24

621 13 1
                                    


Les jours passe et je déprime de plus en plus à l'idée de plus jamais revoir mon frère. J'ai pas allumer mon téléphone une fois, je sort de la chambre que pour prier et manger puis je repart dans la mienne. Des fois je me dit que jamais j'arriverais à passer à autre chose que je devrais le rejoindre. Ça fais deux jour qui n'est plus là er j'ai l'impression que ça fais un an, tout marche au ralenti, mon coeur, mon cerveau et mes larmes.
Cette aprem on va faire le lavage mortuaire puis comme tout les décès tout le monde vient à la maison pour dire les condoléances et pour que les hommes fasse la prière du soir.
Ma mère elle reste forte, pour moi.. elle essaye de pas montrer qu'elle a envie de tout laisser et de faire comme moi mais pour moi elle reste forte. Elle connais ma douleur et je connais la sienne alors elle m'aide. Mon père lui il fais comme ma mère mais à ça façon.. des fois il vient et il m'épluche une mandarine ou il me coupe une pomme. Ou même il pose sa main sur mon front et il récite une sourate.
Mes frères je l'est ai pas vue depuis le drame, je sais qui sont venues tout les jours mais je suis pas sorti de ma chambre..
mon père et ma mère sont parti au lavage mortuaire et le soir le monde a commencer a venir. Les tantes ont préparé à mange pour aider ma mère et la maison ce remplissait petit à petit. Moi j'avais ouvert mes volets c'est déjà bien et je me préparais petit à petit. J'ai mit un survet à medine que ma mère m'a ramené et j'ai ouverts ma porte. La porte d'entré était grande ouverte et l'appartement étais rempli de grand de la cité et de ma famille. Quand je suis arrivé les gens regardais mon visage pour se rappeler medine et moi je ne savais même pas ce que je regardais mes yeux était vide de vie. Toutes les vieilles m'ont fais la bise m'ont dit des mots doux et moi j'écoutais même pas je me contentait de forcer un sourire et de hocher de la tête. Y'avait une place entre Samy et naïm rien que pour moi alors je me suis assise et ils ont pas parlé, pcq ils savent déjà ce que j'ai dans mon coeur et je sais ce qu'ils ont dans leur coeur, on a le même et medine avait le meilleur.
Bilel n'était pas encore là et Zakaria lui il était assis sur l'autre fauteuil avec les grands, j'ai croisé quelque fois son regard et à chaque fois il me disais la même chose: ça va aller.
Après quelque minute bilel est arrivé il n'a rien fait il n'a rien fait à part venir vers moi et me
Prendre dans ses bras. Et j'ai pleuré, le temps s'est arrêté les bouches se sont fermé et les cœurs se sont réunis tous ensemble pour écouter les pleures d'une sœur qui a perdu sa moitié. Dans les bras de mon aîné j'ai versé mes larmes et lui il me caressait la tête.
Il m'a posé à ma place et jetait entouré par mes frères, mais on étais pas au complet car le meilleur d'entre a quitté ce monde. Les gens ont recommencé à parler et tout le monde me regardais et t'entendais des fois de vieilles ou de filles qui disais "miskina ça doit être dur" et d'autre commentaires comme ça.
Elissa et Yamina sont venues et tout le monde était ici à la maison, sur le fauteuil ou medine avait renversé du hlib et avait fait croire à maman que c'était naïm. Sur les chaises que medine grattais quand il était petit. Sur la tables où medine était heureux quand maman ramenais couscous. Sur le sol ou medine et moi on s'est frapper, enlacer, disputer puis pardonné.
J'étais du côté des grands de la cité et des jeunes donc eux aussi ils se rappelaient des bon souvenirs.

Karim: c'était un boucan quand même
Fares: c'est sur le nombre de fois où il voler la trotinette a jano et que lui il le coursait.

J'ai laissé un petit sourire apparaître sur mon visage. Jano c'est le vieux bourré de la cité et il a toujours sa trottinette cabossée.

Nabil: moi je me rappelle quand il croisais ma meuf il lui disais tout le temps "putain ça doit être dur d'être cocu" et elle le frappais mdrrr un petit fou

Et plein d'autre chose qui me rappelais un peu plus à lui.
Après les jeunes sont descendu en bas sûrement fumer ou quoi et les tantes sont restés. Elissa m'a proposé d'aller marché pour un peu prendre l'air alors j'ai prit le doudoune à mon frère et on est descendu dans les escaliers. En arrivant à la porte j'ai entendu Karim dire.

Karim: il a fait une bêtise en rentrant dans ça il étais jeune encore

Tout revenais à la surface, les nuits dehors, les cadeaux et les restos alors qui travaille même pas, les appels qui décrochais pas. J'arrive pas à y croire. Il est mort à cause d'un réseau, un réseau que Zakaria dirige...

J'ai ouvert la porte et je me suis approché en trombe de Zakaria puis je l'est frapper.

Moi: espèce de petite merde c'est à cause de toi! C'EST À CAUSE DE TOI QUIL EST MORT TU LA LAISSE RENTRER DANS TES MERDES

Bilel me retenais et moi je continuais à le frapper lui il disais rien et il n'a pas bouger d'un poil tout ce qu'il a fais c'est qu'il a baissée la tête.. il sais très bien qu'il est en tord. Je me suis retourné vers bilel.

Moi: et toi TU SAVAIS MAIS TES QUEL GENRE DE FRÈRE EIN!!! TA LAISSER TON FRÈRE MOURRIR POUR ÇA !!! JAI PLEURE DANS TES BRAS TU AS FAIS COMME SI DE RIEN NETAIT MAIS TES DEGUEULASSE

J'arrivai plus à suivre tout le monde savais tout le monde était au courant et moi jetait dans le déni total.

Moi: désolé elissa mais je vais rentrer à la maison

Elle m'a dit que c'était ok et je suis monté chez moi. Depuis sa mort je suis pas rentré dans la chambre de medine pcq j'avais peur de plus jamais y ressortir. Je suis rentré dans sa chambre et je me suis mit dans son lit, son odeur, son parfum qu'il m'était tout les jours, son gel douche axe qui mettait avec mon gant de douche ! Je me suis mit sous ses draps et j'ai pleurer encore et encore , pour la mort de mon frère mais aussi pour ses mensonges, si il me l'avait dit peut être qu'il serrait encore en vie. Si j'avais deviner si j'avais pas était bête je l'aurait su de moi même.

Comment je vais faire....

Ma guerre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant