Je tenais juste à tous vous remercier pour vos retours, vos messages et commentaires suite au chapitre 54. Je vous adore, vous êtes vraiment des amours, et je suis tellement heureuse que mon histoire vous plaise ❤️ je vous laisse avec ce chapitre, bonne lecture !!
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La porte de la salle de réunion s'ouvrit, nous sortant de nos pensées. Un groupe d'homme entra dans la pièce en parlant. Ils étaient tous bien habillés, et se dirigèrent vers la table. Les chuchotements fusaient entre eux sur divers sujets que nous n'étions pas en mesure d'entendre.
-Bien bien Messieurs, prenez place, lança l'un d'eux en s'installant en bout de table.
Cet homme au teint pâle et ridé était le Commandant Magath : notre cible. Il était plutôt grand, 1m79 selon nos rapports, en bonne forme physique pour son âge et était un redoutable négociateur. Mais pas autant que nous.
Après que tout le monde se soit installé, la réunion débuta, et le commandant Magath prit à nouveau la parole. Eren avait les yeux rivés sur sa montre, nous devions entrer quinze minutes après qu'ils aient bu le contenu de leurs verres et Hange lui avait conçu une montre pouvant calculer des durées, ce qu'elle avait appelé le Temps-mesureur.
Apparemment, il était de coutume pour les chefs ou commandants de l'armée de faire des discours interminables.
Il compte fermer sa gueule un jour ?
Nous avions été rapidement mis au courant des mœurs de ce pays par nos soldats infiltrés. Lorsque le Commandant aura fini son discour, les serveurs entreront pour donner des boissons. Ils prendront tous leurs première gorgé ensemble après avoir dit "À Mahr".
Il n'y avait plus qu'à attendre. Attendre. Attendre que ce connard finisse son discours.
-... Ainsi, l'économie pourrait être facilement remontée... Ce serait également une solution pour... Il en va de même pour...
Si je n'avais pas été aussi prise par le stresse, j'aurais pu m'endormir. L'économie Marh était loin d'être un sujet passionnant, mais je ne pus empêcher un éclair de satisfaction en apprenant que le pays n'était pas loin de toucher le fond. Les caisses étaient vides, tout partait pour la guerre, et la population était relayée au second plan. Détruire un pays au bord de sa propre destruction pèserait moins sur nos consciences. Ou peut-être essayais-je simplement de me rassurer.
-... Des questions ?, lança Magath, nous sortant de notre semi-conscience.
Je m'etirai autant que je le pouvais dans ce petit espace, rapidement suivie par Mikasa, Eren et, je le devinais, Tarris. Être restée assise pendant plusieurs heures avait engourdi mes membres et mon esprit. Je me répétai une énième fois le plan en silence pour remettre à mon cerveau ses capacités.
On attends 15 minutes, ils pourront encore bouger légèrement mais leurs membres seront déjà paralysés. On bloque la porte, Tarris envoie un signal au soldat en civil à l'extérieur du bâtiments. Ils partagent l'information. On assiége la ville et le bâtiment. Viens le moment des négociations.
Je soufflai un bon coup après avoir récité cette partie du plan 3 fois dans ma tête. Il n'y avait aucune raison que ça foire. Ce plan était parfait.
-À Mahr, chers confrères !
Un léger "clic" se fit entendre dans la ventilation alors qu'Eren venait de lancer le "Temps-mesureur". Les hommes présents dans la salle prirent tous plusieurs gorgées de leurs verres de vin. Des conversations bien plus légères commençaient à résonner dans la salle entre eux. Si l'ambiance s'était détendu dans la salle en dessous de nous, la tension de notre côté était à son comble. Pas le droit à l'erreur.
Ces quinze minutes semblèrent durer plusieurs heures. Pourtant, lorsque le "clic" de la montre se fit entendre, j'aurais donné beaucoup de choses pour que le temps s'arrête. Je me relevai légèrement, sans un bruit, suivie par mes 3 équipiers avant de soulever d'un mouvement la grille. Ils n'entendirent rien grâce au bruit présent dans la salle. La grille déposée un peu plus loin dans le conduit, nous primes nos fusils. Les cartouches étaient remplies de paralysant au cas où certains n'auraient pas ingéré une quantité suffisante.
