Chapitre 59B - Loin des songes - Mardi 10 décembre 2019 - 5h58 - Mathias
*** Message de Miruru ***
Hello hello ! Comme dit dans le message du chapitre 59A, si vous ne vouliez pas le lire pas de soucis ! Voici ici un micro-chapitre qui suit directement le précédent et qui j'espere vous fera moins de noeud dans le cerveau que le précédent !
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Mathias n'avait jamais autant aimé entendre son réveil que ce jour-là.
Il était habitué aux cauchemars depuis enfants. Essentiellement sa mère l'abandonnant de diverses manières : à l'aéroport d'un pays étranger, sur le bord de la route, dans un supermarché bien qu'il ne soit jamais aller dans ce type d'endroit avec elle.
Quand ça n'allait plus vraiment avec Tatiana, le cœur des cauchemars était plus que réaliste sur sa situation.
Et il y'a quelques semaines, c'était le kidnapping de Maël. Son cerveau dramatique et tragique lui avait montré toutes les choses qui auraient pu arriver. Quand il était allé voir son « parrain » en prison, ses songes l'avaient laissé les nerfs à vif, mais tout comme lors du procès et ce que pouvait en dire la psychologue et la psychiatre de Maël, il avait été bichonné, autant que cela se peut.
Mais si ça ne suffisait pas qu'il soit toujours négatif au quotidien, son inconscient et ses rêves lui pourrissaient ses nuits.
Il avait ressenti une chaleur inédite au fond de lui en rêvant de Benjamin et la discussion qu'il avait pu avoir avec ses amis n'avait fait que le rassurer. Mais c'était sans compter son esprit. Son cœur battait encore la chamade et une sueur froide coulait le long de son corps.
Pourquoi est-ce qu'il se faisait torturer ainsi par lui-même ?
En s'étirant le plus possible sans quitter la chaleur réconfortante de son édredon, l'avocat récupéra son téléphone. Il souffla un instant, chassant les derniers miasmes de ses néfastes songes et ouvrit la galerie.
Antonin devait avoir senti son angoisse, car toute la journée, il lui avait envoyé de même incompréhensibles avec un bon paquet d'arcs-en-ciel. Ça le fit ricaner un instant, mais ce qu'il voulait vraiment, étaient les photos prises quelques jours auparavant... avant que tout ne dérape.
Un sourire naquit sur ses lèvres et son cauchemar disparu totalement en voyant la photo qu'il cherchait.
Benjamin avait un bras passé au-dessus de ses épaules et caressait sa tête d'une main et l'autre tenant le bras de Maël tandis que lui-même avait un bras passé derrière le dos du pompier et l'autre caressant le visage souriant de son fils. C'était étrange de voir, à la perspective de ce qui s'était dit, cette photo. Ils n'avaient pas l'air d'amis, mais d'une famille. Et cette idée le réjouissait autant qu'elle l'angoissait. Il hésita un instant à la mettre en fond d'écran, mais c'était une idée stupide.
Son esprit avait été clair durant la nuit, il fallait qu'il fasse le tri sur ce qu'il ressentait entre son fantasme pour Sébastien, et le bonheur qu'il ressentait depuis qu'il passait du temps avec Benjamin. Peut-être que tout s'éclairerait le vendredi suivant. Et il était convaincu que contrairement à ce que ses rêves voulaient bien croire, il n'allait pas avoir de moment sensuel avec l'un ou l'autre des pompiers. De toute façon, il n'était pas prêt. Il s'était mis des barrières toute sa vie après tout, et bien qu'elles commençaient petit à petit à s'ouvrir, il y en avait énormément et il ne serait pas simple de faire céder entièrement.
Dans tous les cas, malgré les quelques messages échangés, il n'était pas sûr que Benjamin veuille encore de lui, que ce soit en ami ou pour autre chose.
Un pic d'angoisse apparu et c'est pourquoi il fit un bond hors du lit, dégringola à moitié de ses escaliers pour finir par demander à Alexa de mettre une musique calme et commencer ses exercices de Yoga.
Inspirer, expirer... Il ne fallait pas qu'il se projette de trop. Il ne fallait pas qu'il espère de trop. Surtout, il ne fallait pas qu'il panique. Sa journée allait être chargée avec différentes situations épineuses au travail, dont un plaidoyer dans l'après-midi. S'il voulait aider cette victime, il devait faire le vide. Se placer en Garbha Pindasana aidait grandement à cela et son esprit était totalement vide de pensée parasite quand il se pencha en Kukkutasana.
Mathias pouvait le faire, vivre sa vie comme il entendait et peut-être demander des conseils à Dicky. Après tout, il était celui qu'il connaissait le mieux pour répondre à ses dilemmes !
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Chapitre écrit par Miruru
Alors : rassuré ? Mathias process very well !
A très vite !
Coeur sur vous
Vos deux auteurs préférées fufufufu~
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L'incandescent équilibre entre nous
RomanceBenjamin a tout pour être heureux : un métier de rêve, une fiancée aimante et un avenir tout tracé dans sa brigade de sapeurs-pompiers. Mathias, lui, s'est résigné à ne rien attendre de l'avenir : sa vie bien rangée a fait son succès, et c'est très...