⚡︎ Chapitre 18 ⚡︎

3K 168 88
                                    


---- It's not hell if you like the way it burns ----


Il semble totalement calme, détendu et sûr de lui, alors que je bouillonne, en pleine confusion. J'essaie de savoir si il est sérieux ou non alors qu'il attend une réponse de ma part, ou un commentaire quelconque. Je suis tout bonnement incapable de parler, ma gorge est sèche et mon coeur bat bien trop fort dans ma poitrine. Sans que je n'ai le temps de prévoir mon geste, j'agrippe sa nuque pour le rapprocher de moi avec force et sceller nos bouches sans aucune douceur. Il ne s'y attendait surement pas, puisqu'il a un temps de retard avant de me rendre mon baiser, mouvant ses lèvres chaudes contre les miennes. Je me rends compte à quel point j'en avais besoin, c'était presque une nécessité depuis notre entrevue de la dernière fois dans les vestiaires. Je l'embrasse comme une affamée, quémandant accès à sa langue, et il place ses grandes mains à l'arrière de mes cuisses pour m'inciter à venir m'asseoir à califourchon sur lui, ce que je fais sans broncher. Mes doigts passent dans ses cheveux attachés, et descendent le long de son torse pour venir timidement se glisser sous son t-shirt noir, lui arrachant un grognement qui se perd dans ma bouche. Il agrippe mon dos pour nous rapprocher, avant de descendre lentement sur mes fesses à travers mon épais jogging. Je suis déjà complètement trempée alors qu'il m'a a peine touché, et c'est une sensation très désagréable lorsqu'on ne porte pas de sous vêtements. Mais j'ai surtout peur qu'il finisse par fuir encore, et je crois que je n'y survivrais pas une énième fois, encore moins dans cet état. Alors je profite du moment où nous nous séparons pour reprendre notre souffle pour attraper fermement sa mâchoire entre mes doigts, le forçant à me regarder.

-Est-ce que tu vas encore t'enfuir ? Je murmure, a quelques centimètres à peine de ses lèvres, la voix saccadée.

Ses yeux sont incandescents, et il descend le long de mes courbes pour remonter à mon visage, avisant mes expressions pour savoir ou non si on doit en arrêter là.

-Est ce que tu veux que je le fasse ? Il me sonde, et je n'hésite pas une seule seconde dans ma réponse. Je sais que je devrais réfléchir aux conséquences de mes actes, à ma place dans le gang, à mon amitié avec Mickey qui semble m'apprécier et à tout un tas d'autres choses. Mais je n'en ai actuellement rien a foutre, rien d'autre ne compte que ses mains sur mes hanches et mon désir de l'avoir plus proche encore.

-Non. S'il te plait, ne fuis pas. Ma voix est presque suppliante et entraine un large sourire de sa part. Il remonte sa main le long de mon cou jusqu'a venir caresser ma joue, analysant mes traits.

-Je t'ai a peine embrassé et tu es déjà en train de me supplier pour que je te prenne. Ah Léo, tu n'as même pas idée de ce que j'ai envie te faire, des choses que tu n'imaginerais pas, même dans tes fantasmes les plus fous. Tu m'as poussé à bout ces derniers jours, et j'ai envie de te punir de t'être joué de moi comme ça. Je veux voir des larmes couler de tes jolies yeux, sans que tu saches si elles sont le résultats de ton plaisir ou de ta douleur.

Ses mots me laissent pantelante, et je me demande si il pense vraiment ce qu'il dit. Est-ce qu'il veut me baiser à m'en faire mal ? Étonnement, cette idée ne m'effraie pas du tout, bien au contraire, et je suis curieuse à l'idée de voir ce qu'il peut me faire. J'ai envie qu'il m'utilise comme bon lui semble, qu'il se serve de moi pour réaliser toutes les choses les plus sombres qui lui viennent à l'esprit, et ses prunelles me crient qu'il y en à un certain nombre.

-Alors montre moi. Je te laisse carte blanche, montre moi de quoi tu es capable. Je murmure, un léger sourire aux lèvres.

Un rire rauque sort de sa gorge et résonne dans mon corps, me faisant frissonner des pieds à la tête. Je ne tiens plus, et il va vite falloir qu'on arrête de parler pour passer de la théorie à la pratique.

-Non mon ange, ne dis pas ça, tu ne sais pas à quoi tu t'exposes. Je ne te ferais rien de tel aujourd'hui.

Est-ce qu'il insinue qu'il va me laisser encore, sans achever ce que nous avons commencé ? Il doit voir le doute passer dans mes yeux, puisqu'il me rassure tout de suite.

-Je vais te faire jouir, arrête de t'en faire. Tu vas me claquer entre les doigts si je te laisse encore une fois comme ça.

Je sais que je suis dans un état d'excitation qui frise avec les limites du corps humain mais pour qui se prend-t-il à penser qu'il me domine de cette façon ? D'autant que je n'ai jamais jouis de ma vie, avec aucun homme, et rien ne dit qu'il y parviendra. Ma main vient directement se poser sur son pantalon, serrant son membre déjà dur entre mes doigts et le faisant sursauter de surprise. Comme quoi, il semble dans le même état que moi.

-Tu parles trop.

Mon geste semble être un déclencheur pour lui, car il vient de nouveau attraper mes fesses mais sans aucune douceur cette fois, venant plaquer nos bassins d'un coup sec. Sans attendre je retrouve sa bouche, et l'une de ses mains remonte sur le tissu moulant de mon haut de sport pour venir caresser mon sein droit. Il fait rouler ce morceau de chair entre ses doigts et le pince avec force, entrainant un long gémissement de ma part.

Il me décale de ses cuisses pour me faire allonger sur le canapé, se plaçant au dessus de moi, et je profite du fait qu'il descende dans mon cou pour reprendre la parole d'une voix tendue.

-On peut aller dans ta chambre ? Je veux faire ça bien.

La vérité c'est que j'ai beau trembler d'impatience, j'ai aussi un peu d'appréhension. Ca fait plus d'un an que je ne me suis pas adonnée à ce genre de pratique, et le noiraud lui semble parfaitement savoir ce qu'il fait. J'ai peur de ne pas être à la hauteur, ou de ressentir de la douleur, mais je ne renoncerais pas. Je préfère juste le molletonné d'un lit et la chaleur de sa chambre au froid du canapé. Il se lève dans un soupir, et me tend la main pour que j'en fasse de même.

-A tes ordres, tu seras plus confortable le visage écrasé dans le coussin.

Il vient vraiment de dire ça ? Je me dépêche de me mettre sur mes jambes, et m'apprêtais à le suivre dans les escaliers lorsque je fais demi tour pour revenir sur mes pas et attraper le pot de glace sous son oeil amusé. Là, on a tout ce qu'il faut, je vais lui faire passer l'envie d'être si sûr de lui. Je passe devant Baji en trottinant, me dirigeant vers l'épaisse porte en bois pour en actionner la poignée.


⎶⎶⎶⎶⎶⎶


 

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

 .... Est-ce que j'ai vraiment besoin de faire un commentaire ? 

La suite arrive dans la journée, je ne suis pas un monstre pour vous laisser comme ça sans suite. 

L'encre de ses yeux /  Baji x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant