Impassible (Livaï x OC)

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Instagram: itsnotareason

Pdv Arwen:

83%... Non... 85%?... Avec un peu de chance 86%... Je n'ai pas de chance, absolument jamais, 82%.

Assise à même le sol dans la chambre du caporal, qui était devenue la mienne depuis un moment, j'écrivais toutes les nouvelles informations que j'avais.

La situation avait beaucoup évolué en quelques mois. Tellement que ces mois étaient passés très vite, presque trop. J'aurais aimé profiter quelques temps de plus du calme que cette trêve nous accordait. Mais la guerre était loin d'être finie. Les adversaires n'étaient plus les même, mais ils étaient de loin de plus forts. Plus organisés. Plus équipés. Plus humains.

Mais nous étions plus entraîné. Tellement plus. Nous avions éradiqué tous les titans, il n'y en avait plus un seul sur l'île. Nous avions enfin vu la mer, c'était magnifique, à des lieues de ce qu'Armin avait peint. Nous avions lancé la construction de QG et de caserne près du dernier rempart afin de faciliter nos opérations. Les ennemis pouvaient être plus forts, plus nombreux, plus équipés, nous gagnerons toujours. C'était l'une des choses dont j'étais convaincue. Rien ne pouvait plus nous arrêter, désormais nous allions montrer à ces salops de Mahr comment ça se passait chez nous.

La porte s'ouvrit d'un mouvement sec, me sortant de mes plans et carnets étalés sur le parquet étincelant de la chambre.

-On peut même plus marcher, râla le caporal en entrant.

Je lui adressai un sourire avant de regrouper rapidement les feuilles qui traînaient. Caporal Moustache était dans ses bras entrain de se frotter à lui. Dire qu'il n'y avait qu'un an, il ne voulait pas entendre parler de cet amour de petite boule de poils. Enfin, il détestait le prénom du chat. Il trouvait ridicule de donner un grade militaire à un animal, mais il avait laissé Héla le nommer ainsi tout de même. Après avoir râler pendant plusieurs jours, évidement. Puis, finalement, tout le monde l'appelait "cap", qui était bien plus court que "caporal moustache".

-Pourquoi t'es par terre, gamine ? Tu sais qu'on a des tables, des chaises et même des bureaux ? Ingénieux, n'est-ce pas ? , railla-t-il.

-Parce... J'ai plus de place par terre.

Il souffla en voyant le léger sourire qui pointait sur mon visage, marmonant que je devais avoir un problème psychologique. Charmant.

-Au fait !, m'écriai-je, le faisant sursauter.

-Putain Arwen, je t'ai dis mille fois de pas crier d'un coup comme ça. Merde quoi, je vais finir par clamser d'un arrêt cardiaque.

-Oui oui, c'est ça Livaï, bien sûr. Depuis quand tu aimes les romans à l'eau de rose ?, ris-je.

-Tu sais très bien que je déteste ça, marmona-t-il.

-Alors pourquoi j'en ai trouvé 3 dans ton bureau, ce matin ?

Il me lança un regard noir, que j'ignorai simplement, avant de souffler.

-Déjà, arrête de fouiller dans mon bureau, en plus tu fous le bordel, et c'est... Pas à moi, grogna-t-il.

Je laissai échapper un rire quelque peu moqueur. Si ce n'était pas à lui, alors à qui ? Personne n'allait dans son bureau, hormis moi, Héla, Elias et lui-même. Enfin, si on ne comptait pas les soldats qui y allaient pour se faire remonter les bretelles. Mais je supposais que ceux-ci n'avait pas la stupidité d'amener des romans romantiques au caporal. Il me lança un regard noir, et j'arrêtai avec difficulté mon rire.

-Tu fous le bordel dans la chambre, tu te fous de ma gueule et, en plus, ça fait 3 jours que j'ai pas pu passé 5 minutes avec toi. Alors, si tu veux pas passer ta nuit dehors, ferme ta gueule, lâcha-t-il avant de souffler. Hange veut te voir, reprit-il, je crois qu'elle a fini ce que tu lui avais demandé.