𝙺𝚈𝙻𝙴

Chapitre 22

Alyanne

Pendant que je referme mon sac en plein milieu de la cour, je sens Nelie se jetait dans mes bras.

- Je peux savoir ce qu'il t'a pris hier de partir comme ça ?

- Ce sont juste mes nerfs qui ont lâché, fallait bien que ça arrive, dis-je en prenant un air impassible.

- Hum... Et comment ça s'est passé quand il est parti te rejoindre ?

- Ce n'était pas vraiment ça...

Je ne lui ment pas. Je simplifie la situation.

Je préfére juste garder certaines choses pour moi.

Surtout lorsqu'elles ne sont pas encore claires à mes yeux.

- Ah mince...

- Comment a était le reste du cours ?

- Ennuyant ? Propose t'elle en souriant bizarrement.

Nelie me cachait quelque chose...

- Et réellement ? Redemandais-je attendant une réponse plus honnête.

- Pourquoi veux-tu le savoir Alyanne ? Est-ce de la curiosité que je vois dans tes yeux ?

- Non !

Oui. Je dois avouer que j'aimerais beaucoup savoir comment il a été après la scène d'hier.

Après qu'il m'est...

N'y pense pas.

Son comportement, avait-il changé ?

- Bon si tu veux tout savoir, Monsieur Zelk avait clairement l'air déstabilisé, tu vois du genre ailleurs.

Il était déstabilisé...

Étais-ce moi qu'il avait déstabilisé ?

Et pourquoi cette pensée me plaît t'elle autant ?

- Ah..

- Et par tout hasard, tu ne saurais pas qui l'aurait déstabilisé à ce point ? Hum ? Questionne t'elle avec une pointe d'ironie dans la voix.

Ok. Je crois que Nelie se doute de quelque chose ?

Mais il n'y a rien de concret alors je ne vois pas ce qu'elle veut que je lui dise ?

- Je ne sais pas, haussais-je les épaules en riant mal à l'aise.

On arrive devant nos casiers, où on s'arrête pour dépose nos affaires.

- Sinon on va à un concert ce soir, avec Yann, ça te dirait de venir ?

- C'est vraiment gentil de proposer, mais j'aimerais passer la soirée avec Zack ce soir.

- Tu es sur Alyanne, on pourrait inviter Matt pour que tu ne sois pas seule.

- Non vraiment une prochaine fois peut-être...

- Comme tu voudras, je n'insiste pas Alyanne.

On passe toutes les deux le pas de la porte de sortie de l'université.

- Bon, je te dépose ? Me propose t'elle en marchant jusqu'à sa voiture.

- Oui, je veux bien, merci, répondis-je rapidement.

- Allez grimpe, me dit t'elle en ouvrant la portière de sa voiture blanche.

Et pendant qu'à mon tour, j'ouvre la porte, coté passager, je sentis un lourd regard sur moi, je relève lentement la tête à la recherche de la personne.

Et je rencontre violemment ses yeux gris dans les miens, juste en face, parlant à un de ses élèves, Monsieur Zelk avait les yeux enfoncés dans les miens.

Comme s'il m'avait dans le viseur depuis un long moment.

Son regard chaud descendit vers mon cou, et il refait un léger sourire si furtif, que je crus lavoir imaginer.

L'image de la veille m'apparais, sa bouche sur mon cou, me tordit le ventre de chaleur et de sensation plus violente les unes que les autres.

Et tout en continuant à le fixer à mon tour, signe d'insoumissions, je m'engouffre à l'intérieur de la voiture.