𝙺𝚈𝙻𝙴

Chapitre 48

Kyle

Je me lève lentement en essayant de ne pas faire de gestes brusques, pour ne pas réveiller ma sublime femme qui dort sur mon épaule gauche. D'une main douce, je décale ses long cheveux bordeaux sur le côté, pour pouvoir me dégager sans lui faire mal.

En étant debout, je l'examine d'un œil admiratif, pourquoi personne ne m'a prévenu qu'aimer une femme donnait cette sensation de puissance.

Je vais me débarbouiller, puis sort en refermant la porte, derrière moi, pour qu'elle puisse dormir en paix.

J'entends le son de la télévision, alors je me dirige vers celle-ci et y découvre Zack devant les dessins animés.

- Salut Kyle, me salue-t-il en relevant les yeux vers moi.

- Salut bonhomme, comment s'est passé ta soirée d'hier ?

- Trop bien. Il y a avait une piscine dans l'hôtel, on est parti nager, m'avoue-t-il le regard pétillant.

Attendez ils sont parti à la piscine ? Et Nahil a accepté ?

Ma curiosité me fait questionner Nahil, qui est affalé sur le canapé, la tête dans son bol de céréales.

- Tu as accepté de l'accompagner ?

- Oui.

- Je n'y crois pas, tu devrais plus fréquenter Zack, ça te réussit, me moquait je gentiment.

- Ta gueule. Le gamin me faisait de la peine, avec sa vielle tête.

- Vielle tête ?

- Oui comme ça.

Nahil m'imite un regard de chien battu, je ne m'y attends tellement pas, que j'explose de rire.

- Mais bordel, tu fais quoi là ?

- Je te montre la tête qu'il faisait hier, me répète Nahil comme si j'étais idiot.

- No..n j'peux pl..us, continuais je à mourir de rire face à l'image de mon frère, un putain de colosse imitant un air de chien battu.

- Va te faire niquer avec ton rire de fils de pute, Kyle.

Et alors que j'essaie de m'arrêter comme je peux, Zack en rajoute une couche.

- Je l'ai eu à l'usure ! Me rétorque le petit, en bombant son petit torse, fier de lui.

- Oh merde tu as écouté ce qu'il a dit ? Nahil, il t'a eu à l'usure ?

Nahil jette un cousin sur la tête de Zack, et lui crache :

- Ferme là toi aussi.

Zack sourit de toutes ses dents, me laissant me calmer petit à petit.

Je pars me prendre un fruit comme petit-déjeuner et m'approche du canapé, où est installé confortablement mon frère.

- Décale.

- Tu ne trouves pas qu'il y a assez de place plus loin ?

- Bouge-toi, je veux être à côté de toi.

- Putain combien de fois faut que je te dise que ta vielle bite ne m'intéresse pas.

- Commence pas. Je veux juste te parler.

Nahil se décale et je m'installe à ses côtés.

- Hier, j'ai parlé à Alyanne...

- Et ça, c'est bien passer ?

Je ne prends pas la peine de répondre à sa question et lui annonce sans prendre de gants.

- Je lui ai tout dis.