Chapitre 52 - Partie 1 - : Un après-midi en famille ? - Samedi 7 décembre 2019 - 13h15 - Mathias
Voir Maël si enjoué dès le matin, lui gonflait le cœur de joie. La pédopsychiatre ainsi que la psychologue du service dans lequel allait son fils avaient toutes deux indiqué que la résilience du garçon était impressionnante.
L'enfant lui avait sauté dessus dès le matin alors qu'il lisait le journal installé dans son sofa. Une agitation courrait dans ton son corps. Il se sentait aussi jeune que son fils, à attendre impatiemment l'après-midi à venir.
Sa cousine lui avait remis dans la semaine la tenue qu'elle voulait qu'il essaye pour l'occasion. Le pantalon, noir, lui collait à la peau mais d'un tissu mêlant élasthanne et laine pour qu'il puisse avoir suffisamment chaud et se mouvoir comme il le fallait pour la suite du programme. En haut il avait une succession de pièce : tout d'abord un marcel qui, lui aussi, lui faisait une seconde peau, de couleur parme avec par-dessus une fausse chemise large ouverte jusqu'au sternum de couleur beige. L'arrière de la chemise lui arrivait au milieu des cuisses alors que l'avant arrivait à la limite de la taille. Enfin, Marylise lui avait prévu un harnais en lui garantissant que cela était à la mode. Mathias, en voyant l'objet sur son lit, n'avait pu que penser à ses fantasmes de la veille et en l'enfilant par-dessus sa chemise, se demandait ce que cela ferait sur sa peau nue.
En se regardant dans le miroir, il avait approuvé la tenue et Maël avait applaudit. Il ne pouvait pas renier ses gènes alors qu'une de ses sœurs était égérie de haute couture et que dans leurs fratries, ils avaient été trois à faire des shootings plus ou moins amateur, lui inclus. Le rendu était détonnant comme toujours avec les créations de Marylise. Elle lui avait indiqué de mettre son long manteau noir pour compléter le look.
Heureusement pour lui, Marylise avait passé l'étape de lui faire porter des tenues WARCORE ou TECHWEAR. Il se rappelait encore Tatiana qui râlait à chaque fois qu'il sortait avec ce style. « Ta cousine à treize ans, pourquoi tu la laisse jouer à la Barbie avec toi ? et c'est quoi ce style déjà ?! ». Marylise était ce qu'on appelle communément un génie. A 5 ans, elle confectionnait déjà une collection de vêtement pour ses poupées, avec un style inégalable.
Maël quant à lui, après avoir emballé de façon assez aléatoire le cadeau du pompier, avait fini par choisir sa tenue. Un petit pantalon brun, un t-shirt orangé et un pull vert avec une capuche faisant une tête de grenouille stylisée. Par-dessus, il avait mis une version enfant d'une veste d'aviateur avec du rembourrage en grosse laine. Il lui avait mis une écharpe, la même que celle qu'il portait lui-même, toutes deux envoyées le noël passé par sa tante. Et enfin il enfila des moufles pattes de grenouilles à Mael, et des gants en cuir noir avec une doublure en laine pour lui.
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Mathias s'impatientait, mais son chauffeur avait décidé de prendre la route avec le plus de feu rouge du capital d'après lui. Maël à coté ne tenait plus en place et gigotait sur son siége.
Benjamin ne lui avait envoyé aucun message et il hésitait a lui dire qu'il serait peut-être en retard. Après tout ils étaient à 800 m de la destination. Maël pointait tous les hommes roux ou avec des bonnets rouges qu'il voyait en demandant si c'était l'homme qu'ils allaient retrouvera et l'avocat hésitait vaguement à échanger son garçon contre le chien du sans-abri qui les fixaient comme le messie depuis que Maël lui avait donné un billet après avoir baissé la vitre.
Finalement, il put voir se dessiner devant lui le lieu de rendez-vous. Il demanda à l'homme de les laisser sur place, il prit la main de son garçon et se dirigea vers le théâtre.
Benjamin était dos à lui, dans une tenue chic qu'il ne pensait pas que le pompier possédait et surtout qui lui donnait froid. Avait-il oublié sa veste ?
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L'incandescent équilibre entre nous
RomanceBenjamin a tout pour être heureux : un métier de rêve, une fiancée aimante et un avenir tout tracé dans sa brigade de sapeurs-pompiers. Mathias, lui, s'est résigné à ne rien attendre de l'avenir : sa vie bien rangée a fait son succès, et c'est très...