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Fred jeta un rapide coup d'œil vers Alice alors qu'il entrait dans la propriété. Elle semblait très apaisée quand elle dormait, tout comme Maena, qui avait rejoint les bras de Morphée, une fois que la voiture avait quitté Paris. Les révélations difficiles d'Alice sur son passé avaient été un gros coup dur pour elle, alors il avait voulu lui faire changer d'air. Il gara la voiture près de la grande bâtisse. Il l'observa quelques secondes puis sourit en voyant une personne sortir. Il se tourna vers Alice et posa une main sur sa joue. Il savait qu'elle avait besoin de s'éloigner de la ville pendant quelque temps.

Alice émergea doucement de son sommeil, elle ne put stopper son sourire en sentant la main de Fred sur sa joue, elle reconnaîtrait son toucher entre mille. Elle ouvrit doucement les yeux et fronça les sourcils en se redressant. Elle tourna la tête vers son commandant.

- Je pensais que tu nous emmenais à la mer, dit-elle confuse.

- Et c'était le cas, mais j'ai changé d'avis au dernier moment.

- On est où ? dit-elle en regardant à l'extérieur.

- Un endroit dont tu as besoin. Et je m'excuse par avance, dit-il en souriant légèrement.

La porte du côté conducteur s'ouvrit rapidement et une voix féminine se fit entendre. Alice se pencha pour voir la personne, et fut encore plus surprise de voir la mère de Fred.

- Tu ne veux pas me dire bonjour, mon pipou.

Fred ne put ignorer le léger rire d'Alice. Il se tourna et lui jeta un regard, avant de sortir de la voiture et de prendre sa mère dans les bras. Alice se tourna et regarda sa fille, qui dormait toujours aussi profondément. Elle sortit de la voiture à son tour, et un chien se jeta sur elle. Elle recula de quelques pas dus à la force du labrador.

- Toi, tu dois être Rocky, dit-elle en caressant sa tête. Moi aussi, je suis heureuse de te rencontrer.

Elle caressa le chien, et tourna la tête vers Fred, qui la regardait ainsi que sa mère, en souriant. Fred appela Rocky, et ce dernier descendit d'Alice, pour venir vers lui.

- Bonjour Alice, je suis très heureuse d'enfin faire votre connaissance.

- Moi de même, Madame Marquand, dit-elle en serrant la main de la femme.

- Joséphine suffira, dit-elle en souriant.

- Joséphine, répéta Alice.

- Bon pipou, je vous laisse vous installer et peut-être que nous pourrions déjeuner ensemble.

- Pas de problème, maman, dit-il en s'approchant des deux femmes.

Joséphine posa un baiser sur la joue de son fils, appela son chien puis rejoignit l'hôtel. Fred la regarda entrer puis se tourna vers Alice. Elle ne semblait pas en colère d'être ici, mais il avait peur qu'elle lui en veuille qu'il les ait emmenés ici sans son consentement. Alice le regarda finalement après de longues secondes.

- Donc ta mère, dit-elle en croisant les bras.

- Tu avais besoin d'air et je sais qu'ici, c'est calme et apaisant.

- Alors je veux bien te croire, je sais que cela part d'un bon sentiment, mais rencontrer ta mère après si peu de temps de relation, c'est moyen.

- Je sais, je suis désolé. Nous aurions dû aller à la mer. Mais on peut partir, je le comprendrais, tu sais. Il regarda Alice qui observait l'hôtel. Tu es fâchée ? demanda-t-il inquiet.

Alice se tourna rapidement vers Fred, elle n'était absolument pas en colère, inquiète serait probablement le meilleur mot. Mais elle était heureuse d'être là, et de rencontrer la mère de Fred. Elle semblait si gentille. Elle s'approcha de son commandant et passa ses mains autour de son cou. Elle se pencha et posa un tendre baiser sur ses lèvres. Fred passa ses bras autour de sa taille et approfondit le baiser. Ils se séparèrent après quelques secondes. Alice ne put stopper son sourire quand Fred passa une main sur son visage et posa un nouveau baiser sur ses lèvres.

Nouvelle vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant