AlyanneUne semaine était passé depuis la visite de Monsieur Zelk, à l'endroit où je travaille.
Je n'avais toujours pas réalisé qu'il se trouvait là devant moi, à choisir ses livres.
Pourtant cela ne devrait pas me choquer de trouver un professeur dans une bibliothèque ?
Pendant cette semaine, je n'ai fait que repenser, sans le vouloir, à notre échange, il s'était excusé gentiment avant d'arpenter cet air froid, et de sortir sa réplique cassante contre moi.
Monsieur Zelk devait vraiment me détester. J'en suis persuadé.
Ironique, car il était détestable.
Mais autre chose me trouble énormément, plusieurs nuits d'affilé, depuis ce fameux jour, je me retrouvai à rêver du moment où il m'avait rattrapé dans ses bras, mais la suite n'était pas là même.
Plus Excitante. Plus Chaude. Plus torride.
Son corps chaud et musclé, contre le mien. Ses mains tatouées, autour de ma gorge. Ses yeux gris, dans les miens. Sa tête entre mes...
- Tu m'écoutes ? Me répéta Nelie.
- Oui à quelle heure veux-tu qu'on se rejoigne ?
- Devant le cinéma, à dix-sept heures.
- J'y serais, à toute à l'heure.
***
Je suis en colère. Furieuse. Je suis devant ce cinéma, à attendre depuis plus d'une trentaine de minutes.
J'ai froid. Et il pleut des cordes. Je suis tellement mouillée que j'en grelotte.
Et pourtant sans savoir pourquoi je suis resté comme une idiote à attendre.
Si je connaissais la raison, Nelie. Je lui avais promis. D'ailleurs je l'appelle, mais les sonneries s'enchaînent et elle ne répond pas.
Faisant décupler ma colère.
Elle aurait tout de même, pu m'appeler pour me prévenir de son retard.
Je ressaie une nouvelle fois de l'appeler.
- Nelie, je vais te tuer ! La menaçais-je après qu'elle ait décroché.
- Je suis désolé, désolé Alyanne ! Je suis en route.
Je souffle montrant mon exaspération.
- Je peux au moins connaître la raison ?
Nelie se tut une minute avant de m'avouer d'une toute petite voix :
- Yann...
- Nelie ! La grondais-je.
Yann. J'aurais dû m'en douter.
- Désolé, s'excusa t'elle une nouvelle fois.
Mon cœur se serra, face à petite voix, je sus qu'elle était mal. Et pas juste à cause de son retard.
S'étaient-ils encore disputés ?
- Arrête ce n'est pas grave, Nelie, aller, je t'attends.
- Merci Alyanne...
Je raccroche et attendis en essayant de me réchauffer comme je le peux, avant de recevoir un message sur mon téléphone :
« On arrive. »
Comment ça « On » ?
J'espère vraiment qu'elle ne venait pas accompagner de cet abruti.
Je marmonne en l'imaginant avec nous au cinéma, me détruisant une bonne soirée avec mon ami. Ce qui augmente mon anxiété...
- Maintenant vous parlez toute seul mademoiselle Olse ?
VOUS LISEZ
𝙺𝚈𝙻𝙴
RomanceAlyanne doit gérer sa nouvelle année à l'université ainsi qu'un enfant qui fait son bonheur dans la vie. Dur, très dure... Encore plus lorsque elle attire l'œil de son professeur sombre et autoritaire, qui ne cessera de la tourmenter, mais si c'éta...