Chapitre 35

88 5 0
                                    


La voiture s'arrête devant la maison de ses parents. Diane sort et retrouve son sourire quand elle aperçoit sa mère courir vers elle.

« Maman ! »

Elle saute dans les bras de sa mère et serre ses lèvres pour ne pas pleurer. Les policiers sortent sa valise et attendent. Diane se retourne vers eux.

« Merci. C'est très gentil. »

Elle attrape sa valise quand un policier lui tend un document.

« Voici nos coordonnées s'il y a quoi que ce soit. »

« C'est gentil mais il ne se passera rien. Je suis chez moi maintenant. »

Diane se retourne et suit sa mère qui entre dans la maison. Rien a changé. Diane remarque, tout de même, des photos d'elle.

« Vous avez découpé des photos de moi ? »

Sa mère s'approche d'elle.

« Oui. Regarde comme tu es belle. Une vraie première dame. »

Diane attrape un cadre où elle se voit avec Stéphane. L'école maternelle. Elle n'oubliera jamais. Sa mère lui prend délicatement des mains et la regarde.

« Je vais enlever celle ci. Je sais que c'est difficile de voir l'homme que l'on a perdu en photo. »

Diane se retourne vers sa mère.

« Comment ça ? »

« Ma chérie. Je suis ta maman. Je te connais. »

Elles se regardent en souriant.

« J'ai échoué maman... Échoué dans ma vie professionnelle et dans ma vie personnelle. »

Sa mère la prends dans ses bras.

« Non, tu n'as pas échoué. Tu as réussi à prouver aux gens qu'il était possible de rendre un homme meilleur qu'il ne l'est déjà... Et puis, tu as réussi a décrocher ce boulot. Tu n'avais pas les épaules assez solides mais tu ne dois pas t'en vouloir. »

Diane voit son père et son frère entrer dans la maison.

« Alors, sœurette ? De retour parmi nous ? Tu nous a manqué. »

Bruno se jette dans ses bras.

« Oh bah où est passé mon frère ? Je ne connais pas cette personne adorable avec moi ! »

Ils rigolent et leur père s'approche d'eux.

« Je suis très fier de toi, Diane. »

Elle se jette dans les bras de son père.

« Merci papa. J'aurais voulu aller jusqu'au bout. »

Il essuie les larmes de Diane.

« Tu as été jusqu'au bout, Diane... Peu importe la durée, tu as réussi ce que tu devais faire pour lui comme pour toi. »

Diane se retourne brièvement vers sa mère.

« Ton père est moins aveugle que moi, ma chérie. »

Elle regarde son père qui lui sourit.

« Bon... Je t'avoue que je suis rassuré. Je me voyais mal avoir comme gendre un Président ! »

Diane laisse échapper un éclat de rire puis se redresse.

« Mais... Vous devez avoir une mauvaise image de moi ? Il... Il est marié. »

Soumise à son étatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant