Alice remercia une dernière fois Madame Da Silva, puis le duo quitta l'immeuble. Alice et sa fille entrèrent dans la voiture, puis le chauffeur démarra pour rejoindre leur appartement.
- C'était bien le centre aujourd'hui ?
- Oui, et même qu'avec Claire, on a fait un gâteau au chocolat. Alice sourit.
- Tu en as de la chance.
- C'était pour le goûter, et on a même bu du jus d'orange.
- Je suis très heureuse que tu te plaises ici mon amour.
Maena hocha la tête, et Alice passa une main sur son visage. Il était difficile pour elle de laisser sa fille seule avec des inconnus, surtout après ce qu'il s'était passé. Elle avait longuement cherché, un centre qui pourrait accueillir Maena, les jours où il n'y avait pas école. Ce centre lui avait été recommandé par son patron. Il avait bonne réputation et le personnel y était irréprochable. Alice regarda sa fille quand elle prit la parole.
- Simon, il était pas là aujourd'hui.
- Pourquoi ? demanda Alice curieuse.
- Claire, elle a dit, il était malade. Et elle a dit, on va avoir un autre garçon avec nous.
- Ah bon ? Sa fille hocha la tête.
- Elle a dit, il s'appelle Philippe. J'ai entendu, elle a dit à Raphaël que son papa, il était super riche. Alice rigola légèrement.
- Je t'ai déjà dit qu'il ne fallait pas écouter les conversations des grands.
- Je sais maman, mais ils ont pas vu, j'étais là.
- D'accord, dit Alice en caressant sa joue.
- Nous aussi, on est super riche ? demanda Maena gaiement.
La voiture se gara devant l'immeuble d'Alice. Elle détacha sa fille, prit son sac à main et sortit de la voiture. Elle fit le tour, et prit Maena dans ses bras, qui la regarda en posant ses mains sur ses joues.
- Qu'est-ce qu'il y a mon cœur ?
- On est super riche maman ?
- Non, nous ne sommes pas riches du tout.
- D'accord, dit-elle en incitant sa mère à la poser par terre.
Elle sourit et s'approcha du chauffeur qui fermait la porte derrière elle. Ce dernier la vit et lui fit un léger sourire.
- Et toi Anthony, tu es super riche ?
- Maena s'il te plaît, dit Alice.
- Non, je ne suis pas super riche, répondit-il en rigolant légèrement.
- Et tu as des enfants ?
- Excusez-là, elle est bien trop curieuse.
- Ne vous en faites pas Madame Nevers, ça ne me dérange pas. J'ai un garçon, mais il est grand.
- Grand comme moi, ou grand comme maman.
- Il est plus petit que ta maman, mais plus grand que toi.
- Et il s'appelle comment ?
- Bon Maena, tu dis au revoir. Nous allons rentrer.
Alice plaça sa fille contre elle, et posa son regard sur son chauffeur. Ce dernier fit un clin d'œil à la petite fille voyant qu'elle était triste de ne pas avoir eu de réponse à sa question. Elle retrouva légèrement le sourire.
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Nouvelle vie
أدب الهواةLes évènements de notre vie, nous oblige parfois à changer. Alice Nevers entamait cette nouvelle vie, en espérant retrouver ce qu'elle avait perdu...