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Je ne peut vous faire le récit du reste de l'histoire, alors je vais le raconter d'une autre manière.

Zakaria et moi ne nous sommes plus parler pendant peut être 1 semaine et demie. Ça a était des jours plein de larmes et de tristesse, de remise en question et d'envie d'appuyer sur le bouton «lancer l'appel» pour qu'il revienne à moi. Je ne serrais comment expliquer l'amour que je ressens pour lui et je sais que lui m'aime encore plus.

J'ai reçu un appel, un jour. Un jour ou j'avais décider de sortir de chez moi... dans la voiture le téléphone sonne.
À l'autre bout du fil, le commissariat, c'est Zakaria. Il me demande de payer la cotion avec ma carte qu'il me rembourserais plus tard. Un peu fou puisque sur ma carte il n'y a que son argent. Il me demande aussi de venir le récupérer. Alors évidemment je suis allée. J'ai payé, je l'ai récupéré.

Côté passager après un long moment de silence il prononce ces mots que je n'oublierais jamais.

Zakaria: écoute moi bien raissa, je veut pas que tu gâches ta vie pour moi.. je vais retomber, ils ont trouvé ce qu'ils cherchaient. Vie la plus belle des vies comme si tu m'avais jamais connu et un jour in sha Allah on se recroisera ce jour là je te jure devant dieu de jamais te laisser repartir. Tu m'as rendu heureux comme jamais je l'ai était et je te le rendrais fois mille. Mon argent t'appartient tout est à ton nom tu fais ce que tu veut je te demande rien juste de m'attendre, je veut pas divorcer, je veut pas rompre le mariage, je veut que tu attendes que je rentre à la maison. Tu as le choix, oui ou non. Je t'empêche à rien; ta vie avant la mienne. Je t'aime et je t'aimerais toujours ne doute jamais de ce que je ressens...

Il ne m'a pas laissé le temps de répondre qu'il est sorti. Je n'ai pas eu le courage de le rattraper que j'ai fondu en larme. Ses yeux brillaient, lui aussi est parti pour laisser ses larmes s'échapper.
Une femme est la faiblesse d'un homme, je suis sa force.
Je suis rentrée, je l'ai attendu et oui il est revenu. J'ai pas attendu plus longtemps j'avais tellement envie d'être dans ses bras à ce moment là que je ne pensais plus à rien.
On s'est enlacé pendant de bonnes longue minute comme si je n'allais plus le revoir.

Moi: oui, j'attendrais.

Il m'a embrassé et ce baiser était d'un amour si sincère que mon coeur a faillis exploser.

Aujourd'hui, il lui reste 4 ans. Je ne suis jamais allée le voir, il ne m'a jamais appelé. Je ne sais pas ce qu'il est devenue mais elissa se charger de me le rappelle tout les jours.

«il pense à toi»
«il n'a pas changé»
«il t'aime»
«il me demande tout le temps de tes nouvelles»
«il ne veut pas que t'aille le voire»

Et tout les ans à mon anniversaire j'ai le droit à un cadeaux. Que je reçois à 9h30 à chaque fois sans faute. Un bouquet avec écrit ces mots.
« dans ... ans je te le donnerais dans les mains»
Et je sais qu'il ne ment pas.
Zakaria tient toujours ses promesses.

Moi, j'ai trouvé un travaille, avec fairouz. Oui à Londres. C'est fou non ? C'est super je m'y plais beaucoup et la vie ici est plus simple pour moi. Ça m'aide à oublier.

Baba nous a quitté, il s'est battu mais ne pouvais pas faire plus, il a passé ses derniers jours fi bledi. On a passé tout le mois entier avec lui, bilel, Naïm, Samy et moi nous étions la.
Maman elle est resté au bled pour se souvenir de son mari, l'homme qui a bâti le plus belle empire. Une famille extraordinaire, un amour indescriptible.

Les garçons vont bien. Une vie paisible.
Elissa se relève petit à petit mais elle aussi a su surmonté les choses ainsi que sa mère.

Quand bilel a su pour l'incarcération de Zakaria il est venu me voir.

Bilel: ça va ?

Moi: à ton avis ?

Bilel: moi je suis là

Moi: tu ne suffit plus bilel

Bilel: je sais... mais au moins je t'aime

J'ai pleuré, quel surprise!
Il m'a consolé et a prit soins de moi. Les garçons ont prit soins de moi depuis toujours en vérité.

Mon parcours, a était compliqué, plein de rebondissements. J'ai perdu mon frère, mon jumeaux celui qui a partagé la même poche que moi 9 mois. L'épreuve qui reste la plus dur à surmonter c'est de ne plus avoir son épaule pour pleurer.
J'ai perdu aujourd'hui mon mari mais lui je le retrouverais....
J'ai pleuré, ris, penser à m'enlever la vie... mais j'ai dieu.
J'ai ma famille, j'ai la foi. C'est tout ce dont j'ai besoin.

Et la... je n'ai plus rien à dire.
Mes mots ont suffis pendant tout ces chapitres.
Les mots d'une jeune femme qui ne souhaite que de vivre la vie que sa mère lui avais promis petite.

Heureuse.

















À medine.






À baba.







Merci.

Ma guerre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant