𝙺𝚈𝙻𝙴

Chapitre 11

Kyle

Je pris six livres sous mes bras, le plus passionnant est sur le sujet du capital.

Il me manque plus qu'un livre sur le sujet de l'échéance, et ce sera tout.

Mais celui que j'avais en tête était introuvable sur l'étagère, et hors de question que je demande de l'aide à mon élève.

Non mais je passerais pourquoi ?

Je change d'aller, en priant cette fois de trouver ce que je cherche, mais en tournant sur ma droite, je percute une silhouette fébrile qui se renversa, sous le choc je la rattrape dans mes bras avant qu'elle ne tombe sur le sol.

Bordel. J'avais Alyanne Olse, mon élève, dans les bras. Je sens ses courbes sous mes doigts.

- Est-ce que vous allez bien ? Lui demandais-je.

Mon élève leva ses beaux yeux dorés sur moi, avant de hocher la tête :

- Oui, je vais bien. Je suis navrée, je ne vous ai pas vu.

- Ce n'est rien, de plus, c'est ma faute, je ne regarde pas où je vais.

Mes yeux la détaillèrent sans que je ne puisse rien n'y faire, elle était dotée d'une fragilité qui donnait l'envie de la protéger, et sa beauté me taper droit dans le bas-ventre.

- Ce n'est pas grave, murmura Alyanne en toussotant puis appuyant sur mes bras, signe qu'elle voulais que je la lâche.

Merde. Ne me dites pas que je l'avais gardé dans mes bras ?

Je vais paraître pour un homme étrange, il faut que je me rattrape. Parle. Vite. Impossible de la laisser croire que j'aimais son contact et que je voulais que ça dure.

- Mademoiselle Olse, vous travaillez donc dans une bibliothèque remplie de bouquin d'économie, vous pourriez prendre le temps de réviser... Ou ce n'est pas dans vos cordes ?

Et voilà, la seule manière que je connaissais pour me défendre, l'offensive.

Pas toujours la meilleure solution, je l'accorde.

Je vois son regard se traverser d'une lueur de tristesse avant de disparaître aussi vite.

C'était Idiot de sortir cela. Je suis un putain d'idiot.

Mais j'étais comme ça, je me sens en danger donc j'attaque...

- Je vous laisse à vos choix de livres, me dit-elle froidement en partant dans le sens inverse.

Je soupire d'énervement contre moi-même, en regardant son dos disparaît dans la rangée suivante.

Je déteste qu'on me tourne le dos. Qu'elle me tourne le dos.

Je prends sur moi et visualise les étagères qui m'attendent. Après de longues minutes, je trouve enfin ce livre, je le pris rapidement et me dirige vers le comptoir, où elle se trouvait.

- Bonne soirée, me dit glacialement, Alyanne, après avoir scanné mes livres.

- Également Mademoiselle Olse.