𝙺𝚈𝙻𝙴

Chapitre 25

Kyle

J'arrive devant le bureau de poste, et m'adresse à la première personne que je vois :

- Bonjour, je viens récupérer un colis au nom de Kyle Zelk.

- Oui, attendez, je vais juste aller vérifier sur l'ordinateur, me précise l'employé.

Je patiente le temps qu'il trouve mon colis, mais le temps passe et il ne le trouve toujours rien.

- Désolé, mais je ne le trouve pas, je vais devoir contacter notre logistique, est ce que vous pouvez repasser demain ?

- Oui pas de soucis, je repasserais.

- Parfait, bonne journée à vous.

- Également, lâchais je avant de sortir du bureau de poste.

Je me promène dans le centre-ville, autant ne pas y être venu pour rien, même si je ne compte pas y rester longtemps.

Car en ce jour de week-end, il fait une forte chaleur, et je ne m'y attendais pas, les vêtements que je portes, sont donc pas en adéquat avec le temps.

J'envoie un rapide message à Nahil, pour voir s'il est libre pour me rejoindre.

« Tu viens boire un verre ? »

Je continue ma descente sur cette route animée de passants et de voitures.

Certains fonds les boutiques pendant que d'autres sont attablé à des terrasses.

Mon téléphone sonne, je viens sans doute de recevoir la réponse de Nahil, mais alors que j'allais le sortir pour vérifier, mes yeux se posent sur la scène qui se passe juste devant moi.

Un enfant se trouve en plein milieu de la route, il a l'air totalement perdu.

Et le plus gros du problème, est le connard de conducteur de voiture qui arrive à fond dessus.

Quoi il est aveugle ?

Ce qui me choque le plus, c'est que personne autour ne réagit.

Donc j'en déduis qu'ils sont tous aveugle ?

Je me mets à courir de toutes mes forces vers le petit, et quand j'arrive vers lui, je le soulève dans mes bras, mon torse bloque ses mouvements, je fais deux pas en arrière pour atteindre le trottoir.

À peine deux secondes passent que la voiture, se met à freiner de toutes ses forces.

En retard. Il l'aurait percuté. Sans aucun doute.

Le petit s'accroche à moi de toutes ses forces, je sens mon cou totalement mouillé signe qu'il pleure à chaudes larmes.

- Et petit ça va, arête de pleurer...

J'essaie de le réconforter comme je le peux, mais je ne suis pas doué pour ça. Je ne l'ai jamais était.

Le petit relève la tête vers moi, et ses yeux humide, son petit visage rouge, et sa respiration saccadé, me font faiblir.

Merde.

Cet enfant me touche au cœur.

Alors je me décide de réagir, pour qu'il se sente en sécurité.

- Ne t'inquiète pas gamin, je vais aller me charger du conducteur qui a failli t'écraser.

Par la même occasion, je lance un regard meurtrier au conducteur qui vient de garer sa voiture.

- Mais avant ça, il faut que je t'emmène à tes parents. Tu me montres où ils sont ?

Le petit me montre du doigt, une silhouette féminine paniquée au loin, sûrement sa mère.

Je m'approche d'elle, avec l'enfant toujours dans les bras, mais plus j'avance et plus j'ai l'impression de la connaître...

- Aly ? Appela le petit, pour que sa mère, se retourne.