Chapitre 51

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A Dix neuf heures, Cyril frappe à la porte de l'appartement privé.

« Tu peux entrer. »

Quand il entre dans le salon, il voit Diane, assise sur le canapé, à enfiler sa chaussure à talons.

« Tu es toujours magnifique, Diane. »

Elle lève la tête et sourit.

« Arrête ! Je vais finir par le croire à force. »

Diane porte une robe longue gris pâle qui laisse apparaître son dos jusqu'à la cambrure de ses reins. Cyril peut deviner la forme de sa poitrine tellement la robe semble légère. Sa chevelure est remontée par une queue de cheval haute qui laisse dévoiler ses épaules dénudées.

« Tu sais où on doit aller, ce soir ? »

Cyril ne peut s'empêcher de garder son regard sur elle. Les yeux de Diane sont fardés d'un noir ténébreux et sa bouche est d'un rouge sensuel.

« Cyril ? Tu rêves ? »

« Non, Diane... Je... Non... J'ai juste une adresse. »

Elle se lève et se poste devant Cyril.

« Laisse moi deviner. Cela correspond à un immeuble ? »

« Oui. »

Diane attrape son fourre tout et ouvre la porte de l'appartement.

« Il est tellement prévisible... C'est parti ? »

Durant le trajet, Cyril baisse les yeux.

« Qu'est ce que tu as, Cyril ? »

« Rien... Je te trouve vraiment belle. »

Elle sourit et attrape la main de Cyril.

« Merci. Venant de toi, je sais que c'est sincère. »

« Le Président est sincère avec toi, tu ne peux pas en douter. »

Diane regarde par la fenêtre et soupire.

« Comment tu le sais ? Tu le connais aussi bien que ça ? »

Elle se tourne vers lui et rigole.

« On s'ennuie un peu quand on ne travaille plus, et on trouve des choses intéressantes sur internet. Pourquoi tu ne m'as jamais dis que tu étais son tout premier garde du corps quand il était Ministre de l'Intérieur ? »

Cyril bafouille.

« Je... C'était... Enfin tu vois, c'était pas important. Je le connais depuis un bail et il s'est souvent confié à moi. »

Diane sourit à pleines dents.

« Arrête de bafouiller, j'ai l'impression que je te gronde ! Je trouve ça bien qu'il soit fidèle à ceux qui l'ont suivi depuis le début. »

« Oui, c'est un homme droit. »

Le sourire de Diane s'efface légèrement.

« Droit... Sûrement. »

Cyril regarde sa montre et attrape son téléphone pour envoyer un message.

« On va bientôt arriver. »

« Laisse moi deviner ? Tu vas sortir avec un énorme parapluie et m'attendre devant la porte de ce luxueux appartement ? »

Cyril regarde Diane.

« Oui. »

Elle baisse les yeux.

« Je commence à comprendre les larmes de Marie. »

Soumise à son étatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant