Chapitre 53

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Bonjour à tous et à toutes ! Bonne année ! Nous espérons que ce debut 2022 se passe au mieux pour vous ! 

Désolée pour ces longs délais, mais comme promis nous avons enfin quelques chapitres d'avances ! 

Question preferez:

- vous un chapitre toutes les deux semaines ? 

- Ou un chapitre toutes les semaines au risque d'avoir un gros trou possible à nouveau dans le semestre à venir ? 

La parole est à vous !

Pleins de cœur et d'amour ! J'espère que vous aimerez retrouver ma victim--- euh mon personnage préféré : MATHIAS !

Love Miruru 

Chapitre 53 – Face à elle – Samedi 7 décembre 2019 – 17h25 - Mathias

Le gouter s'était admirablement bien passé et Mathias pouvait voir la jeunesse irradier du rouquin alors qu'il semblait toujours clinquant malgré ses blessures encore récentes.

Sur le trottoir Maël continuait ses questionnements incessants et essayait tant bien que mal d'attendre le chauffeur qui le ramènerait chez sa mère. En tendant l'oreille, il comprit que Maël parlait de cette dernière maintenant.

— Tu as déjà vu ma maman ? Demanda-t-il

— Oui...

Le jeune garçon ne perçut pas le trouble du pompier, mais Mathias se rappelait très bien l'occasion pour laquelle il avait rencontré Tatiana. Maël ne savait pas non plus que papa et maman étaient passés plusieurs fois à la télé et dans les journaux locaux. Il n'avait pas à la savoir et il préférait penser que son fils aurait un vrai moment de gloire quand il serait un astronome de génie.

— Ma maman c'est la plus belle tu sais, et je ne dis pas ça parce que c'est ma maman, non, non, en fait des gens la prenne en photo, mais papa aussi en fait.

Et voilà, Benjamin le fixait les yeux brillants de malice et Mathias était gêné... pourquoi son fils parlait-il de ça ? Mathias mettait un point d'honneur à s'habiller différemment quand il ne travaillait pas. Il avait des tas de costumes parfois excentriques, mais quand il n'était pas au bureau, il prenait plaisir à être la poupée de sa jeune cousine. Résultat, il arrivait en effet qu'il soit pris en photo dans la rue. Il avait déjà été accosté par des dizaines de personnes, mais son aura sombre les tenaient rapidement à distance.

Alors que la voiture s'arrêtait devant eux, Benjamin commença gauchement à faire un salut de la main, mais dans un tour pour une fois plutôt adroit, Mathias prit sa main et le jeta dans la voiture à la suite du garçonnet.

— Ben, tu ne vas pas prendre de métro alors qu'on a une voiture ! On dépose Maël et on verra ensuite !

— Mais...

— Pas de commentaire.

La journée se passait avec un ravissement certain, dans la Mercedes, Maël s'était placé aux côtés de Benjamin. Bien que Mathias soit plus que fin, Benjamin lui, prenait une place importante dans l'habitacle et surtout au milieu de la banquette. Ils n'avaient pas d'autres choix que de faire fusionner leurs cuisses, une douce chaleur se diffusant au travers du tissu. Maël s'était lancé dans son sujet favori du moment : l'espace, et il était intarissable. Benjamin était donc tourné vers lui et pour que Mathias puisse participer à la discussion, il devait se pencher sur le pompier et se décaler. Les jeunes d'aujourd'hui étaient-ils nourris aux stéroïdes ? C'était presque risible cette carrure dans la vingtaine ! Qu'est-ce que cesserait à 28-30 ans quand il aurait fini sa croissance ? La position, de plus en plus inconfortable, lui fit prendre une note mentale : qu'importe ce que dirait Maël la prochaine fois, il irait au milieu. Le rouquin, lui, n'avait pas besoin de se contorsionner ! Finalement la course s'arrêta devant le pavillon de son ex-femme. Il ne put s'empêcher de souffler, il était quasiment sûr qu'elle allait encore lui faire une scène après leur dernière rencontre. Peut-être aurait-il dû laisser son fils chez les grands-parents ? Mais cela aurait impliqué devoir sa mère et depuis son coup de sang, il l'avait évité comme la peste, le choléra et les acariens.

L'incandescent équilibre entre nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant