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-quelque heure plus tard-

Quelqu'un est rentré à la maison et avec le bruit qui avais j'ai bien compris que j'allais m'en prendre plein la tête. C'est bizarre de ce dire que malgré le fait que je sois la victime c'est moi qui me prend la colère des autres.

Bilel: vient la desuite

Je me suis levé de sur le fauteuil, là où depuis mon retour de cette fusillade qui a bien faillis me prendre l'âme, j'ai versé toute les larmes de traumatisme, mélangé à la peur et l'angoisse de revivre ça une troisième fois.

Bilel: écoute moi bien et tu enregistre bien ce que je dit ! Tu sort pas sans m'envoyer un message ou me prévenir, si je vient pas te chercher Zakaria le ferra et tu sort le moin que tu peut
Moi: alors là sûrement pas ! Je vais pas m'arrêter de vivre a cause DE VOS CONNERIES

Zakaria s'est lever aussi vite que la lumière et il s'est approché de moi. J'ai levé ma tête pour l'avoir dans mon axe de vison par ce que voir son torse c'est la dernier chose dont j'ai envie

Menteuse

Zakaria: tu vas pas me niker mon crâne comme ça Raïssa si on te dit de faire ça tu le fais et tu ferme ta bouche tu veut quoi ? Mourrir ? Te prendre une balle fi rasik (dans ta tête)
Moi: plus les jours passe plus je vous déteste bande de merde vous nikée m'a vie a cause de vos bêtise si vous avez fait des erreurs c'est votre cul pas le mien ! Laissez moi vivre !

Ma tête se retourne et ma joue chauffe. Surprise de voir que mon père me claque ce soir. J'ai vécu le pire des scénarios et c'est moi qui me prend la gifle. Toute ces choses se bousculent dans ma tête et je ne comprend pas ce qui se passe. Tout est dans le désordre, je deviens une punition.
Je n'avais rien demandé....

Je suis partie dans ma chambre sans plus rien à donné. Plus aucune larme ni aucune pensé. J'ai juste succombé au sommeil même pas déshabillé.

Dormir pour oublier c'est le remède à ma dépression...

le lendemain-

Je viens a peine de finir les cours. La journée était pas trop longue, j'ai commencé à 14h et j'ai eu 3 h de management et gestion administrative tout ça.

Je me dirige vers le portail, mais qui je vois saïf bien évidement.

Saïf: tu me dis pas bonjours
Moi: je vais porter plainte si tu continue ta trop tendance à oublier que je suis une élève
Saïf: continue à parler comme ça c'est bien
Moi: bisous ma biche
Saïf: tg

J'ai descendu les escaliers du lycée et en tournant un peu la tête, j'ai vue la voiture de Zakaria, dont lui collé à elle. J'ai desuite compris que c'était pour moi puisque elissa elle est pas venue au lycée madame est "fatigué".

J'ai avancé vers lui et je me suis planté devant lui.

Moi: oui ?
Zakaria: monte
Moi: non
Zakaria: vazy commence pas stp
Moi: commence pas ? Zakaria sur la vie de ma mère ta de la chance qu'on est devant le lycée je te jure que je t'aurais fais ta fête
Zakaria: arrête de me parler mal Raïssa
Moi: sinon quoi ?
Zakaria: tu préfères pas savoir
Moi: mdr casse toi clochard

Je me suis tourné pour partir mais il a attrapé violemment mon poignet et il m'a fais monter de force. Il m'a rejoins dans la voiture et il a vite verrouillé les portes. Il a démarré et de tout le trajet on s'est pas parler.

Arrive un peu avant la cité il s'est arrêté et il a couper le moteur. Il s'est mit bien confortablement et il m'a regardé.

Zakaria: ça va ?

Rien qu'à entendre sa question j'avais le coeur qui explosait de colère, alors j'ai appuyée sur le bouton déverrouillé et je suis sortie. Je sais qu'il est sortie lui aussi parce que je l'ai entendu claquer sa porte.
Il m'a attrapé le bras et il m'a forcé à le regarder.

Ma guerre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant