Chapitre 41

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Il est huit heures quand Stéphane se réveille. Son regard se pose sur Diane qui dort d'un sommeil profond. Ses doigts frôlent son épaule quand elle ouvre les yeux.

« Bonjour. »

« Bonjour. Tu as bien dormi ? »

Diane s'étire et regarde la fenêtre.

« Oui merci. Il est quelle heure ? »

« Il est l'heure que je me lève mais toi tu peux rester au lit. Tu as besoin de te reposer. »

Elle se rallonge et le regarde.

« Tu vas faire quoi aujourd'hui ? »

Il lui sourit et caresse son cou.

« Quelques formalités à régler... Et après on a la journée pour nous. »

Stéphane se lève et se met à la fenêtre.

« A se demander s'ils ont dormi là. »

Les journalistes sont encore là et un peu plus nombreux que la veille.

« Pourquoi tu ne les fais pas partir ? »

Stéphane se retourne vers Diane en enfilant son boxer.

« C'est leur métier et le mien est de les accepter même quand ce n'est pas le moment. »

Il se penche vers Diane et l'embrasse.

« Ne sors pas de la chambre avant dix heures. Je t'ordonne de te reposer. »

Diane sourit et relève la couette sur elle.

« Entendu, Monsieur le Président. »

Elle le regarde enfiler un jean et une chemise. Il est tellement beau à ses yeux qu'elle pourrait passer des yeux à l'admirer.

« A tout à l'heure ma belle. »

Il ferme la porte et Diane se tourne vers la fenêtre. Une immense baie vitrée. Un simple coup de vent et tous les journalistes pourraient la voir dans le lit du Président. Elle serre fort la couette contre elle et se rendort.

« Il est l'heure pour ma charmante assistante de se réveiller. »

Diane ouvre les yeux et aperçoit Stéphane avec un plateau dans les mains.

« Je t'ai préparé un super petit déjeuner. »

Elle se relève pour s'appuyer contre la tête de lit.

« Tu es adorable. Merci. »

Stéphane s'assoit sur le lit en face d'elle. Le petit déjeuner est délicieux pour le palais de Diane.

« Ce café est divin ! »

« Oui, il vient d'une petite boutique en ville. Tu verras, ils ont toute sorte d'arôme. »

Diane tourne la tête vers la baie vitrée en avalant son café.

« Leur présence te dérange ? »

« Je ne sais vraiment pas comment vous... Enfin tu... Tu fais pour supporter qu'on scrute ta vie dans les moindres détails. »

Il regarde, à son tour, en direction des journalistes.

« Parfois ça m'amuse ce qu'ils disent ou puissent penser. Je me dis qu'ils sont tellement à côté de leur pompe. »

Elle pose sa tasse et se lève.

« Je vais aller m'habiller. Tu as prévu quoi aujourd'hui ? Tu... Tu vas retourner voir Marie ? »

Stéphane attrape sa tasse et la pose sur ses lèvres.

Soumise à son étatOù les histoires vivent. Découvrez maintenant