Chapitre 29

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Alyanne

Je suis dans mon lit à me retourner de gauche à droite, encore une nouvelle fois. Je pourrais dire que c'est dû à la chaleur de la pièce qui me fait me réveiller toutes les heures, mais je sais pertinemment que ce n'est pas à cause de ça.

Non, c'est mon anxiété qui ne me laisse plus aucun répit depuis la veille.

Demain, enfin dans quelques heures vu qu'il est déjà trois heures et demie du matin, je dois partir voir Monsieur Zelk.

Je le sais depuis un moment, il m'avait envoyé un message, il y a bien déjà quelques jours avec l'adresse d'un café du centre-ville, avec le jour et l'heure. J'avais accepté en une simple confirmation.

Mais alors que c'est bientôt le moment fatidique, plein de doutes brutal me prennent, notamment la pire qui ne cesse de se répéter dans mon esprit.

Je suis paniqué, rien qu'à l'idée de croiser un des autres élèves. Voir pire un de mes autres professeurs, alors que je serais accompagné de Monsieur Zelk.

Pas difficile d'imaginer ce qu'ils penseraient...

Sans me rendre compte de ce que je fais, j'allume ma lampe de chevet qui est posé sur ma table de nuit, et prend mon téléphone.

La forte lumière de mon écran de téléphone, me fait plisser les yeux. Je perd pas de temps et en a peine une seconde, mes doigts tapent sur le prénom de mon professeur.

La première sonnerie résonne, et je me mets d'un coup à paniquer, qu'est-ce que je viens de faire ?

Est-ce que je viens vraiment de me laisser engouffré par mon anxiété ?

- Allo ? Prononce la voix cassée de Monsieur Zelk.

Il avait l'air d'être réveillé dans son sommeil. Évidemment, il est plus de trois heures du matin, à quoi je m'attendais ?

- Mademoiselle Olse ? Questionne mon professeur, alors que je ne réponds toujours pas.

Une nouvelle vague de panique, me fait réagir, et la chose que je trouve le mieux à faire est de lui couper au nez, ce que je regrette immédiatement.

Je me cache sous mes draps, comme s'il allait apparaître d'un seul coup dans ma chambre.

Et alors que j'espère fermer les yeux, mon téléphone vibre, je sors ma tête de dessous les draps et regarde avec peine mon téléphone sonner.

Je dois répondre. Je suis obligé. Je ne peux pas le laisser comme ça.

Je décroche, et entendis sa lourde respiration.

- Mademoiselle Olse ? Redemande-t-il d'une voix plus autoritaire.

- Oui ? Chuchotais-je d'une voix quasi-inexistante.

- Est-ce que tout va bien ?

- Oui, tout va bien...

- Est-ce que vous comptez me dire quelque chose ?

- No..non...

Je suis sûr qu'il a entendu ma voix vibrer sur ce mot. Quelle honte, je vais passer pour une enfant qui ne sait pas s'exprimer.

Ça craint...

- Vous m'appelez en pleine nuit donc j'en conclus qu'il y a bien quelque chose qui vous tracasse. Est-ce en rapport avec cet après-midi ?

Allez, Alyanne, respire et répond lui honnêtement !

- Oui, c'est bien par rapport à ça.

- Vous avez changé d'avis ? Prononce-t-il rudement, voulant une réponse rapide.

𝙺𝚈𝙻𝙴Où les histoires vivent. Découvrez maintenant