit, je me mets à faire les cent pas en lui annonçant que je ne cherche pourtant pas à obtenir la lune. : je tiens uniquement à avoir un homme, lui en l'occurrence, mais qu'il reste dans la monogamie et qu'aucune tromperie ne sera acceptée, est-ce aussi compliqué que ça ? 

Le voyant, toujours sans réaction, je me mets à lui faire un léger coup de pieds dans la chaussure afin de le faire réagir, sans succès. Et une fois certaine de ce qu'il éprouve pour moi, c'est-à-dire un néant monumental, je tente de récupérer le reste de ma fierté afin de mettre les voiles, après tout, il ne peut pas être plus clair que ça, non ?

Sur le point d'ouvrir la porte, je me fais rapidement stopper par une main qui m'agrippe le poignet. Me retournant face à cette force, je me retrouve nez à nez avec Darryl qui tente de prendre une respiration normale, la sienne étant complètement saccadée.

Qu'est-ce qu'il lui arrive ?

Avant même que je ne puisse ouvrir la bouche, il pose l'une de ses mains dessus avant de prononcer le moindre mot :

- Tu as raison, je suis un idiot qui n'a pas sus interpréter ce que tu tentais de me faire comprendre... Mais je te promets que les choses vont changer, tu veux la monogamie et l'exclusivité, tu l'auras, mais il est désormais hors de question que je t'abandonne en pensant que je ne t'aime pas, et je passerais tout le reste du temps à te le prouver.

Sur le point de le frapper pour cette peur inutile, je suis rapidement couper par ses lèvres qui se pose sur les miennes, me faisant perdre la raison principale de ma colère, finalement tout s'arrange pour tout le monde, alors pourquoi pas en profiter. 

J'ai enfin réussi !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant