Chapitre 30

468 67 84
                                    

Et tout envoyer valser -  Lundi 18 Novembre - 5h02 - Mathias

*le chapitre sort en avance car pas possible de le poster demain*

Mathias, après ce week-end perdu dans l'alcool et dans les réminiscences de sa conversation avec Dicky, avait décidé de reprendre le travail. Mais également de reprendre sa vie en main. Le plus vite tout serait comme avant, le plus vite il pourrait avoir Maël à ses côtés.

Il avait fait sa routine habituelle. Une routine bie  plus saine que ces derniers jours. Son réveil avait donc sonné et c'est en commençant par se lever à 5 heures du matin que Mathias retrouva ce qui faisait sa vie sans aucun trouble aucun. Il s'était vêtu d'un jogging blanc et il avait couru environ trente minutes. Il avait encore par moment des élancements dans le crâne dû à ses abus. Après cela, une bonne douche composé d'un massage de différents jets et à l'aide du programme d'aromatherapie le firent se sentir bien mieux.

Mathias pu prendre son petit déjeuner habituel presque nu le temps que son lait pour le corps pénètre sa peau et mangea avec envie son porridge et sa salade de fruit tout en prenant un plaisir certain en buvant son café tout droit importé du Honduras.

Il prit le temps de consulter ses mails et ses différents réseaux sociaux avant de se revêtir de son costume sur mesure. Il avait choisi un modèle de style anglais. Brun clair. Une chemise simple aux lignes verticales et une cravate bleu ciel. Sa carrure paraissait plus imposante tout en marquant sa taille fine. Un temps pour se coiffer et il put remarquer qu'il était déjà huit heures moins le quart.

Il sortit donc de chez lui, le pas pressé et récupéra son vélo. Il pédala la tête ailleurs jusqu'au moment où il se retrouva devant la caserne de pompier en face de l'immeuble de son cabinet, se demandant à quoi ressemblait la vie dedans, et sans crier garde, il se rappela le visage juvénile de Benjamin. Était-il dans une caserne comme celle-ci ? Il se secoua la tête et prit l'ascenseur pour monter. Ses pensées dérivèrent vers l'homme qui occupait ses pensées... son adorateur du soleil. Il se demanda si, au travers de son store, il pourrait l'apercevoir ce soir-là. Au moins que sa journée soit vraiment plaisante.

Il passa la lourde porte en bois qui délimitait l'entrée du cabinet et se fit accueillir par une voix qui ne lui avait pas du tout manqué durant son absence forcée.

— He bah ! Vous faites quoi là, Mathias ?

— C'est Maitre Hoang, Léonie, je vous l'ai déjà dit !

— Nan mais Monsieur, pourquoi tout le monde m'appelle par mon prénom déjà !? Vous demandez le respect mais moi alors ? Ma collègue, on l'appelle bien Madame Tremard !

— Leonie, pensez-vous vraiment qu'avec un nom tel que le votre, nous allions vous appeler devant des clients ?

— Euh...

— Léonie, mariez-vous, et quand vous ne serez plus Madame Bonnichon, on reparlera de tout cela.

— ... Bien, Mathias. Mais pourquoi vous êtes là au fait ?

— Votre langage est vraiment à rééduquer ! Pour vous répondre, il est 8h, on est lundi, où voulez-vous que je sois alors que j'ai de nombreux rendez-vous de prévus !

— Bin c'est que vous avez rien de prévus justement, Monsieur. Maitre Levalier, m'a demandée samedi de tous vous les enlever car vous ne vous sentiez pas bien.

— Comment ? Elle est déjà là !

— Euh... oui dans son bureau ! Et au fait, super pour votre fils, je suis contente pour vous !

Mathias serra les poings et se dirigea vers le bureau de sa mère. Comme a son habitude il ignora Margot sur le chemin qui, il le savait, n'allait pas le lâcher, et entra sans frapper.

L'incandescent équilibre entre nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant