Chapitre 17

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Quand Diane sort de la chambre, elle a revêtu la robe rouge. Elle s'est lissée sa chevelure qui paraît encore plus longue. Son mascara fait ressortir ses yeux et sa bouche est en harmonie avec la robe. Stéphane se retourne, il termine de boutonner sa chemise.

« Je te l'ai déjà dit mais tu es d'une beauté éblouissante, Diane. »

Elle sourit en baissant les yeux et s'approche de lui.

« Tu as choisi ta cravate ? »

Il se retourne et lui montre un cravate aussi rouge que sa robe.

« On sera en harmonie ce soir. »

Il passe sa main sous sa robe.

« C'est très bien. »

On frappe à la porte. Il retire rapidement sa main et l'embrasse sur la joue.

« Vous pouvez entrer. »

Le Premier Ministre entre. Il est tout le contraire du Président. Par la taille, les cheveux ou la prestance.

« Vous êtes prêt ? La voiture nous attend en bas. »

« Oui, attends... Diane doit mettre ma cravate et on y va. Attends nous dans la voiture. »

« Faudrait que tu apprennes à faire tes cravates toi même. »

Il referme la porte.

« Pourquoi quand j'ai la plus belle femme au monde à me les faire ? »

Il pose sa bouche sur son épaule dénudée.

« Je savais que tu aimerais ce parfum. »

Elle serre sa cravate, attrape son fourre tout et se dirige vers la porte.

« Vous êtes prêt, Monsieur ? »

Il sourit et s'approche d'elle.

« Et toi ? Tu es prête ? »

« Oui je suis prête pour ce soir, Monsieur. »

Stéphane effleure du bout de ses doigts son épaule.

« Je ne te parle pas uniquement de ce soir, Diane. »

Elle le regarde et se penche vers son oreille.

« J'ai toujours été prête, Monsieur le Président. »

Elle ouvre la porte avant qu'il puisse dire quelque chose et passe devant les gardes du corps. Dans la voiture, le Premier Ministre parle de la conférence de demain mais le Président est trop occupé à regarder Diane.

« Stéphane ? Tu m'écoutes ? »

Il tourne la tête.

« Oui pardon... Je pensais à cet après midi. »

Diane lui sourit furtivement. Quand ils arrivent devant le Rocher, la voiture s'arrête.

« Au fait, tu as vraiment une magnifique assistante. »

« Oui je sais et je la garde. »

Ils rigolent en sortant de la voiture. Stéphane attrape la main de Diane pour la faire sortir de la voiture.

« C'est somptueux. Toutes ces lumières. »

« Attendez de voir l'intérieur, Diane. »

Le Prince les attend en compagnie de son épouse.

« C'est dommage que votre femme n'a pas pu venir, Stéphane. »

Il se retourne vers Diane.

« Vous y gagnez au change. »

Soumise à son étatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant