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-18 janvier -

Rien s'est passé en deux semaine, Zakaria et moi on est de plus en plus proche tout ce passe très bien. Mes frères ils m'ont pas reparlé depuis à part Medine bien sûr. Et l'école le travaille la routine enft.

Aujourd'hui je suis parti en cour et sara ma cousine m'a proposé de sortir car elle est venue sur paris, elle habite à Lyon. Elle est venue me récupérer et on est parti au restaurant, cinema après on s'est un peu baladé, elle m'a raconté sa petite vie de marié et moi je lui ai raconté ma petite vie de meuf qui vit l'amour impossible... pas la même vie ein.

Sara: tu pense qu'il va vraiment demander ta main ?
Moi: sah j'en sais rien j'ai l'impression que il veut mais tu sais il montre rien, il est grave silencieux, mystérieux il me parle jamais de lui de ce qu'il pense ou de ses sentiments donc je sais pas
Sara: toute façon tu verra si il t'aime bah il te le montrera t'inquiète pas.

Elle a des super bon conseil et j'ai bien bien écouter ce qu'elle m'a dit. On a encore un peu parlé et comme il se faisais tard on est rentre à la maison puisque elle dort chez moi. Elle a garée sa voiture en bas y'avait des jeune dont medine et zakaria, on s'est approché du bâtiment, arrivé devant la porte on a entendu un gros moteur de voiture suivi de quelque bruit et des cries. Je me suis retourné et 1 coup de feu, un coup de feu a suffit pour que mon coeur arrête de battre.
Mes oreilles sifflais mais mon coeur criait, mon coeur criait, aucun mot n'est sorti de ma bouche pourtant mon coeur criait.
30 seconde, 30 seconde et ils sont parti, et moi j'étais encore la, immobile, en état de choque je ne réfléchie plus de moi même. J'entend, j'entend Sara me parler, elle me prend par l'épaule et m'incite a m'en aller mais nos corps sont deux aimant, je ne peut pas m'éloigner de lui. J'ai mit du temp à réaliser ce qui venait de se passer. Guidée par rien d'autre que le besoin d'être près de lui je m'avance, sûre de rien, sans me soucier du danger.

Mes pas, plus long les uns que les autres. Mon chemin vers le cauchemar qui m'attend m'a semblé durée des heures. Mais mon corps a trouvé le siens, mes genoux ont cognés le sols et mes yeux se sont posé sur lui.
Il est là par terre entourée de notre sang qui ne fait que grandir et grandir. La peur, mes mains tremblent, j'ai peur de mettre ma main sur lui, je ne veut pas le blesser mais je le fait.
Mes mains se posent sur sa plais.
Y'a t'il un espoir ? Si j'appuie le sang arrêtera sûrement de sortir ?

L'espoir
L'amour
La mort

J'aj'ai prit ce visage qui me ressemble tant et je l'ai posé sur mes genoux.

Moi: ya rabbi je t'en supplie ya rabbi protège mon frère ya rabbi protège le ya rabbi fait lui miséricorde soigne le ya rabbi me le prend pas pas encore je t'en supplie ya rabbi aide le

Mes larmes coulent à flot sur son corps se vidant de son sang au fils des secondes qui n'ont jamais était aussi rapide.

Moi: dit moi quelque chose Medine s'il te plaît

Il m'a sourit, il m'a sourit et j'ai pleurer j'ai pleurer toute les larmes de mon corps. Son sourire me tue.

Les voix des personnes qui m'entoure ne rentre même pas dans mes oreilles tout ce que j'essaye d'entendre c'est son coeur.

Est ce qu'il bat encore ? Notre cœur à nous ?

On m prise de force, son odeur se distingue des autres. C'est lui qui m'a soulevé du corps de mon jumeau.

Les pompiers se sont approchés, ils l'ont massé, comme l'impression que medine devient un jouet. Il ne réagis pas, il est mou, rigide, sans vie devant moi.

Sans vie.




Mon corps lui aussi a lâché, mon coeur a lâché et mes corde vocal ont créé ce crie, ce crie de détresse. Zakaria continue de me tenir mais moi, je veut mourir aussi, rejoindre ma moitié.


Mon coeur se déchire encore plus quand ils prennent son corps loin de moi. Mon frère est mort.

Une parti de mon coeur s'est déchirer et s'est envolé ce jour, quelques mois avant nos 18ans, 18ans de vie, de bonheur, de rire mais aussi de dispute et de réconciliation, de bêtise et de moment sérieux. J'ai laissé partir mon ange, ses grandes ailes se sont déployés et il s'est envolé loin... peut être dans un meilleur endroit que celui ci, mais loin de moi.

.......

Medine.

Ma guerre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant