LXIV

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Je suis en train de fourrer mes affaires dans une petite valise. Je veux qu'elle soit prête quand je prendrais ma décision. Tris rentre tard ce soit et je nous ai commandé des pizzas. Je l'entends rentrer et me précipite dans le salon. Je ne l'ai pas beaucoup vu depuis son retour à Rome. Il est rentré et a passé son temps à l'agence. Il est revenu il y a plus d'une semaine.

-Comment tu vas ? me questionne-t-il.

-Ça va et toi ?

-Epuisé mais ça va, par contre toi, c'est un petit ça va.

Je hausse les épaules avant de m'affaler sur le canapé.

-Elle te manque ?

J'acquiesce doucement.

-C'est une torture Tris. J'ai envie de la serrer dans mes bras, de l'embrasser et de l'avoir près de moi à longueur de journée. C'est insupportable.

-Rejoins là.

Je fronce les sourcils. Que vient il de dire ?

-Quoi ?

-Prends le premier avion et rejoins là. Je l'ai quitté il y a à peine quelques jours et je sais que tu lui manques atrocement aussi même si elle ne te le montre pas. Retourne en Louisiane et ne rentre pas tant que vous ne vous êtes pas tout dit, tout pardonné et surtout tant que vous n'êtes pas tous les deux heureux. Je refuse de voir mes deux meilleurs amis tristes.

-Je... Tu es sur ? Et le travail ?

-Je suis sur Loan, je préfère ne pas avoir mon mannequin phare plutôt que d'avoir un mannequin avec la tête ailleurs à longueur de journée.

-Tu es le meilleur. Merci

***

Point de vue Lana

J'enfile mes sous vêtements en dentelle noire quand mon téléphone vibre sur le matelas non loin de moi. Je m'approche pour attraper mon téléphone et découvre un message de Loan.

*Loan : Tu m'ouvres ?*

A peine ai-je lu le message que j'entends qu'on toque à ma porte fenêtre. Je fronce les sourcils et enfile mon peignoir blanc avant de m'approcher de la fenêtre et de tirer les rideaux.
Derrière la fenêtre se trouve Loan, les mains derrière le dos. Je m'empresse d'ouvrir cette porte fenêtre et je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il pose une de ses mains sur ma taille et m'embrasse. Je me laisse aller à son baiser avant de reculer légèrement.

-Qu'est-ce que tu fais la ? Et comment es-tu monté ?

-Tu me manquais. Et pour répondre à ta deuxième question, dois-je te rappeler que j'ai vécu ici et que je sais donc très bien où se trouve l'échelle ?

Je souris et le vois me tendre un bouquet qui était caché dans son dos. Ce sont des iris, mes fleurs préférées.

-Merci beaucoup ! Comment tu savais que c'était mes fleurs préférées ?

-Qui est mon meilleur ami ?

Je souris encore plus en comprenant. Il a pris la peine d'aller demander à Tris qu'elles étaient mes fleurs préférées et ce sont les petites attentions comme ça qui me font fondre.

Je dépose le bouquet sur le lit avant de me replanter face à lui. Il ne perd pas une minute de plus pour déposer ses mains sur mes hanches et m'embrasser longuement à nouveau. Son contact me donne des papillons dans le ventre et ce sentiment me fait sourire contre ses lèvres. Il finit par reculer un peu et je dépose encore de légers baisers contre sa bouche avant de me reculer un peu plus.

StepbrotherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant