XLII

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Point de vue Lana

-Qu...quoi ?

-Est-ce que Christina a découvert qu'il se passait quelque chose entre nous et t'as fait du chantage par la suite ?

-Je...euh...

Je baisse la tête, comment a-t-il découvert ça ? Je ne voulais pas qu'il le sache et maintenant que c'est le cas , je ne sais pas ce qu'il va se passer. Je refuse que sa carrière soit entachée ou que l'infime contact qui lui reste avec sa famille soit réduis à néant. Je commence à angoisser à l'idée que ce soit de ma faute mais les bras de Loan m'enlacent pour me calmer.

-Parle moi Lana, c'est pour ça que tu as changé ?

Je suis incapable de répondre.

-Tu me laisserais voir ton téléphone ?

J'acquiesce, le déverrouille et le lui tends. Je le vois taper sur l'écran et lire quelque chose.

-La garce, lâche-t-il les dents serrées avant de me le rendre.

Je vois qu'il est sur la conversation sms que j'ai avec elle. Là où elle m'envoie des messages en me spécifiant de continuer à rester loin de lui.

Loan me reprend dans ses bras et embrasse ma tempe.

-Pourquoi tu ne m'as rien dit Lana ?

-Elle...elle veut salir ta carrière et le lien que tu as avec ta famille. Elle nous a vu dehors pendant le gala et elle m'en a parlé immédiatement après que tu sois rentré dans la salle.

Je me détache de lui et n'ose pas le regarder. Je triture mes doigts nerveusement en attendant qu'il dise quelque chose.

-Viens là, me dit-il en prenant ma main et en m'invitant à m'asseoir sur le lit. Raconte moi ce qu'il s'est passé ce soir là.

-On s'était retrouvé dehors puis tu es rentré dans la salle. Christina est arrivée et m'a confié nous avoir surpris. Elle m'a dit de m'éloigner de toi si je ne voulais pas qu'elle le raconte à tout le monde. A la presse et à nos familles. Elle m'a fait culpabiliser et je n'ai pas réfléchi, je ne voulais pas qu'elle gâche nos vies. J'ai accepté. Et depuis, elle m'envoie des messages de menances en me disant de rester loin de toi. J'ai tout fait pour te tenir éloigné mais tu ne peux pas savoir à quel point c'est compliqué de s'éloigner de toi. Je n'étais pas malade, je ne voulais pas que tu partes à la casa di mare, je ne voulais pas te balancer l'accident à la figure, je voulais que tu dormes avec moi hier soir. Mais je t'ai montré tout le contraire...

Je le vois baisser la tête, un peu contrarié.

-Quelque chose ne va pas ? je l'interroge.

-Ça me fait chier que tu ne m'en aies pas parlé. J'ai...j'ai l'impression que tu ne me fais pas confiance.

-Tu ne vas pas me reprocher d'avoir voulu te tenir éloigné des manigances de cette fille ?

-Non, je me doute bien que tu n'as pas su comment réagir et que tu as fait ce qui te semblait le mieux. Je sais aussi que tu as un problème de confiance avec les hommes même si avec moi c'est différent.

-Loan..., je dis en m'approchant de lui.

Il se recule légèrement sur le lit et je décide à m'approcher encore plus. Je passe une de mes jambes par dessus les siennes pour ensuite m'asseoir à califourchon sur ses cuisses. Je vois bien qu'il n'ose pas me toucher, ses mains le tiennent appuyé en arrière. Je pose mes mains contre son cou et le caresse doucement.

-Lana..., souffle-t-il doucement.

-Oui Pembrook ? je le provoque gentiment.

-Tu aurais dû m'en parler, on aurait réagi tous les deux. Et on aurait peut-être pas autant souffert ces derniers jours, dit-il doucement en remettant une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

StepbrotherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant