KyleAprès ma réplique, je la vois devenir rouge de nerfs, j'aurais peut-être dû m'arrêter à ma première phrase.
Oui, j'aurais putain dû...
Mais j'ai toujours l'envie d'ouvrir ma grande gueule.
Alyanne Olse ne quitte pas mes yeux et je sens que les prochaines minutes ne vont pas me plaire. Pas me plaire du tout.
Ses yeux ne reflètent plus la tristesse, mais un volcan sur le point d'exploser.
Elle se lève de sa chaise, prend son sac à la vas vite et se dirige vers la porte de sortie.
Dites-moi qu'elle n'est pas en train de faire ça ?
Mais si, mon élève, sans se retourner pousse la porte de la sortie et disparaît.
Un silence gênant se met en place dans l'amphithéâtre.
Il est hors de question que je ne laisse passer ça.
- Continuer à écrire le cours, sur vos cahiers, personne ne bouge, je reviens.
Mes élèves hochèrent de la tête, en évitant mon regard, sans doute par peur que je me mettent en rogne contre eux.
Je pousse la porte et la trouve en train de marcher au beau milieu du couloir.
- EH ! Cris je, la faisant sursauter.
Alyanne Olse se retourne et sans fuir, elle me confronte. Face-à-face, yeux dans yeux.
- Vous n'avez aucun droit de quitter ma salle comme ça !
- Je fais ce que je veux, c'est clair Monsieur Zelk !
On se trouvait dans un couloir vide à gueuler comme des dégénérés.
- Je peux savoir ce qu'il vous prend ?
Ma question est sincère. Je peux comprendre que ma réplique ne lui ai pas plus, mais pas au point de se braquer de la sorte.
- Ce qu'il me prend ? Ce qu'il me prend ? Ris t'elle amèrement. Je suis épuisée, j'ai le moral à zéro, de plus je ne comprend rien a votre cours et vous vous commencez à m'emmerder avec vos phrases à la con.
Bordel. Elle est sexy lorsque elle est en colère. Sa bouche rouge qui articulait des mots grossiers, ses mains qui gesticulaient dans tous les sens. Ses joues rougis, et ses cheveux virevoltants, la rendait sexy.
- Vous m'emmerdez ? Répétais-je amusée.
- Exactement Monsieur Zelk ! Vous savez quoi mieux que ça, je ne viendrais plus à vos cours.
- Dites-moi, votre bouche peut t'elle servir à autre chose que sortir des imbécilité ?
Mon élève me regarde une seconde choquée de mon sous-entendu, avant qu'elle ne se reprenne avec beaucoup plus d'aplomb.
- Et bien oui, si vous voulait savoir ma bouche sait faire beaucoup de chose Monsieur Zelk...
Je rêve où elle est clairement en train de jouer sur les mots ? Ok. J'ai commencé. Mais putain elle est en train d'y répondre !
Elle veut jouer, alors jouons.
Je ne suis pas du tout quelqu'un de pudique, encore moins sexuellement. Alors si elle pense me gêner avec ce genre de réponse, elle se trompe sur toute la ligne.
- Hum, intéressant... Et vous pourriez me montrer, à quoi d'autre elle sert ?
Mademoiselle Olse sort un cri de rage, avant de se remettre à marcher.
Je crois que je l'ai poussé à bout.
J'ai gagné.
Enfin, je crois... Mon élève revient sur ses pas et s'approche près de moi.
Très près. Trop près.
Si j'avance à peine ma tête, nos lèvres peuvent se toucher.
Je sais très bien ce qu'elle essaye de faire, elle veut me montrer qu'elle a le contrôle sur la conversation.
- Allez vous faire foutre Monsieur Zelk.
Je ne saurais dire si tous les frissons qui englobent mon être est dû as sa phrase murmurais près de ma bouche.
Ou au fait que ses lèvres est effleurer les miennes, quand elle s'est mise à parler.
Mademoiselle Olse me fait un sourire vainqueur, avant de me tourner le dos pour partir.
Non. Hors de question de la laisser croire qu'elle a gagné.
Désolé mon cœur ça, c'est plutôt mon rôle.
Alors sans réfléchir, je la rattrape en posant mes mains sur ses hanches et la plaque délicatement contre les casiers.
Elle était dos à moi, ses long cheveux bordeaux retombé sur son côté droit, je colle un peu plus mon dos à elle, et lui murmure a l'oreille :
- Je peux aller me faire foutre avec toi...
Son corps réagis à la seconde, elle contracte tous ses membres.
Sa respiration s'accélère et sa tête sans qu'elle ne le veuille, se penche, un peu plus, sur le côté me donnant accès à son cou.
Ma bouche se dirige, sans que je ne le contrôle, vers celui-ci, et y pose un furtif baiser, qui nous donne à tous les deux de longs frissons.
Alors qu'elle ne dit plus rien, je me recule d'elle faisant enlever lentement mes mains de ses hanches.
Je pris la direction de ma salle de cours sans un regard en arrière.
Après tout valait mieux la laisser seule, elle avait l'air d'en avoir gros sur le cœur la demoiselle...
VOUS LISEZ
𝙺𝚈𝙻𝙴
RomanceAlyanne doit gérer sa nouvelle année à l'université ainsi qu'un enfant qui fait son bonheur dans la vie. Dur, très dure... Encore plus lorsque elle attire l'œil de son professeur sombre et autoritaire, qui ne cessera de la tourmenter, mais si c'éta...