𝙺𝚈𝙻𝙴

Chapitre 9

Alyanne

- Allez Nelie finis, qu'on aille en cours, je ne veux plus être en retard, encore plus à son cour.

J'attends que mon amie derrière la porte des toilettes, me réponde.

- Tu peux me laisser me concentrer Alyanne !

- Parce que tu as besoin de te concentrer ?

- Dis donc, moi, je ne viens pas t'embêter lorsque tu fais ta petite commission.

La scène devait paraître ironique voir gênante, mais au vu de l'anxiété qui m'habite, cela me passe au-dessus.

Et quand je vois Nelie sortir et allait rejoindre le lavabo à sa gauche, je fus soulagé.

- Allez, on n'y va, avant que tu nous fasses une syncope.

Nous marchons dans les couloirs et entrons dans notre salle. Je me dirige, évidemment, à la même place cachée de la dernière fois.

- J'en déduis que ce sont officiellement nos places pour le restant de l'année ?

Je la regarde en faisant mon plus beau sourire.

- Exactement Mademoiselle Nelie, je trouve ces places parfaites pour nous.

- Je valide mademoiselle Alyanne, répondis t'elle avec le même ton de voix, que j'ai pris.

Nouveau silence. Son entrée.

Monsieur Zelk était toujours aussi bien habillé avec une mine renfrognée.

Tu m'étonnes, il avait dû corriger nos copies.

- Bonjour, alors ce qu'on va faire, c'est que je vais mettre le début du nouveau chapitre au tableau que vous allez réécrire, il sera expliqué la prochaine fois. Pendant que vous écrirez, chacun votre tour, un à un et dans le calme, vous viendrez me voir à mon bureau et je vous rendrez votre copie.

Oh non. Non. Non. Non.

Je vais me faire humilier en pleine place publique.

Le seul point positif, est que je suis placé au dernier rang, et à la dernière place...

Je me rassure en me disant que peut-être le temps s'écoulera doucement, et que la sonnerie retentira avant mon tour...Et que je pourrais m'en fuir...

Le premier élève se leva, et partit à la rencontre de notre professeur, pendant que nous, on s'était mis à écrire ce qui avait sur le tableau sans un mot.

Les minutes passèrent et se transformèrent en heure, les élèves se lever et s'asseyait en arborant une mine pas très rassurante.

Je connaissais deux trois élèves studieux, qui même eux, employer une tête dépités.

Alors soit ce professeur noté sévèrement pour que les élèves fassent mieux, en se dépassant eux même. Soit on avait tous ratés le test.

Et je penchais plus, pour la première raison. La deuxième était juste là pour me rassurer.

- C'est mon tour, me chuchote Nelie, en se levant.

Je lui fis un petit sourire de soutien, et regarde ma montre. Cinq minutes.

Il restait cinq minutes. C'était ma chance.

Quand mon ouï distingua la sonnerie et que tous les élèves sortirent, je n'hésitai pas une seconde a en faire de même, avant d'être arrêté par le regard tueur de Monsieur Zelk, qui disait au revoir a Nelie.

Un tueur sexy...

Un regard qui exprime une menace clairemnt visible : « Sort et tu ne remettras plus jamais un pied dans ma salle de cours. »

Alors n'ayant aucune envie de subir ses foudres, je reste stoïque dans la salle.

- Approchez donc, me dit-il d'une voix sombre.

Sa voix est rauque et sensuelle. Ne pense pas à ça. Pas Maintenant Alyanne.

En croisant la silhouette de Nelie qui venait de sortir, je me mis à descendre les marches doucement, et en jetant un œil autour de moi, je remarque que j'étais seule.

- Mademoiselle Alyanne Olse, je présume ? Me demanda-t-il en relevant mon nom sur ma copie, placé en face de lui.

- Oui, c'est ça, murmurais-je.

Monsieur Zelk plante ses yeux gris dans les miens, et je me sens encore plus affolée, une longue seconde passa.

Puis il se racla la gorge et reprit :

- Je ne sais pas par où commencer, votre test est, soyons lucide, lamentable.

Il relève les yeux guettant ma réaction, et je ne pu qu'avaler difficilement ma salive.

- Oui, je le sais.

- Aucune réponse n'a été bonne.

- Je le sais.

- Je ne parle même pas des questions sur des connaissances que vous devriez connaître depuis déjà vos trois ans dans ce cursus.

- Je le sais.

Ne me demandez pas pourquoi je répète ces mots, car je n'aurais aucune réponse à apporter.

Pitoyable...

- Oh, vous savez beaucoup de choses, dites moi ? Alors essayer la prochaine fois de me rendre une copie avec tout votre savoir, m'ordonne t'il.

- Oui.

Voilà ce que je réponds, en sachant pertinemment que rien ne changera au prochain test.
Mais à ce moment précis, c'est la seule chose que je réussis à sortir, tant ma gorge est serrer.

- Bien, on va mettre cela sur le stress de la rentrée. Vous pouvez-vous en allez, me lâche-t-il sèchement.