Chapitre 4

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Alyanne

- Et bien, tu vois, il t'a ignoré, je t'avais dit qu'il oublierait ton malencontreux retard, me rassure mon amie, Nelie.

Oui. Enfin sauf son regard à la fin. Regard meurtrier qui devait sans doute signifier : « je t'ai à l'œil, et je vais te faire dégager au premier trimestre. »

Regard que j'ai intentionnellement omis à mon amie.

- Oui, on dirait bien Nelie, chuchotais je rapidement dans le couloir.

- Bon, on va déjeuner ? Me proposa t'elle enthousiaste.

Je hoche simplement la tête, et me laisse tirer par ses bras. Quand nous nous asseyons autour d'une table, Nelie se mit à me questionner :

- Comment va mon petit bébé Zack ?

- Ton petit bébé va bien, riais je en lui répondant.

- Et toi Alyanne, sérieusement, pas trop dur la vie d'adulte ?

- Je suis un peu tendu, c'est temps ci, mais ça va, je t'assure.

Nelie prit une seconde pour réfléchir avant de me répondre :

- Oui donc tu dois te détendre et que penses tu de ça : Zack passe une nuit chez moi et que toi t'ailles te « détendre. »

Je lui réponds simplement, faisant mine de ne pas avoir compris son sous-entendu.

- Oui, pourquoi pas, j'ai besoin de me détendre dans mon lit avec un bon sommeil.

- Ne te moque pas de moi, je t'interdis d'aller dormir ! Ce que j'ai en tête peut clairement se passer dans ton lit, mais tu seras éveillé et plutôt bien excité j...

Je la laisse continuer son récit en éclatant de rire.

Voilà pourquoi Nelie est mon amie, cette femme est exceptionnelle de par sa beauté, une magnifique métisse au grand yeux chocolat, par son humour et surtout sa bonne humeur à chaque instant.

Je n'avais jamais eu d'amis avant elle, mais Nelie m'a fait comprendre l'importance d'avoir quelqu'un de bon à ses côtés, sur qui comptait, et ça n'avais pas de prix.

Nous étions différentes et en même temps si ressemblantes.

Elle me comprenait, et m'épaulait dans toutes les situations. Pendant que je la couvrais et la protéger comme une petite sœur.

- Merci Nelie, on va s'arrêter là, lorsque j'aurais envie de m'amuser, je te ferais signe.

- Et je rappliquerais à la seconde ma belle, me dis t'elle avec un clin d'œil.

Nous partagions notre repas avant d'être coupé par une voix masculine, derrière nous, qui me fit souffler d'agacement :

- Salut les filles, nous dit-il avant d'aller embrasser Nelie.

- Salut Yann, lui dis-je simplement.

Yann alias le copain de Nelie. Je ne l'aime vraiment pas, elle mérite tellement mieux, que ce pseudo-mauvais garçon.

Honnêtement, je l'ai haï le jour où je l'ai vu mal lui parler, ce garçon est irrespectueux et je ne parle même pas de sa façon d'agir après avoir finit d'engloutir ses bouteilles d'alcool.

Combien de fois ai-je dû la prendre dans mes bras après leurs disputes ?

Elle serait tellement mieux sans lui...

Mais Nelie, ne le voit pas ainsi, l'amour rend-il si aveugle ?

Je me contente d'essayer de la protéger de lui et de la prendre dans mes bras quand elle va mal.

Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer pourquoi faut-il toujours que les filles soient attirés par les mauvais garçons ?

- Dis-moi chérie, on passe le week-end ensemble ?

- Non désolé, je le passe avec Alyanne et Zack...

Yann me jeta un regard sévère avant de tourner la tête une nouvelle fois, vers sa petite amie.

- Allez fait pas chier, Nelie, tu pourras reprogrammer ça un autre jour, allez pour moi...

- Non vraiment, je ne peux pas, lui réplique t'elle en lui prenant la main.

Il pousse violemment sa main et lui lâche froidement :

- Tu me soûles, putain.

Il repart au sens inverse et Nelie me fit un petit sourire d'escuse avant de se remettre à déjeuner.

J'avais envie de la secouer, dans tous les sens pour la réveiller.

Mais de surtout lui demander ce qu'il lui prenait depuis un moment...

Elle qui avait un sacré caractère, à ne se laisser faire par personne et à avoir une sacrais grande gueule, pourquoi se laissait t'elle faire par ce vieux type ?

𝙺𝚈𝙻𝙴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant