Je ne me suis jamais retrouvée entièrement nue devant quelqu'un d'autre que ma mère, ma tante ou Candice. Que ça soit lorsqu'on devait prendre des cours de natation ou se changer pour le cours de sport, j'étais toujours la petite fille chiante qui attendait que tout le monde sorte pour me déshabiller et je ne pense pas que c'était par rapport à une sorte de mauvais sentiment vis à vis de mon corps car je n'ai jamais eu de sentiments d'inconforts, mais il est vrai que parfois, ma timidité était plus présente que d'autres.
Le fait de me retrouver aujourd'hui en dessous de Terrence sans aucuns vêtements alors qu'il me scrutait de toutes parts faisait battre mon coeur comme il n'avait jamais battu auparavant.
« Ça va ? Me questionna-t-il
- Est-ce qu'on est censé parler dans ce genre de situation ?
- À vrai dire, oui. Répondu t-il en souriant. La communication représente 50% d'une bonne relation sexuelle selon moi. Je ne connais pas encore ton corps et de ce fait, je ne sais pas encore ce que tu aimes. J'ai besoin que tu me le dises, d'accord ? »
J'ai hoche la tête et à ce moment, Terrence descendit du lit et s'agenouilla avant de tirer mes jambes pour les faire passer sur chacune de ses épaules. Il caressait gentiment mes cuisses sans jamais détourner le regard et je savais pertinemment ce qu'il allait faire en sentant son souffle chaud s'écraser contre mon vagin. Il embrassa d'abord l'intérieur de mes cuisses avant que je ne sente finalement sa langue entre mes jambes.
Mon corps s'est instantanément raidi et j'ai serré la couverture de toutes mes forces avant de fermer les yeux mais lorsque Terrence serra doucement mes cuisses de ses mains, je les ai réouvert, enfermant à nouveau mon regard dans le sien. Il recula alors légèrement la tête et déclara :
« Ça va aller : regarde. »
La gêne que je ressentais en observant Terrence s'atteler de nouveau à la tâche était indescriptible, mais je mentirais si je disais que le regarder ne me détendait pas. Il y avait certes l'adrénaline qui traversait tout mon corps à vitesse grand v, mais le regard que je voyais poser sur moi me rassurait, et de ce fait, je commençais à me relaxer, au point de lâcher un gémissement accidentel au moment où Terrence suça littéralement mon clitoris.
« Je veux encore t'entendre. Déclara-t-il avant de me demander. Est-ce que tu aimes ce genre de chose ?
- Je ne sais pas... c'est...
Je ne savais pas comment lui répondre. Il était clair que j'appréciais, mais sans savoir pourquoi, je n'arrivais pas à le dire. Je me contentai de regarder mon colocataire et ce dernier souriait, comme s'il avait compris la raison de mon silence.
- Je vais ajouter mes doigts, un au fur et à mesure et comme tout à l'heure, dis moi dès que tu veux que j'arrête.
- Oui.. »
Terrence embrassa mon clitoris avant que je ne sente à nouveau sa langue glisser contre se dernier, et comme déclaré, il fit traverser sa main jusqu'à mon entre-jambe et frôla mon vagin plusieurs fois de ses doigts.
« Est-ce que tu es prête Tasha ? »
J'ai hoché la tête en soupirant lourdement, mais Terrence n'avait pas l'air de considéré cela comme une réponse adéquate.
« Je t'ai dis que je voulais t'entendre. Réponds moi. Est ce que tu es prête ?
Un homme fera semblant de t'aimer dans le seul but de se satisfaire. Les paroles de ma mère me revinrent en tête en moins d'une minute et j'avoue que durant ce court laps de temps, le doute m'envahi, puis aussi vite que la phrase préférée de mon défunt parent, je me suis rappelée que Terrence ne m'aimait pas. C'était aussi simple que ça, du moins, je voulais croire que c'était aussi simple que ça. Il l'avait dit alors c'était la vérité et cette phrase que ma mère répétait sans cesse était sans effet. C'était comme si un sentiment de culpabilité quittait mon corps pour laisser place à la plus surprenante des légèretés.
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De'Vaurow : Surrogate
Любовные романыTasha De'Vaurow est une jeune employée de 23 ans dans la maison de Terrence Logan depuis plus de deux ans. Cet homme a pourtant toujours été connu pour ne faire signer que des contrats d'une durée limitée de six mois sans jamais les renouveler, mais...