Chapitre 44

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Le Lendemain, on frappe à leur porte. Diane se réveille en sursaut et chuchote.

« Stéphane ? Stéphane ? Réveille toi ! On frappe à ta porte. »

Diane se lève et attrape rapidement ses affaires de la veille pour filer dans la salle de bain.

« Diane ? Reste ! »

La porte se referme.

« Entrez. »

Le Premier Ministre entre.

« Stéphane, il est huit heures. Les invités vont commencer à arriver dans une heure. Sois prêt une demie heure avant le début. »

Il regarde son ami qui est souriant.

« Et essaye d'enlever ce sourire. »

Stéphane se redresse sur son lit quand le Premier Ministre ouvre la poignet, il se retourne.

« Bonjour, Diane. On se voit tout à l'heure. »

Stéphane sourit et envoie un clin d'œil au Premier Ministre qui lui rend. Diane sort de la salle de bain quand elle entend la porte se refermer.

« Tu lui as dit ? »

« Il est au courant. C'est un ami mais il n'est pas aveugle. »

« Tu as confiance ? »

Il attrape Diane et la prend dans ses bras.

« Oui, je lui donnerais ma vie sans souci. »

Ils s'embrassent pendant de longues minutes.

« J'ai l'impression de revivre avec toi. »

Elle pince le menton de Stéphane.

« Hier, pourtant, tu étais prêt à me rayer de la France. »

« Je ne l'aurais jamais fait, tu le sais. »

Diane se relève et se dirige dans le dressing.

« Je peux te poser une question ? »

Il se lève et va la rejoindre.

« Oui. »

Diane regarde dans ses robes.

« C'est ce que tu as fait pour Frédéric ? »

Stéphane regarde ses costumes mais ne la quitte pas du regard.

« Sur demande de Marie. »

Diane se retourne.

« A sa demande ? Mais elle n'était pas amoureuse de lui ? »

« Ça m'a surpris mais je n'ai pas cherché à comprendre. Avec ce qu'il t'avait fait, j'ai pas réfléchi et j'ai accepté. »

Diane se rapproche de Stéphane.

« Donc, Frédéric est dans la nature sans aucune identité ? Comment c'est possible ? »

Stéphane attrape Diane par la taille et l'embrasse.

« Ça n'a pas d'importance. Tu t'inquiètes pour lui ? »

Diane sourit.

« Oh non. »

Elle se retourne et touche un costume d'un soir sombre.

« Tu devrais mettre celui là. »

« Et toi tu devrais mettre ce tailleur. »

Ils se regardent et se sourient.

« Je t'aime, Diane. »

Elle l'embrasse et attrape le tailleur pour le poser sur le lit.

Soumise à son étatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant