Ce chapitre contient une petite -grande- scène intime, mais rien de bien méchant :).
-C'est quoi ça ?, demanda Livaï.
Merde.
-C'est rien, j'ai un peu mal à la tête en ce moment, dis-je en tendant ma main pour récupérer les-dits médicaments.
-Ne me mens pas, siffla-t-il en éloignant la plaquette, la mettant hors de portée.
-Bon Livaï, tu vas pas me faire chier pour 3 médicaments.
-Si, je compte bien t'emmerder jusqu'à savoir.
Je soufflai d'agacement. Son regard me montrait parfaitement qu'il ne comptait pas me lâcher et je savais que lui mentir était inutile.
-C'est des somnifères, c'est bon ? Je peux les récupérer ?
-Non.
Une nouvelle fois, je soufflai en appuyant mes mains sur le bureau derrière moi. Livaï mit les fameux somnifères dans sa poche arrière sans jamais rompre notre contact visuel. Il tendit sa main vers mon visage mais rapidement je tapai la-dite main.
-Me touche pas, dis-je durement.
-Arrête de faire la gueule, souffla-t-il en se pinçant l'arrête du nez.
-Et ne me dis pas quoi faire.
-T'es sacrément chiante.
Sur ces paroles, il me souleva pour m'asseoir sur le bureau. Il se plaça rapidement entre mes jambes, collant nos torses.
-Pourquoi tu ne m'as pas dis que tu prenais ces somnifères ?, demanda-t-il en approchant son visage du mien.
-Parce que c'est pas important.
Je posai mes lèvres contre les siennes. Évidemment qu'il m'énervait, mais c'était la seule solution pour me sortir de cette impasse, je ne voulais pas parler de ça.
Je passai mes mains dans son dos, l'atirant vers moi, collant nos corps et mêlant nos respiration. Une douce chaleur fit son apparition dans mon ventre, c'était une sensation que je n'avais jamais connu. C'était comme si mon corps réclamait plus, que je voulais plus. Ce serait mentir de dire que cette sensation était désagréable, à vrai dire, elle était plus qu'enivrante, une sorte d'euphorie dans tout mon corps. Je ne savais pas si lui aussi ressentait cela, mais je supposai que oui puisqu'il passa ses mains dans mon dos, les faisant glisser sous ma chemise et se mit à caresser doucement ma peau. Puis, j'eus moi aussi l'envie démesurée de le toucher, de sentir sa peau sous mes doigts.
C'est ça, "l'attirance"?
Je me mis à débouter sa chemise, ce qui sembla le perturber un instant mais il se laissa faire. Finalement, lui aussi retira ma chemise. Quelques instants plus tard, nos deux vêtements traînaient sur le sol impeccable du bureau.
Mes mains parcouraient son torse, le découvraient, je le sentais frémir sous mes mains. Ses lèvres glissèrent dans mon cou, mordillant ma peau et y posant des baisers jusqu'à ma clavicule. Sur son passage, de petites traces violacées faisaient leur apparition. Je sentais mes jours rosire, les battements de mon cœur s'accélèrer et ma respiration se faire plus pressée.
Livaï m'attira vers lui et me souleva à nouveau, m'obligeant à passer mes jambes autour de son corps et me déposa quelques secondes plus tard sur le canapé de son bureau. Se mettant au dessus de moi, il me laissait voir une nouveau lueur dans ses yeux, une lueur indéfinissable: de la passion, de l'envie, du... Désir ?
Il posa ses lèvres dans mon cou à plusieurs reprises en chuchotant quelques mots.
-Dis moi ce que tu veux, Arwen.
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Impassible (Livaï x OC)
Fiksi PenggemarDepuis petite, elle rêvait d'entrer dans le bataillon d'exploration. Elle voulait fuir ces murs, ces murs étouffants. Ce désir n'avait fait que s'accroître au fil des années. Elle ne voulait plus survivre, elle voulait vivre. Mais aurait-elle fait c...