AlyanneJe sonne à la porte d'entrée de ma meilleure amie, qui me hurle de l'intérieure de sa maison de famille.
- J'ARRIVE.
Nelie ouvre la porte d'un coup de vent, et me jette un de ses beaux sourires sincères, qui me donne encore un peu plus de force pour lui annoncer.
- Salut Nelie, je voulais te parler, je me suis dit que je pouvais passer.
- Oui bien sûr, entre.
On traverse les pièces habituelles, de sa maison que je connais déjà par cœur et on part s'installer dans la table de son jardin, au vu du beau soleil qui se reflète en ce beau vendredi après-midi.
Nelie me sert une citronnade fraîche comme je les aime, et attends que je me mette à parler.
Ma gorge se serre, rien cas l'idée qu'elle le prenne mal.
- Je dois t'avouer quelque chose.
- Tu as rencontré quelqu'un, c'est ça ?
- Comment tu as deviné ? La questionnais-je abasourdi.
- Tu veux dire à part cacher l'écran de ton téléphone, et sourire devant tes messages, ou bien me laisser ton fils à des heures qui n'ont rien à avoir avec ton travail ?
D'accord. J'avoue, je ne suis vraiment pas discrète. Et Nelie a l'œil très bien aiguisé.
- Nelie...je suis désolé de ne pas te l'avoir dit avant, c'est juste que je voulais savoir où j'en étais. Et puis-je...
- Tu parles. Ce n'est rien, je ne t'en veux absolument pas. Dois-je te rappeler que pour t'annoncer que je sortais avec Yann, j'ai attendu un petit moment par peur que tu me fasses la gueule. BON on peut passer à l'info la plus croustillante ! Qui a réussi à toucher le cœur de ma petite chérie ?
- C'est..enfin..c'est Kyle.
- Oh un certain Kyle, j'adore déjà son prénom ! Dis-moi en plus !
- Kyle Zelk.
Un petit silence s'abat, après que j'ai lâché le nom de notre professeur.
- ATTENDS ! ATTENDS ! ZELK NOTRE PROF ?
Nelie hurle à s'en casser les cordes vocales.
- Oui, chuchotais-je gênée à deux doigts de m'enterrer vivante pour échappé à cette conversation.
Nelie se met d'un coup à hurler de joie. Elle se met à sautiller en riant comme si je venais de lui annoncer que j'avais obtenu mon diplôme.
- Ça ne te choque pas ? Questionnais-je confuse.
- Bien sûr que non ! Bien au contraire ma chérie t'a trop de la chance, tu te tapes notre prof le plus excitant qui soit.
- Ravis que tu le prennes aussi bien.
- Ça fait combien de temps que vous êtes ensemble ? Reprit t'elle la parole.
- Bah, justement, on ne l'ai pas, avouais je difficilement.
- Comment ça ?
- La dernière fois, on a passé la nuit ensemble, et...
- STOP ! Avant de continuer, tu dois me dire s'il est doué au lit ?
- Oh que oui, affirmais je en rougissant.
- Oh bordel de merde ! T'imagine ma meilleure amie, c'est taper une bête de sexe ! Bon bref, continue, continue !
- Oui donc à notre réveil monsieur était sur les nerfs après que je lui ai posé des questions sur une certaine femme...Depuis, on s'évite.
- Ne t'en fais pas, je suis sûr que ça va s'arranger très vite.
- Nelie, ça va faire trois semaines qu'on s'évite comme la peste !
- Ah oui quand même. Tu as essayé de lui parler, de l'appeler ?
- Non. Hors de question ! Je ne suis pas en tord. C'est à lui seul de revenir, ce qu'il aurait fait depuis longtemps s'il tenait réellement à moi. J'ai peur Nelie, et si je mettais tromper à son sujet. Je ne suis peut-être qu'une fille de plus dans sa liste.
- Tu dérailles totale Alyanne, n'importe quel homme qui t'approcherait tomberais amoureux de toi, ça, je te le certifie.
- Tu dis ça juste parce que tu me considères comme ta sœur.
- FAUX ! Je dis ça parce que c'est vrai !
Nelie me remonte le moral comme elle peut, et je lui suis plus que reconnaissante. On change très vite de sujet, pour ouvrir une discussion des plus légères.
Les heures défilent à grands pas en sa présence, et je me rappelle que je ne dois pas tarder, pour pouvoir aller récupérer mon fils à l'école.
Juste le temps de dire au revoir a Nelie et me voilà déjà en marche dans les rues de ma ville, le cœur plus léger, enfin libéré de ce secret lourd à porter.
Je tourne dans une allé lorsque je suis tiré brusquement par une main d'homme, m'emmenant sur le côté, je me retourne prête à en découdre.
Qui est cet inconnu d'imbécile qui se permet de m'arrêter ainsi ?
Furieuse, je tombe sur un homme d'une quarantaine d'années, qui ne me dit strictement rien, il porte un costume qui doit coûter une fortune, ses cheveux sont d'un bruns ébène, et ses traits sont mauvais, malgré l'air qu'il se donne, c'est sur je ne l'ai jamais vu.
- Excusez-moi une seconde, mademoiselle ?
- Oui ?
Ses yeux noirs tombent dans les miens, et je me sens tout de suite dans une insécurité palpable. Son aura est mauvaise, ses gestes stressés, ses épaules sont si droite que l'on croirais avoir à faire à une statue, et son sourire qu'il me renvois, sonne totalement faux.
Danger. Tout m'indique que je dois fuir. Fuir, le plus loin possible de cet homme.
Je n'ai jamais eu un pressentiment aussi fort, jusque-là.
- Alors c'est vrai, cet ingrat s'est trouvé une compagne.
- Qu'est-ce que vous dites ?
- Rien du tout. J'ai dû me tromper, désolé mademoiselle.
Le Quarantenaire me fait un sourire malsain qui m'en donne la tremblote. Il se déplace pour me laisser m'en aller, ce que je fais rapidement, à deux doigts de me mettre à courir.
Quelques mots soufflés m'atteignent à l'oreille : « À très vite. »
J'en frisonne de mal-être.
De nos jours, la folie a atteint beaucoup d'hommes.
J'essaie d'oublier ce petit moment très désagréable, et me rassure en me disant que ça peut arriver à n'importe qui.
Je me concentre sur ma première mission, des plus importante, allez reculer mon fils.
Toutefois, je suis dans l'obligation de m'arrêter une nouvelle fois, lorsque mon téléphone sonne, m'indiquant que je viens de recevoir un nouveau message. Je l'ouvre à la vas vite. Et déglutit avec beaucoup de mal.
C'est quoi encore ce bordel ?
« Le gamin est avec moi, rejoint moi au café Wind'ss.
Nahil. »
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𝙺𝚈𝙻𝙴
Roman d'amourAlyanne doit gérer sa nouvelle année à l'université ainsi qu'un enfant qui fait son bonheur dans la vie. Dur, très dure... Encore plus lorsque elle attire l'œil de son professeur sombre et autoritaire, qui ne cessera de la tourmenter, mais si c'éta...