Il devait y avoir environ 2 mètres entre le plafond et la table: le lieu d'atterrissage. Je fis le vide dans ma tête avant de capter une dernière fois l'attention des autres.
-Bonne chance, soufflai-je. Faites attention à vous, interdiction de mourir.
Et je sautai. J'atterris sur mes deux pieds, debout sur la table, rapidement suivie par les autres.
Ils tentèrent tous de se lever, et ce fut un échec magistral pour chacun d'entre eux, sauf un. Je lui envoyai une dose supplémentaire de paralysant qui le fit tomber durement contre le sol.
-Bonjour, Commandant Magath, lançai-je en descendant de la table. Excusez cette entrée un peu brute, ironisai-je.
Mikasa et Eren s'étaient précipités sur la porte pour la bloquer complètement. Armin avait mit au point un système de verrou petit et léger mais incroyablement puissant. La seule façon d'ouvrir la porte une fois installé était de la faire sauter complètement. Tarris, quant à lui, se dirigea vers les fenêtres. Il ferma les rideaux de toutes, sauf une qui donnait sur une petite rue. Il l'ouvrit avant de balancer une petite boîte armée d'un parachute en toile.
Il avait en sa possession trois petites boîtes de couleurs différentes. La rouge contenait le message suivant: "Replit immédiat, abandon de la mission", la bleu "besoin de renforts" et la verte "infiltration réussie". Il venait de lancer la verte à nos soldats postés dans la-dite rue.
-Qu'est-ce que vous faites là ?, ragea le commandant avant de laisser échapper un rire. Dans moins de cinq minutes, les gardes seront là et vous finirez en prison pour crime de guerre.
-Ha bon ?, lâchai-je. D'accord. Alors, on a cinq minutes pour négocier, le vieux.
-Négocier quoi ?
-Ta vie contre ma liberté, annonçai-je. Écoute moi bien, et vous aussi, lançai-je, vous êtes tous paralysés pour plusieurs heures. Le bâtiment est truffé de bombes, on peut le faire exploser à tout moment. Donc on va discuter et trouver un arrangement. Sauf si vous préférez qu'on mette fin maintenant à la discussion.
Les hommes s'ecrièrent presque tous qu'ils voulaient bien négocier, et je dus cacher mon contentement.
-Arwen, c'est ça ?, lança l'un d'eux. Vôtre réputation vous précède.
-Ravie de savoir que mon nom dépasse les frontières, je penserai à remercier Reiner pour la pub, ironisai-je.
Tarris revint vers moi en sortant de son sac un document, à vrai dire un contrat. Il le posa face au commandant ainsi que son cachet de signature, volé hier dans son bureau.
-Qu'est-ce que c'est ?, grogna-t-il.
-Un contrat, rit Tarris.
-Un contrat ?
-Un traité de paix, à vrai dire, précisai-je. Au moment même où nous parlons, la ville doit déjà être assiégée. Vous n'avez pas vraiment le choix si vous voulez que Mahr persiste. A vrai dire, c'est votre unique solution.
-Vous pensez pouvoir nous imposer quoi que ce soit ?, ironisa-t-il.
-Commandant, vous qui êtes si habitué à la guerre et aux négociations, vous devriez savoir qu'on peut tout faire accepter avec un couteau bien aiguisé.
Accompagnant le geste à la parole, je sortis une longue dague de ma botte. Celle-ci était taillé en pierre de titans, autrement dit, elle était incassable. Une goutte de sueur perla sur le front du vieil homme, faisant augmenter ma confiance. La peur était un sacré avantage pour nous, et la plus grande peur de l'humain était la mort.
Alors, jouons avec la mort.
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Je vais pas mentir, j'aime bien la dernière phrase hehe. J'espère que ce chapitre vous a plu car nous voilà au cœur de l'action !
Merci, merci, merci pour les 140k!! C'est énooooorme !!!
J'espère que ce chapitre vous a plu, et que vous allez bien ! Bisous ❤️
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Impassible (Livaï x OC)
FanfictionDepuis petite, elle rêvait d'entrer dans le bataillon d'exploration. Elle voulait fuir ces murs, ces murs étouffants. Ce désir n'avait fait que s'accroître au fil des années. Elle ne voulait plus survivre, elle voulait vivre. Mais aurait-elle fait c...