Chapitre 50

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Bip bip ! 

Une voix lointaine me parvient.

— Théo, mon amour ? Ton réveil sonne depuis tout à l'heure.

Je le retourne sur le ventre en grognant.

— Hum... ?

Bip ! Bip !

Une main se pose sur ma tête pour me caresser tendrement les cheveux. Ce n'est pas désagréable.

— Tu es trop mignon, quand tu dors, glousse la même voix que tout à l'heure.

La voix de Martin.

Bip bip !

Je me redresse d'un bond, comme électrisé. Si j'avais su, à mon arrivée ici, que je me réveillerais un jour avec un pervers à mes côtés ! Et en en ressentant du plaisir, qui plus est. Je devais vraiment être à l'ouest, hier soir, pour avoir accepté de laisser l'alpha se glisser dans mon lit ! Mais bon, en même temps, j'ai été enlevé, enfermé, menacé et déstabilisé par des révélations bouleversantes sur mes origines. Oh, et je me suis fait cogner la tête par un arbre et un cintre m'a coupé.

Martin me contemple en fredonnant. J'ai envie de l'insulter, de le frapper et de l'embrasser jusqu'à ce que mort s'ensuive.

Bip biiiip !

— Que... quoi... quelle heure est-il ? je bredouille à la place en éteignant enfin l'alarme de mon téléphone qui commençait à me casser les oreilles.

Martin me sourit avec espoir.

— L'heure d'un petit bisou ?

Je repousse la couverture d'un geste vif pour m'extirper du lit.

— Ha ha, très drôle.

Je me rappelle à ce moment que je me suis couché en simple sous-vêtement et je me dandine, très gêné d'être si peu vêtu en sa présence.

— On aurait dû fermer la porte à clef, je chuchote en me sentant blêmir. Si ma mère t'avais trouvé dans ma chambre, elle t'aurait tué.

Martin sort avec nonchalance ses jambes de sous le drap et j'avale péniblement ma salive en me rappelant que lui aussi est aussi dénudé que moi. Mais qu'en plus il a un très beau torse et des cuisses à tomber sur lesquels je m'applique à ne pas trop lorgner.

— Allons, tu exagères. Ta mère est très gentille.

Mais l'alpha a tout de même l'air un peu inquiet et jette des regards furtifs en direction de la porte.

Je consulte rapidement mon portable.

— On va être en retard au lycée si on continue à traîner, je panique.

— On se douche ensemble pour gagner du temps ? demande Martin d'un ton innocent. OK ! OK ! Je n'ai rien dit ! Ne te fâche pas !

Je m'empare d'un tas de vêtements en le foudroyant du regard.

— Je me lave le premier. Et ne t'avise pas de mettre un pied dans ma salle de bain sans mon autorisation.

Martin étire les lèvres avec amusement.

— À vos ordres, chef !

— Et ne te fais pas repérer par mes parents.

— Bien, chef !

— Ne... ne...

— Compris, chef !

Il se met au garde à vous sans me laisser le temps de finir. Je soupire bruyamment et m'engouffre dans la salle de bain en claquant la porte. Cet alpha...

Le loup et moi (bxb) [terminée]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant