Chapitre 58

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- Mais que fait un si mignon petit rouquin tout seul ici ? Et pourquoi tu pleure mon chou ?

🦔Pdv Mo :🦔

Huh ?

J'essuie mes larmes et hésite quelques secondes avant de répondre à l'homme qui me parle.

- Ce n'est rien... J'ai juste trop bu je crois... Et je suis fatigué...

Il m'attrape fermement la main.

- Ne reste pas là, viens je connais un endroit tu te sentiras mieux.

C'est bizarre... Et puis je veux juste rentrer à la maison, loin d'He Tian.

- Non, il n'y a pas un seul endroit où je me sente bien ici...

- Mais c'est parce que tu n'as pas tout visité, fait moi confiance, je sais exactement tu pourras te reposer.

Il me caresse le dos de la main, et passe son pouce sur ma joue pour essuyer une dernière larme.

- C'est vrai ?...

- Mais oui, suis moi.

Après tout, je n'ai rien à perdre...

Il m'aide à me relever, et me traîne dans les couloirs. Je le suis sans réfléchir, je suis bien trop fatigué pour essayer de comprendre quoi que ce soir.

On rentre dans une pièce qui ressemble à un petit salon. Je m'assois sur le canapé placé au milieu de la pièce et m'apprête à m'allonger, quand soudain le cliquetis de la porte m'interpelle.

- P-Pourquoi vous fermez la porte à clé ?...

Il retire la clé de la serrure et la range dans sa poche. Ok, y a un truc qui cloche vraiment...

- Pour que tu sois tranquille... Tu n'as pas envie que des gens rentrent et viennent t'embêter, pas vrai ?

Je ne veux pas rester avec lui non plus...

- Je veux être tout seul.

Il s'approche de moi et je quitte rapidement le canapé pour me reculer plus loin dans la pièce.

- Je vais te changer les idées.

- J-Je veux partir...

Je me cogne contre le mur du fond, et le sourire de l'homme s'étire de plus belle. Bordel... Dans quel genre de situation merdique je me suis encore fourré ?!

- Schh... Reste calme, je vais te faire oublier ton petit chagrin...

Il tente de caresser mon visage, mais je repousse vivement sa main, avec le peu de force qu'il me reste.

- N-Non. Ne me touchez pas ! Je pars en courant vers la porte, mais impossible de l'ouvrir sans la clé. Ouvrez la porte ! Je veux sortir ! Il ricane et se rapproche de moi, se collant à mon dos et posant ces mains sur mes hanches. Merde. Q-Qu'est-ce que v-vous faites ?...

Il me plaque contre la porte et remonte ses mains sous mon tee-shirt, les passant sur mes côtes, mes abdos, et ma poitrine.

- Reste tranquille.

Corps Brûlants - He Tian x Mo Guan ShanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant