---- Sache que je les ai tous repoussés parce qu'ils n'étaient pas toi ----Je mets un long moment à calmer mes tremblements et à reprendre une respiration plus neutre, ce dont Baji ne semble pas se soucier. Il est allongé sur le dos, et je rampe sur le matelas pour venir m'échouer sur son corps brulant, afin qu'il me prenne dans ses bras. Il est plutôt câlin pendant le sexe, quelque chose qui m'étonne d'ailleurs au vu de son caractère habituel. Je n'en reviens toujours pas de ce qu'il vient de me faire, et le rouge me monte aux joues en le revoyant amener le fruit souillé à ses lèvres. Il n'a vraiment honte de rien.
-Pourquoi tu rougis ? Il détaille la teinte rosée de mes pommettes, les sourcils froncés. Tu as aimé et j'ai aimé alors je ne vois pas le problème, arrête de te poser trop de questions. Si tu commences à être embarrassée pour si peu, qu'est ce que ça sera pour le reste.
Je me sens obligée de lever le regard vers son visage à ces mots, un sourire amusé aux lèvres de l'entendre parler du futur, lui qui ne disait m'accorder qu'une nuit. Serait-il revenu sur sa décision ?
-Le reste ? Ça veut dire que tu comptes recoucher avec moi ? Ne dis pas le contraire, tu viens de te trahir. J'ai la voix peut être un peu trop enjouée pour lui, vu son expression.
Il semble ennuyé par ma répartie et passe une main sur son visage, comme exedé.
-Non, je ne compte pas le refaire. Enfin après ce soir je veux dire. Non pas parce que j'en ai pas envie, mais parce que je ne veux pas que tu t'attaches à moi, je te l'ai déjà dit Léo.
-Et si c'était déjà fait ?
-Ne dis pas de sottises tu veux. On ne s'attache pas en deux coups d'un soir. Cette fois il semble vraiment agacé, comme chaque fois que je l'amène sur le sujet. Pourtant, certaines de ses réactions portent à croire qu'il ne s'intéresse pas à moi que pour le sexe, et je me sens obligée de creuser le sujet.
-Alors c'est tout ce que je suis pour toi, un coup d'un soir ?
-Bien sur que non. Tu es surtout un membre du Toman et donc une camarade et amie. Maintenant arrête de m'emmerder avec tes questions. Ses mots me laissent un gout amer dans la bouche, et j'en grincerait presque des dents. Comment ose t-il parler d'amitié après ce que nous venons de faire ?
-Une amie ? Tu me vois comme une amie, vraiment ? Et, t'as l'habitude que tes amies te touchent comme ça ?
Mes doigts glissent doucement le long de son ventre, prenant le temps de descendre et de remonter sur sa peau jusqu'a venir réveiller son intimité à l'aide de simples caresses.
-Elles t'embrassent comme ça ?
D'une impulsion je me redresse sur mes coudes pour venir sceller nos lèvres, prenant le temps d'éprouver les siennes comme il se doit, presque avec colère. Assise à califourchon sur lui et l'avant bras appuyé tout près de son visage, je prends un moment pour observer ses longs cils noirs renfermant des yeux à peine humains. Je suis irrémédiablement attiré par cet individu. Je tends la main pour venir attraper un préservatif dans le tiroir à moitié ouvert à coté de moi et rapidement le faire glisser sur lui, sous son regard perçant.
-Et dis moi Keisuke, est ce que tes amies te chevauchent comme ça ?
De ma main gauche, je viens saisir son sexe pour le diriger vers l'entrée de mon vagin et me laisser glisser dessus en douceur, non sans laisser un long grognement s'échapper de mes lèvres en écho au sien. Certains hommes ne sont pas en capacité d'être à nouveau opérationnels après un premier round et d'autres si, il fait clairement parti de cette deuxième catégorie pour mon plus grand plaisir. Je mets un moment à m'habituer à cette position et au fait de le sentir si profondément entre mes hanches, avant de pouvoir entamer un mouvement. Ses mains viennent s'encrer juste sous ma taille, agrippant ma peau avec force pour me guider à un rythme légèrement plus soutenu que celui que j'avais instauré.
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L'encre de ses yeux / Baji x OC
FanfictionL'eau et le feu couchent ensemble dans des draps blancs. ---- Elle vivait sa vie de la manière la plus simple possible et appréciait chaque petit plaisir de l'existence: la grande bâtisse dans laquelle elle vivait et qui avait appartenu à son grand...