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Helloo!! Avant de vous laisser avec la partie à venir, je tenais à vous dire un grand merci à tous et à toutes pour le soutien à cette histoire et pour les commentaires sur le dernier chapitre. Avoir vos avis, vos réactions comme ça, ça m'aide tellement et me motive tellement vous avez pas idée. Ça m'aide à trouver des angles d'attaque pour écrire une histoire qui fait réfléchir et réagir, qui donne une leçon et alimente un peu les réflexions, plutôt que d'être une énième chronique sur une histoire de love entre une renoi et un rebeu et puis ça m'aide à explorer différents points de vue, différents angles de vues sur différents sujets et ça me donne une motivation incroyable pour écrire. Alors  mille mercis et je vous laisse avec la suite!
Bises ♥️

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Mehdi : "Mais qu'est ce qu'elle me raconte elle encore ?! Je vis avec toi, je vais vivre avec toi, toujours. Je voulais juste dire que bah j'allais avoir ça en plus à gérer. Je voulais pas que tu ... je te le dis pour que tu te prépares à l'éventualité que je sois un peu pris. C'es tout."

-"Putain mais t'es sérieux toi ?! Tu me fais tout ce cinéma pour me dire ça ?! Je te déteste toi putain!"

Mehdi : "J'ai pas fait de cinéma."

-"Si. T'as pleuré et tout, et tu me dis les choses en mode c'est la fin! Arrêtes d'être dramatique comme ça, putain!"

Mehdi : "Pardon. Pardon. J'ai juste eu un craquage émotionnel, je voulais pas que tu me voies comme ça, putain, ça se voit tant que ça ? C'est rien. T'inquiète pas Malika. Je gère. J'ai la tête sur les épaules, je sais que je dois à la fois remplir mon devoir de père et empêcher Soraya de nous détruire. Je la laisserais jamais jamais avoir ce qu'elle veut. Je suis pas con. J'ai pleuré, mais juste parce que je suis fatigué, je suis à bout, et parce que j'ai trop peur de ce qui va se passer une fois que Soraya sera là avec la petite, je suis prêt à tout affronter mais, j'ai trop peur du mal qu'elle peut te causer, j'ai peur que ça t'épuise. Encore une fois je ferais tout ce que je peux faire pour l'empêcher de nous atteindre... mais je sais que je peux pas la contrôler non plus, ça m'angoisse."

-"Je comprends. Vraiment je comprends, que tu sois paniqué à l'idée d'avoir des vies qui dépendent de toi, à l'idée que ça soit trop à supporter pour nous deux, je comprends, mais sincèrement Mehdi il va falloir que tu aies un tout petit peu plus confiance en toi et en nous. Il faut qu'on y croit, on y arrivera jamais sinon."

Mehdi : "J'y crois. Bien sûr que j'y crois. Je peux juste pas m'empêcher de penser aux difficultés. C'est tout. T'en fais pas. Je vais me reprendre avant qu'elles arrivent. Je crois que j'avais juste besoin de craquer un bon coup. J'ai pleuré comme un lâche dans les bras de ma mère."

-"Pff. Il y a rien de lâche la dedans." Dis-je en me mettant sur la pointe des pieds pour lui faire un bisou. "C'est normal. Il t'arrive un truc à peine imaginable qui modifie tous les aspects de ta vie. Ça change même ton identité, t'es le père de quelqu'un du jour au lendemain. T'as le droit de craquer."

Mehdi : "C'est juste difficile. J'ai pas l'habitude moi de pas gérer ou d'être dépassé par les événements et d'avoir peur comme ça."

-"Justement. Tu vas tout aussi bien gérer cette situation que tout ce que tu as toujours géré jusque là!"

Mehdi : "T'as raison. T'as raison, pardon."

-"Pardon de quoi, arrête!"

Mehdi : "J'ai flanché, tu m'aurais vu pleurer comme un enfant tout à l'heure, tu ne m'aurais pas reconnu. Je suis tellement frustré. A la base Soraya j'avais prévu de la brûler vivante, mais je suis obligé de négocier avec elle, de lui parler, de faire dans la diplomatie alors que j'ai envie de la tuer. Pareil, ma mère, j'étais venu dans l'optique d'éclater sa tête contre un mur, mais je suis tellement fatigué, tellement. J'ai eu qu'une envie c'était qu'elle me prenne dans ses bras. Je devrais pas être faible comme ça dans ces moments là."

Le monde est à nousOù les histoires vivent. Découvrez maintenant