Chapitre 32

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La voiture s'arrête devant un immeuble chic de la Capitale. Diane enfile son masque quand la porte s'ouvre. Roland a sorti un énorme parapluie pour la camoufler aux yeux des riverains. Elle sort et ses talons résonnent dans la rue déserte.

« Suivez moi. »

Roland l'emmène devant une porte en bois aussi grande que l'entrée de l'Élysée. Il compose un code et la porte s'ouvre. Diane entre à son bras et découvre une allée de graviers blancs. Des lumières longent le chemin pour les mener à un appartement au rez de chaussée. Il ferme le parapluie et sonne huit fois. Diane regarde les fenêtres. Les volets sont fermés. Une légère musique se fait entendre. La porte s'ouvre et laisse voir une femme habillée en noir. Sa robe est fendue jusqu'à son entrejambe. Elle porte également un loup qui lui recouvre la moitié de son visage. Elle regarde Diane.

« Mademoiselle Tinel pour Monsieur le Président. »

La femme ouvre la porte en grand et Roland s'écarte pour laisser passer Diane. Elle entre timidement sans un mot. La porte se referme.

« C'est la première fois ? »

La femme se tient à ses côtés et semble regarder un rideau au fond de la pièce.

« Euh... Je... »

La femme lui sourit.

« C'est la première fois. Avant d'entrer, je vais vous expliquer quelques règles. »

La femme prend le fourre tout des mains de Diane et le pose à côté d'elle.

« Vous n'en aurez pas besoin ce soir. »

Elle pose sa main à la cambrure des reins de Diane et la fait avancer lentement vers le rideau.

« Quand je vais ouvrir le rideau, vous allez entrer dans un autre monde. Un monde où la discrétion est de rigueur. Où les secrets doivent rester enfouis. Ce que vous verrez ce soir ne doit pas sortir d'ici. Ne pas en parler même avec votre partenaire. »

Diane regarde la femme qui ne quitte pas le rideau des yeux. Le rideau paraît peser une tonne tellement sa noirceur laisse envahir la pièce.

« Pas de tabou. Pas de jugement. Pas de règles sauf celles que vous fixez. Ce soir, vous êtes l'esclave et lui le maître. »

La femme touche le rideau.

« Vous êtes prête ? »

Diane la regarde et acquiesce. Le rideau s'ouvre. Des dizaines d'hommes sont assis en rangée sur des canapés de velours rouge. Elle tourne la tête et voit des dizaines de femmes dans la même position. Tous les regards sont fixés sur elle. La femme se penche et lui murmure.

« Le maître vous attend au fond. »

Diane s'avance. Ils la suivent du regard sans bouger. Elle voit un homme assis au fond de la pièce sur un canapé noir. Il tient à la main un verre de whisky. Diane s'arrête devant lui. La musique s'arrête. Diane se retourne et voit la femme s'asseoir sur sa droite en compagnie des autres femmes. Elles ont toute une robe noire et un masque de la même couleur. Personne ne parle. L'homme se lève et se dirige vers elle. Il la frôle et Diane ressent un frisson. Elle reconnaît son parfum, ses cheveux mais surtout ses yeux. Il se met derrière elle en la prenant par la taille et la retourne lentement vers tous ces inconnus.

« Je sais que tu peux le faire. »

Le murmure de sa voix lui fait fermer les yeux. Diane sent ses mains lâcher ses hanches. Quand elle ouvre les yeux, il s'est rassis sur le canapé.

