Chapitre 42

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La voiture les déposent devant le perron de l'Élysée. Diane descend de la voiture et voit les ministres les attendre. Stéphane leur serre la main un par un. Diane fait uniquement un signe de tête. Elle n'avait jamais entendu le Palais aussi silencieux. Le drapeau est en berne.

« Messieurs. Merci de votre soutien durant cette épreuve. Demain sera une journée douloureuse mais je compte sur vous pour montrer aux français que nous serons toujours là pour eux malgré les épreuves. »

Stéphane se dirige vers les escaliers et se retourne vers un garde.

« Emmenez, Mademoiselle Tinel, à l'étage. Je dois parler avec mes ministres quelques instants. »

Diane monte dans un silence total. Seuls leurs pas animent les murs de l'Élysée.

« Mademoiselle. »

Il ouvre la porte et la referme derrière elle. Diane regarde le salon. Plus aucune photo de Marie. Elle s'avance vers le couloir et pose la main sur la poignée de la porte. Elle prend une grande inspiration en ouvrant la porte. Le lit est tiré à quatre épingles. Les draps sont propres. Diane peut sentir l'adoucissant dans la pièce. Elle tourne la tête vers le dressing. Il est vide. Comme si Marie n'avait jamais vécu dans cette pièce. Diane entre dans le dressing. Un miroir reflète son corps. Elle se regarde et son visage est tiré par la tristesse. Elle s'assoit face au miroir et les larmes coulent.

« Je suis tellement désolée, Marie. »

Elle essuie ses larmes et se retourne.

Stéphane est devant le dressing.

« Désolé. Je n'aurais pas du entrer. »

Stéphane enlève sa cravate sans quitter Diane du regard.

« Non, tu n'aurais pas dû. »

Elle passe devant lui pour sortir de la pièce quand il lui attrape le poignet.

« Va dans la chambre, j'ai une surprise pour toi. »

Diane ne le regarde même pas et part. Quand elle ouvre la porte de la chambre de Stéphane, l'odeur est la même. Les draps sont les mêmes.

« Ferme les yeux. »

Stéphane passe ses mains sur les yeux de Diane et la dirige. Il l'arrête et pose ses mains sur ses hanches.

« Ouvre les. »

Des robes parmi les costumes. Des chaussures de femme parmi celles d'homme. Elle se retourne vers Stéphane, interrogative.

« Tu seras bien ici. »

« Je ne comprends pas. »

« Si, tu comprends parfaitement, Diane. Ce sont tes affaires et ceci est désormais notre chambre. »

Il lui montre le lit. Sur la table de chevet, elle voit des photos d'elle.

« Je ne t'ai pas dit oui, Stéphane. »

Il se penche vers elle et lui mordille l'oreille.

« Mais tu ne m'as pas dit non. »

« Tu ne trouves pas ça malsain ? C'est rapide et... »

Il la porte et la dépose sur le lit.

« Pourquoi malsain ? Pourquoi rapide ? Pourquoi toujours réfléchir et ne pas agir ? »

Il la déshabille et Diane attrape les vêtements de Stéphane pour les jeter au sol. La langue de Diane caresse le torse de Stéphane qui lui agrippe les cheveux. Stéphane est debout face à elle qui est à genoux sur le lit. Elle se cambre pour effleurer son sexe. Sa langue est aussi chaude que la peau de Stéphane. Ses lèvres glissent lentement pour toucher son bas ventre. Son sexe se raidit à l'intérieur de la bouche de Diane. Il ferme les yeux tout en serrant la chevelure de Diane. Sa langue est si douce en comparaison de ses lèvres. Stéphane se mord les lèvres tout en gémissant. Il relève Diane et l'allonge sur le lit. Il attrape ses poignets et lui remonte au dessus de sa chevelure noire. Il la regarde et attrape une paire de menottes dans le tiroir de la table de chevet.

Soumise à son étatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant