Le mot de la fin

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Et voilà, j'ai fini ma réécriture/republication ! 

Je suis très contente de vous présenter la version remaniée de mon tout premier roman terminé. Comme tous les premiers romans, c'est l'un de mes préférés, d'abord parce que je me suis vraiment amusée à l'écrire, en naviguant dans les différents points de vue, les différents styles, entre le ton épique du journal d'Erik, celui, plein d'humour et de sarcasme de Lev, et le côté rêveur de Fassa. Ces trois personnages ont tous un point commun : la détermination, et ils racontent la même histoire, mais de façon différente. Le plus gros challenge, pour moi, ça a été de laisser planer le doute jusqu'à la fin, et de réussir à garder l'équilibre entre la romance, la dark fantasy, et le thriller d'espionnage. Et oui, ce roman, c'est tout ça en un ! Encore un truc atypique x'D

C'est évidemment une dark romance. Pas vraiment à cause du goût du MMC pour le sexe un peu rude (après tout, il respecte le consentement), mais parce que, même en admettant que le prince Tchevsky n'existe pas, Lev reste extrêmement manipulateur. Bref, c'est pas un gentil du tout : la seule chose qui le rend "acceptable", c'est l'amour qu'il a véritablement pour Fassa (et l'espèce d'amitié/attirance qu'il ressent pour Erik.)

La dernière chose qui me plaît dans ce roman, c'est qu'il m'a fait voyager pendant l'écriture. Et c'est exactement ce que je recherche en écrivant un roman. Ce livre, c'est à la base une histoire nourrie par une certaine nostalgie de l'Europe que j'avais écrit l'hiver 2009-2010, en revenant d'un séjour en Chine.

Je vivais alors au Japon et, ne voulant pas rester seule pendant la période des fêtes, je suis partie à Pékin. La capitale chinoise était complètement recouverte par la neige et il y faisait un froid glacial, limitant les sorties à quinze minutes consécutives. C'est lors de la visite du parc de Bei-hai, où je regardais le lac gelé de la fenêtre d'une maison de thé où je m'étais réfugiée, que j'ai eu la vision d'un cavalier traversant des steppes enneigées pour gagner la Russie... ce personnage, c'était Ulfasso.

Les idées de roman me viennent toujours comme ça : de simples images autour desquelles je vais ensuite développer. Finalement, dans cette version finale, j'ai laissé tomber la narration de sa jeunesse et de son long périple à travers l'Asie avec sa mère mourante sur le dos (elle est seulement évoquée par Chovsky, dans les souvenirs d'Erik). Je voulais en faire une histoire moins premier degré et plus décalée, en prenant à contre-pied les clichés que j'avais moi-même invoqués.

Je ne sais pas si ça fonctionne.

À vous de me le dire !

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