La musique se lance. Une musique sensuelle. Un chanteur avec une voix suave. Deux femmes se lèvent et se dirigent vers Diane. Elles retournent Diane vers Stéphane qui reprend son verre tout en la fixant. Diane sent leurs mains la caresser. Sa robe remonte délicatement au rythme de la musique. Une femme lèche ses cuisses. Elle ne le quitte pas du regard. L'autre femme se met derrière Diane et lui attrape la poitrine pour la caresser lentement. Diane attrape les cheveux de la femme qui se trouve à ses pieds et la relève. Leurs langues se croisent et leurs mains se laissent découvrir. La femme redescend et passe sa main sous la robe de Diane. Son visage s'approche et sa langue fait pencher la tête de Diane en arrière. Elle mord sa lèvre inférieure. Stéphane fait un signe de la main. Un homme s'approche de Diane. Les deux femmes s'écartent. L'homme passe ses doigts sous les bretelles de la robe blanche et fait glisser sa robe à ses pieds. Diane est nue face à tous ces inconnus. L'homme se place face à elle et se penche sur son cou. Il descend avec sa langue le long de sa poitrine, de son nombril pour rentrer sa langue en elle. Diane regarde Stéphane qui passe sa langue sur ses lèvres. L'homme maintient les hanches de Diane alors que sa langue se fait de plus en plus pressante. Diane ferme les yeux et se laisse aller. Elle entend un claquement de doigt. L'homme s'arrête et s'en va. Un deuxième homme arrive. Les deux femmes allongent Diane au sol. L'homme se place devant elle et sort des cordes. Il attache les poignets et chevilles de Diane. Il se retourne vers Stéphane qui fait un signe de tête. L'homme serre encore plus fort la corde. Diane serre les poings de douleur. Une femme embrasse Diane pendant que l'autre rejoint Stéphane. Elle tourne la tête de Diane pour qu'elle le regarde tout en continuant à l'embrasser dans le cou. La femme s'approche de Stéphane et déboutonne sa braguette. Diane la voit l'attraper et le caresser avec ses ongles vernis en noir. La femme se penche et le sexe de Stéphane disparaît dans sa bouche. Il reste impassible. Il ne bouge pas. Il fixe Diane. L'homme se met à genoux devant Diane. Il l'embrasse sur le ventre et descend avec sa langue. Diane se cambre et ferme les yeux. Le mouvement de ses hanches suit celui de sa langue. Quand elle entend, de nouveau, un claquement de doigt, elle voit l'homme se relever et partir. La femme relève Diane et la détache. Diane remarque qu'il est de nouveau seul sur le canapé. Un homme s'approche et met les mains dans le dos de Diane et l'attache avec des menottes. Stéphane sourit en reprenant son verre. L'homme fait cambrer Diane et se penche pour goûter, lui aussi, au sexe de Diane. Leurs langues se ressemblent toutes. Toujours le même mouvement. Toujours la même cadence. Stéphane et Diane se fixent pendant un moment quand il fait un signe de tête. L'homme relève Diane et la dirige vers Stéphane. Il la couche sur la table basse en verre devant lui. Diane voit tous ses inconnus commencer à se mélanger, à se caresser. Ces femmes qui goûtent aux sexes raidis par le plaisir. Leurs doigts entrant et sortant avec fougue. Les hommes enfonçant avec rage leurs membres sous les gémissements des femmes qui ne quittent pas leur masque. Les deux femmes se mettent à côté de Stéphane et lui enlève sa veste et sa chemise. Il ne la quitte pas du regard quand il enlève sa ceinture. Une femme prend sa ceinture et la passe autour du cou de Diane et la tient. L'autre femme écarte les cuisses de Diane. Elles regardent Stéphane sans le quitter des yeux. Il pose ses genoux au sol et pose sa main sur le ventre de Diane. Ses doigts la font frémir. Il attrape la ceinture et la tire vers lui. Sa langue est chaude et puissante. Il la pénètre violemment. Diane pousse un cri en mordant la lèvre de Stéphane. Diane se recouche sur la table et les femmes parcourent son corps avec leurs mains. Les coups de rein sont violents. Les mains de Stéphane s'agrippent sur ses hanches. La ceinture la redresse et Stéphane l'embrasse avec fougue tout en continuant d'enfoncer son membre au plus profond d'elle. Il la retourne et son ventre bouillant claque sur la vitre de la table. Une femme se tient face à elle, à sa hauteur, en tenant la ceinture. L'autre femme lui caresse le dos. Stéphane lui attrape les cheveux et la cambre. Son sexe pénètre sauvagement son arrière train. Un cri s'échappe de sa bouche. La femme en profite pour mêler leurs langues. Il la déhanche violemment. Diane sent le plaisir monter. La femme fait signe à Stéphane qui s'arrête. Il attrape le cou de Diane et mord son épaule et laisse son sexe en elle sans plus aucun mouvement. La femme lui embrasse la poitrine quand Stéphane lui fait signe.

Il repose Diane et recommence à s'enfoncer en elle. Il voit ses poings se serrer dans son dos. Il attrape les menottes et donne de violents coups de rein. La femme relève la tête de Diane et elle voit tous ces hommes et ces femmes qui la regardent. Ils sont tous devant elle. Elle va jouir devant eux. Elle lâche un gémissement torride pendant que Stéphane accélère. Diane sent les mains de Stéphane la serrer de plus en plus fort. Il coule en elle.

Tout le monde se lève et part derrière le rideau. La femme tend une clé à Stéphane qui libère Diane de ses menottes. Diane reprend sa respiration quand elle lui enlève la ceinture autour de son cou, et elle part à son tour derrière le rideau. Stéphane retourne Diane et la prend dans ses bras. Ils ne disent rien. Stéphane l'embrasse fougueusement, se relève et tend la main à Diane. Il la colle contre lui.

« Je savais que tu étais celle que j'attendais. »

Stéphane sort par une porte à côté du canapé en laissant Diane seule dans cette pièce qui sent le sexe à profusion. Elle revêt sa robe et part derrière le rideau. Il n'y a personne. Uniquement son sac sur le comptoir. Elle l'attrape et ouvre la porte.

« Je vous ramène, Diane. »

Roland ouvre le parapluie et emmène Diane dans la voiture.

Soumise à son étatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant