Stepbrother

LII

Je m'étire comme un chat dans le lit de Loan. En parlant de chat, Patapouf se trouve sur le bas du lit et ronronne dans son sommeil. Pour la première fois depuis que Julian est arrivé à Rome, je me réveille dans le lit de Loan, seule, sans devoir me préoccuper de devoir rejoindre discrètement ma chambre. Ça a du bon que Ju soit au courant de notre relation. Je me lève et retrouve la cuisine. Mon beau brun est hissé sur un tabouret haut, tout seul, sur son téléphone. Je le vois sourire et avance à pas de loup vers lui. Je me penche et découvre qu'il regarde des photos de nous deux. Il sursaute en me voyant, verrouille son téléphone et me sourit de toutes ses dents, un air innocent sur le visage. Je t'ai pris en flag !

-Tu es mignon, je dis avant de l'embrasser sur la joue.

Je m'éloigne afin de rejoindre le frigo mais il en décide autrement et le rattrape doucement par la taille. Non seulement j'ai de moins en moins de mal avec ce contact mais en plus, il n'a pas directement posé sa main, il a plus enroulé son bras autour de moi. Il me rapproche de lui et je pose mes mains sur ses pectoraux.

-C'est tout ? fait-il avec une moue boudeuse.

Je lui souris et l'embrasse longuement.

-Satisfait ?

Il acquiesce en souriant et me laisse accéder au frigo. J'en sors du lait puis prend dans les placards de quoi faire des tartines. Je m'assois à ses côtés et prépare mon petit déjeuner. J'ouvre le pot de pâte à tartiner et, d'humeur taquine, une envie de l'embêter me prend.

-Loan ?

Il se tourne vers moi.

-Tu as quelques chose là, je dis en lui collant de la pâte à tartiner sur la joue.

Il ouvre la bouche comme s'il était choqué alors que je rigole.

-Alors toi !

Il plonge ma cuillère dans le pot et me badigeonne la joue à mon tour puis saute de son tabouret pour s'enfuir. Je le poursuis et le rattrape par le poignet. Je l'oblige à se retourner et lui colle ma joue sur le pectoral. Une chance que monsieur n'est pas mis de teeshirt. Il attrape mes épaules pour m'éloigner et me fusille faussement du regard. J'ai l'impression que le temps s'arrête autour de nous, nous nous sourions, heureux, pendant quelques secondes avant que je n'approche ma bouche de sa peau. Doucement, je viens lécher son torse. Il me laisse faire avant de prendre de la pâte à tartiner qu'il me reste sur la joue pour m'en mettre dans le cou et me lécher à son tour. Je sens sa langue contre mon cou et sa bouche ensuite qui m'embrasse. Je passe mes bras derrière sa nuque et vais ensuite l'embrasser. Il me colle contre son corps et je sens immédiatement le renflement de son jogging contre mon bas ventre.

Sans que je ne m'y attende, Loan me soulève pour me hisser sur son épaule avant de marcher en direction du couloir. Il nous fait entrer dans sa chambre et me dépose sur le lit. Je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit que son corps se pose au dessus du mien. Il m'attaque avec ses baisers fiévreux et je ne peux que m'abandonner à cette étreinte. Sa tête est nichée dans mon cou mais je l'incite à revenir sur ma bouche. Je sens ses mains me débarrasser de mon teeshirt et je me retrouve en culotte sous lui. Monsieur en profite pour me mater quelques secondes et j'entreprends ensuite de le débarrasser de son jogging. J'embrasse son torse mais il me stoppe m'obligeant à l'embrasser. Je sens sa main trouver mon intimité. Il commence à me caresser par dessus mon sous vêtement avant de se frayer un chemin derrière. Il stimule mon clitoris puis passe et repasse avant d'insérer un doigt en moi. Je gémis contre sa bouche alors que je le sens sourire. Un deuxième doigt ne tarde pas à retrouver le premier. Je me cambre contre son torse alors que sa bouche repart à la découverte de mon corps. Je sens ses lèvres mouillées embrasser le haut de mon cou, ma clavicule puis le haut de ma poitrine. Sa bouche se referme sur un de mes tétons et je retiens un gémissement.